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Le centre de la sphère est le Point.

De là, IL répand ses rayons,

Fait éclore les fleurs.

Dehors, la terre se refroidit,

Et la chaleur – l’amour – y erre sans patrie.

La sphère est la matière,

Et LUI, le Centre. LUI qui habite en tout,

Comme nous, nous habitons en vous.

La mesure est trompeuse.

Dehors, tout se refroidit.

La chaleur du soleil n’est que lumière réfléchie.



Vous regardez et ce que vous voyez est pourriture.

Ce qui est achevé est mort. Tout se décompose.

L’Eternel Devenir, seule tâche à accomplir,

Ne se trouve pas au-dehors.

Si vos yeux voient, l’unique obstacle s’écroule ;

Les sept rayons n’attendent que cela.



Le Monde – la pierre – la branche – le cheval –

Tous attendent que vous deveniez unis : HOMME.

Dehors, tout s’écroule,

Au-dedans se bâtit le Nouveau.

Tout attend , et le prix à payer est grand.

Ce qui est grand n’est que matière,

Et petit est le Noyau. Et en nous –

LUI est le plus petit.

Vos yeux regardent au-dehors, où rien ne vous regarde :

Ni soucis, ni mal, ni danger, ni bruit.


Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange, Vendredi 19 Mai 1944, Entretien 52

[ spiritualité ]

 

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