Avec le temps, j’ai perdu même cette idée confuse de normalité, et aujourd’hui encore je ne sais trop quel lieu représente une mère. Cela me manque comme peuvent manquer la santé, un refuge, une certitude. C’est un vide permanent que je connais mais ne dépasse pas. À trop y penser, la tête m’en tourne. Un paysage désolé, qui ôte le sommeil la nuit et ne laisse que des cauchemars dans les instants épargnés. La seule mère que je n’ai jamais perdue est celle de mes peurs.
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Info: La revenue
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