théologie chrétienne

Le désir naturel de la créature raisonnable est de savoir toutes ces choses dont la connaissance constitue la perfection de l’intellect : ce sont les genres et les espèces des choses, et leurs essences. Cela, tout élu voyant l’essence divine le verra. Quant à connaître les singuliers autres que lui-même, et leurs pensées et leurs actions, cela n’est pas requis par la perfection de l’intellect, et son désir naturel ne s’étend pas à cela, et pas davantage à connaître les choses qui n’existent pas, mais que Dieu pourrait faire. Si cependant, Dieu seul était vu, lui qui est la source et le principe de tout l’être et de toute la vérité, il comblerait le désir naturel de savoir de telle façon qu’on ne chercherait rien d’autre et qu’on serait bienheureux.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, q.12, a.8

[ unité-multiplicité ] [ béatitude ] [ surnaturel-naturel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

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