(FLP) - Peux-tu m'expliquer
(GEmini) - Cette "loi de Goodhart", formulée par l'économiste britannique Charles Goodhart en 1975, stipule que si l'on commence à accorder trop d'importance à un indicateur et à l'utiliser comme un objectif à atteindre, cet indicateur perd sa fiabilité et sa capacité à refléter la réalité.
Cela s'explique par le fait que les acteurs économiques et sociaux vont adapter leurs comportements pour optimiser l'indicateur, plutôt que de chercher à refléter la réalité sous-jacente.
Par exemple, si un gouvernement fixe un objectif de taux de chômage de 5%, les entreprises et les individus pourraient être tentés de manipuler les chiffres du chômage ou de prendre des mesures qui réduisent artificiellement le nombre de chômeurs, plutôt que de s'attaquer aux causes profondes du chômage.
Cette loi nous rappelle qu'il faut être prudent quant à l'utilisation des indicateurs et ne pas leur accorder une importance excessive. Il faut donc concevoir des indicateurs robustes qui sont difficiles à manipuler et qui reflètent fidèlement la réalité.
Voici quelques exemples concrets de la loi de Goodhart en action : - L'indice RPV (recherche de pré-visite), utilisé en France pour mesurer la performance des médecins généralistes, a été critiqué car il a conduit à des pratiques abusives, comme la prescription excessive d'examens complémentaires, afin d'améliorer l'indicateur.
- Le test A/B, utilisé pour comparer l'efficacité de deux versions d'un site web ou d'une application, peut perdre sa fiabilité si les utilisateurs sont conscients qu'ils participent à un test, car ils peuvent modifier leur comportement en conséquence.
- Les notes d'évaluation des enseignants, lorsqu'elles sont utilisées comme un critère important pour la promotion ou le licenciement, peuvent inciter les enseignants à se concentrer sur l'amélioration de leurs notes au détriment de la qualité de leur enseignement.
La loi de Goodhart est un principe important à garder à l'esprit lorsqu'on utilise des indicateurs pour mesurer la performance ou piloter une politique. Il est essentiel de choisir des indicateurs appropriés, de les utiliser de manière judicieuse et d'être conscient de leurs limites.
(FLP) Merci. Dit simplement il s'agit d'avoir plus de recul dans la vue des choses afin de mieux comprendre les conséquences de leur intrication
(Gemini) Effectivement, c'est une excellente façon de résumer la loi de Goodhart.
L'idée principale est qu'il faut se méfier des indicateurs trop simplistes et prendre en compte la complexité des systèmes que l'on cherche à mesurer ou à piloter car si on se focalise uniquement sur un indicateur, on risque de ne pas voir les effets pervers que nos actions peuvent avoir.
De plus, il est important de ne pas rester figé sur les indicateurs et de les remettre en question régulièrement pour s'assurer qu'ils sont toujours pertinents et qu'ils ne reflètent pas des réalités obsolètes.
En conclusion cette la loi nous invite à ne pas nous contenter de chiffres, mais de comprendre les mécanismes sous-jacents et de prendre en compte les effets potentiels de nos actions.
(FLP) - Peux-tu m'expliquer
(GEmini) - Cette "loi de Goodhart", formulée par l'économiste britannique Charles Goodhart en 1975, stipule que si l'on commence à accorder trop d'importance à un indicateur et à l'utiliser comme un objectif à atteindre, cet indicateur perd sa fiabilité et sa capacité à refléter la réalité.
Cela s'explique par le fait que les acteurs économiques et sociaux vont adapter leurs comportements pour optimiser l'indicateur, plutôt que de chercher à refléter la réalité sous-jacente.
Par exemple, si un gouvernement fixe un objectif de taux de chômage de 5%, les entreprises et les individus pourraient être tentés de manipuler les chiffres du chômage ou de prendre des mesures qui réduisent artificiellement le nombre de chômeurs, plutôt que de s'attaquer aux causes profondes du chômage.
Cette loi nous rappelle qu'il faut être prudent quant à l'utilisation des indicateurs et ne pas leur accorder une importance excessive. Il faut donc concevoir des indicateurs robustes qui sont difficiles à manipuler et qui reflètent fidèlement la réalité.
Voici quelques exemples concrets de la loi de Goodhart en action : - L'indice RPV (recherche de pré-visite), utilisé en France pour mesurer la performance des médecins généralistes, a été critiqué car il a conduit à des pratiques abusives, comme la prescription excessive d'examens complémentaires, afin d'améliorer l'indicateur.
- Le test A/B, utilisé pour comparer l'efficacité de deux versions d'un site web ou d'une application, peut perdre sa fiabilité si les utilisateurs sont conscients qu'ils participent à un test, car ils peuvent modifier leur comportement en conséquence.
