synchronisation zen

( Photo de mère : Un sourire qui sait tout )

Un automatisme conscient, c’est ainsi que Sri Aurobindo définissait la vie supramentale. Au lieu de l’automatisme inconscient de l’animal et de l’atome, c’est le même automatisme, dans la pleine lumière.

Et c’est le grand rythme universel, dans le moindre détail. À chaque seconde, le grand rythme, pour tout. Il n’y avait plus que ça… quelque chose… comment dire? C’est le mot anglais " smooth " qui donne le plus l’impression: doux, régulier. Tout se fait " smoothly ", tout, tout, sans exception: la toilette, se nettoyer les dents, se nettoyer la figure, tout… Il n’y a pas de " grand " et de " petit ", d’" important" et de " pas important ". Et c’est quelque chose de si… uniforme dans sa multiplicité – plus de heurts ni de grincements ni de difficultés ni… quelque chose qui avance-avance, dans un mouvement si doux, sans résistances. Je ne sais pas. Et ce n’est pas une intensité de félicité, ce n’est pas cela: ça aussi, c’est si égal, si régulier – et pas uniforme: c’est innombrable. Mais c’est TOUT comme cela, dans un même…? rythme (le mot rythme est violent). Et ce n’est pas une uniformité, mais c’est quelque chose qui est si égal et qui donne l’impression d’être si doux, n’est-ce pas, et avec une puissance formidable, dans la moindre chose… Plus de souvenirs, plus d’habitudes: les choses ne se font plus parce qu’on a appris à les faire; spontanément c’est fait par la Conscience. Ce n’est pas: "  Ah! il faut aller là-bas ", non – à chaque minute on est où on doit être, et puis quand on arrive à l’endroit où l’on doit aller: ah! c’est là.

À chaque seconde c’est là.

À chaque seconde on est.

Ou on naît, peut-être.

C’est le monde " sans suite ", sans avant, sans après, sans conséquences fatales – rien n’est fatal! C’est notre tête qui est fatale et qui prolonge dans l’avenir ses sombres petites cogitations morbides, perpétue la maladie, perpétue la mort, perpétue tout. C’est la Conscience qui travaille constamment, et non pas comme une suite de ce qui était avant, mais comme un effet de ce qu’elle perçoit À CHAQUE INSTANT. C’est la Conscience qui voit CONSTAMMENT ce qui est à faire. C’est la Conscience qui, à chaque seconde, suit… elle suit son propre mouvement! Et cela permet tout! C’est justement cela qui permet les miracles, les renversements – ça permet tout. C’est juste à l’opposé des créations.


Auteur: Satprem Bernard Enginger

Info: Mère ou la Mutation de la Mort III ( vivre c'est naître - ajout de Mg )

[ douceur ] [ enfance adulte ]

 

Commentaires: 1

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2024-07-11 09:18
(FLP) - Peux-tu m'expliquer ce que Sri Aurobindo définissait comme la vie supramentale ?
(Perplexity-ai) - D'après les informations fournies dans les résultats de recherche, voici ce que Sri Aurobindo définissait comme la vie supramentale :
Une évolution de la conscience : Sri Aurobindo voyait la vie supramentale comme l'aboutissement d'une évolution spirituelle de la conscience, culminant dans un accomplissement terrestre.
Une transformation complète : Il s'agit d'un changement décisif dans l'évolution de la conscience terrestre, pas seulement d'une réalisation spirituelle partielle.
Une descente de la Conscience-de-Vérité : Le Supramental est décrit comme une Conscience-de-Vérité dynamique transcendante qui doit descendre d'en haut pour transformer la vie sur terre.
Une spiritualisation intégrale : Le but est la spiritualisation du mental, de la vie et du corps, avec la présence consciente de l'Esprit jusque dans la conscience physique.
Une nouvelle organisation de la conscience : Sri Aurobindo envisageait une réorganisation complète de la conscience, y compris au niveau physique.
Une réalisation individuelle et collective : La vie supramentale n'est pas seulement une réalisation individuelle, mais aussi collective, impliquant une transformation de la société.
Une manifestation du Divin dans la matière : Plutôt que de chercher à s'échapper du monde, Sri Aurobindo visait à manifester le Divin dans la vie matérielle.
Une conscience d'immortalité : Bien que ce ne soit pas l'immortalité physique, Sri Aurobindo parlait d'une conscience d'immortalité dans le corps.
En résumé, la vie supramentale selon Sri Aurobindo représente une transformation radicale et intégrale de la conscience humaine et de la vie terrestre, aboutissant à une manifestation plus complète du Divin dans la matière.
(FLP) - Comment Sri Aurobindo a-t-il développé la notion de vie supramentale
(Perplexity.ai) D'après les informations fournies, voici comment Sri Aurobindo a développé la notion de vie supramentale :
Sri Aurobindo voyait la vie supramentale comme l'aboutissement d'une évolution spirituelle de la conscience, culminant dans un accomplissement terrestre.
Il la décrivait comme une transformation complète et radicale de la conscience humaine et de la vie terrestre, pas seulement une réalisation spirituelle partielle.
Le Supramental est présenté comme une Conscience-de-Vérité dynamique transcendante qui doit descendre d'en haut pour transformer la vie sur terre.
Sri Aurobindo visait une spiritualisation intégrale du mental, de la vie et du corps, avec la présence consciente de l'Esprit jusque dans la conscience physique.
Il envisageait une réorganisation complète de la conscience, y compris au niveau physique.
La vie supramentale implique non seulement une réalisation individuelle, mais aussi collective, avec une transformation de la société.
Plutôt que de chercher à s'échapper du monde, Sri Aurobindo visait à manifester le Divin dans la vie matérielle.
Il parlait d'une conscience d'immortalité dans le corps, bien que ce ne soit pas l'immortalité physique littérale.
Sri Aurobindo distinguait clairement le supramental des autres niveaux de conscience spirituelle, le décrivant comme une toute-connaissance au-delà de l'ignorance des plans inférieurs.
Il voyait le supramental comme apportant un nouveau pouvoir de connaissance, une nouvelle volonté, et une transformation complète de la nature humaine.
En résumé, Sri Aurobindo a développé la notion de vie supramentale comme une évolution radicale de la conscience humaine, visant à manifester une réalité divine supérieure dans tous les aspects de l'existence terrestre.