A l'époque la plus désordonnée de notre jeunesse, nous montions tout à coup, toujours à l'aube, toujours sans avoir dormi, toujours sans un centavo en poche, dans un wagon de troisième classe. Nous étions des poètes ou des peintres d'une vingtaine d'années, pourvus d'une bonne charge de folie irréfléchie qui voulait agir, s'étendre, éclater. De toute sa force magnétique, Valparaiso nous appelait.
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Info: J'avoue que j'ai vécu, p 85
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