Qu’est-ce, en effet, que la douleur subjective propre au rougissement, sinon l’expérience où le sujet est amené à vivre qu’il a, en fait, consenti à se renier en tant qu’être parlant. Reniement dont le caractère patent s’avère dans le fait que l’acte de rougir est essentiellement un acte silencieux par lequel le sujet signifie au regard qui le fixe : "Regarde ce qui reste de moi quand je t’obéis et que, renonçant à la parole, je reviens à cet être silencieux sur lequel tu as droit de regard absolu..."
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Info: "Les trois temps de la loi", éditions du Seuil, 1995, page 67
Commentaires: 1
miguel
18.01.2024
langage corporel, irrépressible ?