Le chichi se caractérise d’abord, bien entendu, par un goût de la complication, qui traduit lui-même un dégoût du simple. Mais il faut comprendre le double sens de ce refus du simple, dût-il sembler qu’on tombe ainsi soi-même dans le travers qu’on prétend étudier de l’extérieur. En un premier sens, le dégoût du simple exprime seulement un goût de la complication […]. Mais en un second sens, qui n’élimine pas le premier mais au contraire l’approfondit et l’élucide, le dégoût du simple désigne un effroi face à l’unique, un éloignement face à la chose même : le goût de la complication exprimant d’abord un besoin de la duplication, nécessaire à l’assomption en dérobade.
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Info: Le réel et son double
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