La mer fraîchit, la bise est vive,
Le vent blanchit les oliviers,
Le moment est venu de cueillir mes olives,
Et de porter mon huile aux moulins de Janvier.
Tous les feux de Haute-Provence
S'éteignent un à un au flanc du Lubéron,
Et les vents de la neige ont, près de Sisteron,
Glacé les eaux de la Durance.
Ainsi l'huile, le vin, le maïs et le blé
Disparaîtront bientôt des celliers et des granges
Et l'hiver détruira l'enclos où je voulais
Planter des orangers pour manger des oranges.
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Info: L'huile des moulins de janvier, Extrait du recueil "Le roseau et la source"
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