Cette extrême injure, ce tort de la nature, qui avec une façade, une ombre, un fantasme, un rêve, un enchantement de Circé ordonné au service de la génération, nous trompe par sa beauté ; laquelle ensemble vient et passe, naît et meurt, fleurit et pourrit ; et [la femme] est belle ainsi un petit peu à l’extérieur, mais contient en permanence dans son intérieur véritable un navire, une boutique, une douane, un marché riche de tant de saletés, toxiques et poisons qu’en a pu produire notre marâtre la nature ; laquelle, après avoir éveillé cette semence, dont elle se sert, en vient souvent à la payer d’une puanteur, d’un repentir, d’une tristesse, d’une lassitude… et d’autres calamités, qui sont manifestes pour tout le monde.
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Info: Degli eroici furori
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