Une histoire dans laquelle, comme partout ailleurs, les élites locales ont souvent eu la meilleure part. Dire cela, c’est penser que l’analyse affinée de la traite comme catalyseur ou frein de la dynamique politique et sociale africaine serait peut-être en mesure de renouveler la quête, classique et importante, mais en partie illusoire, d’un bilan global de la traite qui serait mesurable en termes de profits et de pertes. C’est aussi refuser l’idée selon laquelle toute transformation n’a pu s’opérer que par la médiation de l’Occident ou du monde musulman. C’est enfin croire que les Africains ne furent pas seulement des victimes, des collaborateurs ou des opposants aux influences venues de l’extérieur, mais aussi des acteurs de leur propre histoire.
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Info: Les traites négrières
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