[…] la série a pour limite supérieure la manifestation apollinienne de la virilité pure : Apollon comme incarnation du νοῦς olympien, de l’immuable lumière ouranienne, libérée de l’élément tellurique et aussi de tout rapport avec des déesses figurant dans certaines variantes syncrétiques de son culte historique. C’est pourquoi Apollon, dieu de la "forme pure", fut conçu comme privé de mère et "né de soi" ; Apollon, dieu dorien de la "géométrie", car la détermination est propre au masculin et à la forme, comme l’indéterminé de la matière malléable et le sans-limite sont propres au féminin.
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Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 180
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