J’ai fait autrefois tuer une vache, que je savais avoir conçu peu de temps auparavant, exprès afin d’en voir le fruit. Et ayant appris, par après, que les bouchers de ce pays en tuent souvent qui se rencontrent pleines, j’ai fait qu’ils m’ont apporté plus d’une douzaine de ventres dans lesquels il y avait de petits veaux, les uns grands comme des souris, les autres comme des rats, et les autres comme de petits chiens, où j’ai pu observer beaucoup plus de choses qu’en des poulets, à cause que les organes y sont plus grands et plus visibles.
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Info: Lettre à Mersenne, 2 novembre 1646
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