[…] une fois convenablement vêtu, j’entre dans les antiques cours des hommes anciens, où, hôte bien-aimé, je me nourris de cette nourriture qui n’appartient qu’à moi et pour laquelle je suis né ; où je leur parle sans inhibition et leur demande les raisons de leurs actions ; et dans leur humanité ils me répondent ; et pendant quatre heures je n’éprouve pas une goutte d’ennui, je ne pense à rien de mes soucis, je ne crains pas la pauvreté, je ne suis pas ébranlé par la mort ; je me transfère tout entier en eux.
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Info: Lettre à Francesco Vettori, 10 décembre 1513
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