Revenant à lui, le grand-père regarda la jument qui clignait des yeux, pensive. À la vue de ces paupières grises qui se soulevaient en frémissant, de ces longs cils de poupée, difficile de ne pas songer à ces choses que vous auriez pu accomplir, ces choses que la peur vous avait empêché de réaliser, ou celles perpétrées à votre grand regret. C’était une sorte de seconde chance, cet animal. Flattant l’encolure du cheval, il tâcha de rêver une vie meilleure pour lui-même, pour le garçon, pour les deux.
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Info: Prodiges et miracles
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