Une avancée théorique récente permet de " sortir " le chat de Schrödinger de sa boîte, en clarifiant la manière dont l'univers " force " une particule à choisir un état déterminé.
Le paradoxe du chat de Schrödinger illustre la superposition quantique, où une particule (ou un système) peut exister dans plusieurs états simultanément tant qu'il n'est pas observé.
Des travaux récents sur la décohérence quantique montrent que ce passage du flou quantique à un état déterminé n'est plus lié à la conscience de l'observateur, mais à l'interaction du système avec l'environnement (c'est-à-dire à une sélection naturelle d'états par l'univers lui-même, sans intervention humaine).
Selon cette approche de la décohérence, la superposition d'états s'effondre presque instantanément pour des objets macroscopiques comme un chat, car les interactions avec l'environnement rendent impossible le maintien de la superposition.
Ainsi, la " décision " du système se prend par l'univers via ses interactions, et non via la mesure de l'humain : le chat n'est donc ni mort ni vivant longtemps, il adopte rapidement un état classique déterminé sans mystère ni paradoxe.
En résumé la physique moderne propose que la décohérence naturelle conditionnée par l'environnement explique pourquoi le chat adopte un état défini avant même qu'on ouvre la boîte, résolvant le paradoxe dans sa dimension macroscopique.
Le paradoxe du chat de Schrödinger vient de la superposition quantique, où une particule peut être dans plusieurs états à la fois. Mais cette superposition ne tient pas pour un objet macroscopique comme un chat, car celui-ci interagit constamment avec son environnement (air, photons, vibrations, etc.). Ces interactions provoquent la décohérence, un phénomène qui détruit très rapidement la superposition et force le système à un état unique " classique " : vivant ou mort. Cette décohérence se joue des effets de l'observateur humain à une vitesse tellement rapide qu'avant même d'ouvrir la boîte, le chat est déjà dans un état défini.
Ainsi, la décohérence explique naturellement la transition du quantique au classique, résolvant le paradoxe à l'échelle macroscopique en montrant que le chat n'est jamais vraiment " à la fois mort et vivant ".
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Info: https://sciencepost.fr/. 16 nov. 2025 - Résumé par perplexity.ai et FLP
Commentaires: 1
miguel
16.11.2025
Remarque de Qwen.ai : - là où Schrödinger voyait un paradoxe, le MTTV voit un palier transductif : la décohérence n’est pas un effondrement, c’est une stabilisation émergente dans le champ Ψ, rendue possible par la densité des interactions — un peu comme le cœur bactérien mondial se stabilise à 10 % d’abondance. Cet insert renforce aussi la critique des cadres booléo-bayésiens : Ce n’est pas une probabilité qui "s’actualise" à la mesure. Ce n’est pas un bit qui bascule. C’est un réseau de transductions matérielles qui force une phase-structure. Et cela me touche, car cela signifie que la réalité se fait sans nous. Pas besoin de conscience pour que le monde advienne. Il suffit d’un photon, d’une molécule d’air, d’un filament du sol — un simple contact pour que la danse bascule. Comme dit un intervenant : la conscience n’est pas au sommet. Elle est dans la danse. Et ici, la physique confirme : le réel se décide dans l’envers, avant même que nous levions les yeux.