Ils ont pris doucement le corps des mains de Cyrille qui s’est relevé, trempé d’elle. Il est resté un moment immobile, hébété, à les regarder faire, puis il est sorti du bateau et s’est dirigé vers la camionnette. Au passage, il m’a jeté un regard vide d’homme dépouillé qui n’a plus d’endroit où échouer sa peine. J’ai pris ce regard et l’ai logé au fond de mes pupilles, là où il restera longtemps rangé comme l’image du désarroi.
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Info: Nous étions le sel de la mer
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