L’air frais du dehors ne chassa pas mon ivresse. La rue, pleine de monde, était floue comme quand on essaie les lunettes de quelqu’un. Les têtes des gens ressemblaient à des masques. Les phares des automobiles passaient à la hauteur de mon ventre. J’avais du coton dans les oreilles. Les moteurs de taxis avaient un air de ferraille chaude, sans valeur. Le trottoir bougeait sous mes pieds, comme quand on se pèse. On eût dit une rue de rêve, avec des lumières n’importe où.
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Info: Mes amis
Commentaires: 3
miguel
10.03.2024
Pareil je pense
Coli Masson
10.03.2024
Si c'est un homme... ?
miguel
09.03.2024
Pompette... Non ?