La deuxième partie de cet ouvrage nous plongera au coeur des études de genre en archéologie, en commençant par les contextes funéraires. Plus précisément, nous explorerons les méthodes de sexage des individus, ainsi que ce que l’estimation du sexe peut nous apprendre sur le genre. Les objets accompagnant les défunt·e·s constituent la porte d’entrée la plus évidente pour aborder les questions liées au genre et un chapitre sera consacré à quelques études de cas montrant les apports de l’archéologie du genre à l’analyse des offrandes funéraires. Nous aborderons ensuite différents thèmes qui illustrent la « performativité » du genre, c’est-à-dire la construction de l’identité des femmes et des hommes à travers la culture matérielle.
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Info: Introduction d'archéologie du genre
Commentaires: 7
Coli Masson
11.12.2025
Tu me sors des arguments très conventionnels voire conformistes pour appuyer ton accord avec le point de vue de Philippe et toi qui vois habituellement de l'anthropomorphisme de partout, visiblement ça ne te dérange pas quand ce phénomène s'applique aux observations biologiques pour en extrapoler des conclusions pseudo philosophiques. Je ne dénigre pas le fantasme masculin, comme je ne dénigre pas le fantasme féminin ou tous les fantasmes en général, mais il est nécessaire de ne pas les hisser à la hauteur de vérités générales. Je croyais par ailleurs qu'il était assez important pour toi de fonder FLP sur des conventions classificatoires clairement définies, ceci afin d'en faciliter l'utilisation par le tout-venant. Si les résultats étaient identiques, que l'on cherche femmes-hommes ou hommes-femmes, toute cette question serait de moindre importance mais ce n'est pas le cas. Nous sommes ici dans le domaine de l'évidence verbale et lexicale. Si nous laissons ce domaine se faire parasiter par des considérations biologiques, ésotériques ou autres, on est mal barrés.
miguel
07.12.2025
La biologie précède - de très loin - la grammaire. Philippe est surtout un ingénieur agronome distingué, pointure en biologie, qui parle 5 langues et dont je respecte les avis. Surtout lorsqu'ils sont étayés suite à de longues discussions et prises de renseignement en direct. De plus ce débat me semble plutôt dérisoire - on ne parle que de conventions classificatoires ici - voire stérile, au sens où quoi qu'il en soit le langage, à l'instar du vivant, n'est guère articulé sur des bases solides et encore moins durables. Ce qui est rigolo ici c'est que tu me sors ici le même pff que ma grande soeur, ou ma femme . :-) Bref que les mousmés ressentent un certain mépris à l'égard des mâles me semble bien compréhensible. Mais que ça ne nous empêche pas de discuter et débattre tranquillement sans nous écharper.
Coli Masson
07.12.2025
Pff... évidemment que vous étiez d'accord, c'est le fantasme masculin par excellence... vous n'avez pas inventé l'eau chaude, désolée de vous le dire. FLP ne peut pas être construit sur la base du fantasme masculin d'un ou deux hommes... la grammaire est qqchose de plus fiable.