littérature

Ici s'achève la migration des oiseaux, notre migration, la migration des mots.

Et après nous, un horizon pour les nouveaux oiseaux; après nous, un horizon pour les oiseaux nouveaux.

Et nous qui battons le cuivre du ciel, nous battons le ciel pour qu'il creuse des routes après nous.

Nous nous sommes concilié nos noms au versant des lointains nuages, les nuages lointains.

Nous descendrons bientôt comme des veuves dans la place des souvenirs

Et nous dresserons notre tente pour les ultimes vents : soufflez, soufflez, que vive le poème.

Auteur: Darwich Mahmoud

Info: Plus rares sont les roses

[ rêve ] [ éphémère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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