Le souvenir de Rango l'orang-outang est une autre image tendre qui me vient des vagues. A Médan, dans l'île de Sumatra, j'ai plusieurs fois frappé à la porte du vieux jardin botanique si délabré. A mon grand étonnement, c'était toujours l'orang-outang qui venait m'ouvrir. Main dans la main nous marchions dans une allée jusqu'à une table oú nous nous asseyions et sur laquelle il frappait avec ses deux mains et ses deux pieds. Un garçon apparaissait alors et nous servait une chope de bière, ni très petite ni très grande, bonne pour l'orang-outan et pour le poète.
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Info: J'avoue que j'ai vécu, pp.121-122
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