Il faut concevoir le reste de l’opération où le sujet se stabilise comme quotient établi du désir qui l’a engendré au moi qu’il s’est cru être.
D’un tel reste peut s’éclairer l’enjeu (écrivez en-Je) de ce qui constitue un acte : à savoir, là où le sujet se réalise pour ce qu’il est, de sa structure : une perte.
Alors on verra que de la psychanalyse, le sujet sort n’ayant rien fait que d’aliéner ce reste : à savoir le rendre à l’autre dont il provient.
Mais ainsi quitte de sa dette, il peut annuler le créancier lui-même. Il n’a plus besoin de la demande de cet autre pour soutenir son propre désir. Il sait que son désir s’est formé de la zone qui fait barrière à la jouissance. Il se satisfait de ce vide où il peut aimer son prochain, parce que ce vide, c’est là qu’il le trouve comme luimême, et que ce n’est pas autrement qu’il peut l’aimer.
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Info: La psychanalyse en ce temps, La Cause du Désir 2018/3 (N°100), pages 35 à 40
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