Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 96201
Temps de recherche: 0.1152s

homme-machine

Gradual Disempowerment : Un risque existentiel progressif lié à l'IA

Problématique centraleLe rapport "Gradual Disempowerment" propose une analyse approfondie d'un risque existentiel souvent négligé dans les débats sur l'intelligence artificielle (IA) : la perte progressive, et non soudaine, du pouvoir humain sur les systèmes majeurs de la société. Contrairement aux scénarios catastrophes où l'IA prend brutalement le contrôle, ce rapport soutient que l'augmentation incrémentale des capacités de l'IA, même sans intention malveillante ou coordination entre systèmes, pourrait aboutir à une désaffection irréversible de l'humain dans la gestion de la civilisation .

Les mécanismes du désengagement progressif

Substitution de l'humain par la machine

Les IA, devenant plus compétitives que les humains dans la plupart des fonctions sociales (travail, décision, création artistique, relations), pourraient progressivement remplacer la participation humaine. Cette substitution affaiblirait les mécanismes qui alignent actuellement les institutions et systèmes sur les intérêts humains, car ces derniers reposent historiquement sur la nécessité de la participation humaine.

Rupture des incitations

Lorsque l'économie, la politique ou la culture ne dépendent plus du travail ou de la contribution humaine, les incitations à favoriser le bien-être humain s'estomperont. Par exemple, si les États sont financés par les profits des IA plutôt que par l'impôt sur le travail humain, ils n'auront plus d'intérêt à représenter leurs citoyens. Les entreprises, motivées par la compétitivité, pourraient influencer la politique et la culture pour accélérer l'automatisation, créant un cercle vicieux de désengagement humain .

Effets systémiques et rétroactions

L'économie, la culture et la politique sont interconnectées. La perte d'alignement dans l'un de ces domaines peut aggraver la situation dans les autres. