Autrefois, les jeunes étaient obligés d’étudier ; ils n’avaient pas envie de passer pour des ignares, ils se donnaient du mal, bon gré mal gré. Aujourd’hui, il leur suffit de dire : fariboles, tout n’est que fariboles ! et le jour est joué. Ils sont bien contents, les jeunes gens. C’est vrai, cela : autrefois ils étaient tout bonnement propres à rien, et maintenant les voilà tout d’un coup promus nihilistes.
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Info: Pères et fils, traduction de Françoise Flamant, éditions Gallimard, 1982, page 93
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