L’existence est un chaos, et l’un des services que nous rendons, nous, les romanciers (l’une des raisons premières pour lesquelles tu me lis, et pour lesquelles je lis), c’est de donner une apparence de causalité et de sens à une réalité qui n’est que fureur et bruit. Même le roman le plus expérimental et décousu a un début et une fin, et il apprivoise d’une certaine façon cette agitation absurde dans laquelle nous vivons. Les romans sont une petite île de signification dans la mer du désordre.
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Info: Le danger de ne pas être folle
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