(…) la littérature pense - et mieux encore : qu'elle donne à penser !
Ce constat pourrait paraître un truisme mais il était, en fait, audacieux : la " littérature " n'est-elle pas, en particulier sous sa forme romanesque, plutôt considérée comme espace d'évasion, d'évocation, de stylisation singulière, tandis que la pensée est censée s'épanouir dans la généralité, l'universalité et l'abstraction ?
Deux siècles de démarcation entre science et littérature ont édifié de solides murailles entre les " idées " et les romans, séparation dont l'itinéraire historique a été, depuis, restitué par Vincent Debaene et Wolf Lepenies.
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Info: L'impitoyable aujourd'hui
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