On comprend enfin que, loin de maudire la civilisation moderne, des catholiques se fassent un devoir de revendiquer ce qu’elle a de plus sain et de plus pur, de montrer que ce qu’elle a de meilleur est en conformité avec l’esprit du christianisme, de rappeler qu’à plus d’un égard cette superbe et ingrate civilisation contemporaine est la fille légitime de l’Evangile, de façon que c’est sa mère que la société moderne méconnaît en faisant la guerre à la religion, et que c’est son propre enfant, c’est le fils de son sang et de sa chair que l’Eglise semble renier en reniant l’esprit moderne.
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Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, page 53
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