Il m’arrive de songer, même si mon jeune âge a eu pour cadre une partie des deux premières décennies du vingtième siècle, que j’ai vécu les derniers jours de l’époque des pionniers. Je nageais dans le trou d’eau du ruisseau, je faisais de la luge sur le versant de la colline, je me promenais pieds nus en été, je me levais à quatre heures du matin tous les jours durant les grandes vacances pour les corvées matinales.
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Info: Entretien avec l’historien Sam Moskowitz, préface de l’édition du Club du Livre de Demain les chiens
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