[…] pour l’anthropologie psychanalytique, c’est toujours un élément prépersonnel et infrapersonnel – le monde de l’inconscient, de l’instinct, de l’Es, des archétypes archaïques renvoyant à une ancestralité primitiviste – qui constitue le fond de l’homme. Et c’est en fonction de ce fond ou arrière-plan que les psychanalystes croient pouvoir expliquer tout ce qui, chez l’homme, était précédemment considéré comme vie psychique autonome ; surtout quand il s’agit, d’ailleurs, de l’amour et du sexe.
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Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 17-18
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