Ces lois [trouvées dans le rêve], il [Freud] les rappelle, il les énumère, il les articule, il les reconnaît dans la structure du trait d’esprit :
– ce sont les lois de la condensation,
– ce sont les lois du déplacement.
[…] Mais peu importe d’ailleurs de les nommer, le nerf de ce qu’il apporte, la clef de son analyse est cette reconnaissance de lois structurales communes : à ceci se reconnaît qu’un processus - comme il s’exprime - a été attiré dans l’inconscient. C’est ce qui est structuré selon les lois, structuré selon ces types. C’est de cela qu’il s’agit quand il s’agit de l’inconscient.
Que se passe-t-il ? Il se passe au niveau de ce que je vous enseigne, que nous sommes en état maintenant, c’est-à-dire après FREUD, de reconnaître cet événement d’autant plus démonstratif qu’il a vraiment tout pour surprendre. Que ces lois - cette structure de l’inconscient, ce à quoi se reconnaît un phénomène comme appartenant aux formations de l’inconscient - soient strictement identifiables, recouvrent, et je dirai même plus : recouvrent d’une façon exhaustive, ce que l’analyse linguistique nous permet de repérer comme étant les modes de formation essentiels du sens en tant que ce sens est engendré par les combinaisons du signifiant.
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Info: 20 novembre 1957
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