Je t’écris d’un pays dévasté par la nuit,
Où les hommes sont rares et les étoiles nombreuses.
Mais je t’écris aussi pour te dire ceci :
Nous ne sommes pas vaincus.
Nous portons en nous une lumière qui ne s’éteint pas,
Une flamme que les bourreaux ne peuvent atteindre.
Que les ténèbres se retirent !
Que le mal recule devant notre colère !
Nous sommes les veilleurs, les gardiens du feu.
Nous sommes ceux qui refusent de plier.
Par ces mots, je conjure la nuit.
Par ces mots, je protège l’avenir.
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Info: Feuillets d'Hypnos, 1946.
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