Où t’es-tu caché, amour ? tu m’as laissée seule avec mes gémissements.
Comme le cerf tu as fui après m’avoir blessée.
Derrière toi, en t’appelant, je suis sortie. Tu étais parti.
Bergers, qui allez là-haut, sur les estives, dans la montagne,
Si d’aventure vous voyez celui que j’aime par-dessus tout,
Dites-lui que je brûle, que je souffre et que je meurs.
Cherchant mon amour, j’irai par les montagnes et le long des rivières,
Je ne cueillerai pas les fleurs, je ne craindrai pas les bêtes,
Et je passerai les forts et les frontières.
Auteur:
Info: Le Cantique spirituel, trad. Jean-Marc Sourdillon, strophes I, II, III
Commentaires: 0