Et pour les pères [de l'Eglise], manifestement, les mysteria intelligibles de la doctrine chrétienne étaient d’abord les délices de la pensée et de la contemplation, avant de comporter des conséquences pratiques. On va de la contemplation à l’action, et non l’inverse. La théologie est connaissance, elle est même la connaissance suprême ici sur cette terre. Les dogmes sont la nourriture de l’intelligence, son pain quotidien.
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Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, page 205
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