- Les notes d'évaluation des enseignants, lorsqu'elles sont utilisées comme un critère important pour la promotion ou le licenciement, peuvent inciter les enseignants à se concentrer sur l'amélioration de leurs notes au détriment de la qualité de leur enseignement.
La loi de Goodhart est un principe important à garder à l'esprit lorsqu'on utilise des indicateurs pour mesurer la performance ou piloter une politique. Il est essentiel de choisir des indicateurs appropriés, de les utiliser de manière judicieuse et d'être conscient de leurs limites.
(FLP) Merci. Dit simplement il s'agit d'avoir plus de recul dans la vue des choses afin de mieux comprendre les conséquences de leur intrication
(Gemini) Effectivement, c'est une excellente façon de résumer la loi de Goodhart.
L'idée principale est qu'il faut se méfier des indicateurs trop simplistes et prendre en compte la complexité des systèmes que l'on cherche à mesurer ou à piloter car si on se focalise uniquement sur un indicateur, on risque de ne pas voir les effets pervers que nos actions peuvent avoir.
De plus, il est important de ne pas rester figé sur les indicateurs et de les remettre en question régulièrement pour s'assurer qu'ils sont toujours pertinents et qu'ils ne reflètent pas des réalités obsolètes.
En conclusion cette la loi nous invite à ne pas nous contenter de chiffres, mais de comprendre les mécanismes sous-jacents et de prendre en compte les effets potentiels de nos actions.
miguel
17.04.2024
(FLP) - Peux-tu m'expliquer (GEmini) - Cette "loi de Goodhart", formulée par l'économiste britannique Charles Goodhart en 1975, stipule que si l'on commence à accorder trop d'importance à un indicateur et à l'utiliser comme un objectif à atteindre, cet indicateur perd sa fiabilité et sa capacité à refléter la réalité. Cela s'explique par le fait que les acteurs économiques et sociaux vont adapter leurs comportements pour optimiser l'indicateur, plutôt que de chercher à refléter la réalité sous-jacente. Par exemple, si un gouvernement fixe un objectif de taux de chômage de 5%, les entreprises et les individus pourraient être tentés de manipuler les chiffres du chômage ou de prendre des mesures qui réduisent artificiellement le nombre de chômeurs, plutôt que de s'attaquer aux causes profondes du chômage. Cette loi nous rappelle qu'il faut être prudent quant à l'utilisation des indicateurs et ne pas leur accorder une importance excessive. Il faut donc concevoir des indicateurs robustes qui sont difficiles à manipuler et qui reflètent fidèlement la réalité. Voici quelques exemples concrets de la loi de Goodhart en action : - L'indice RPV (recherche de pré-visite), utilisé en France pour mesurer la performance des médecins généralistes, a été critiqué car il a conduit à des pratiques abusives, comme la prescription excessive d'examens complémentaires, afin d'améliorer l'indicateur. - Le test A/B, utilisé pour comparer l'efficacité de deux versions d'un site web ou d'une application, peut perdre sa fiabilité si les utilisateurs sont conscients qu'ils participent à un test, car ils peuvent modifier leur comportement en conséquence. - Les notes d'évaluation des enseignants, lorsqu'elles sont utilisées comme un critère important pour la promotion ou le licenciement, peuvent inciter les enseignants à se concentrer sur l'amélioration de leurs notes au détriment de la qualité de leur enseignement. La loi de Goodhart est un principe important à garder à l'esprit lorsqu'on utilise des indicateurs pour mesurer la performance ou piloter une politique. Il est essentiel de choisir des indicateurs appropriés, de les utiliser de manière judicieuse et d'être conscient de leurs limites. (FLP) Merci. Dit simplement il s'agit d'avoir plus de recul dans la vue des choses afin de mieux comprendre les conséquences de leur intrication (Gemini) Effectivement, c'est une excellente façon de résumer la loi de Goodhart. L'idée principale est qu'il faut se méfier des indicateurs trop simplistes et prendre en compte la complexité des systèmes que l'on cherche à mesurer ou à piloter car si on se focalise uniquement sur un indicateur, on risque de ne pas voir les effets pervers que nos actions peuvent avoir. De plus, il est important de ne pas rester figé sur les indicateurs et de les remettre en question régulièrement pour s'assurer qu'ils sont toujours pertinents et qu'ils ne reflètent pas des réalités obsolètes. En conclusion cette la loi nous invite à ne pas nous contenter de chiffres, mais de comprendre les mécanismes sous-jacents et de prendre en compte les effets potentiels de nos actions.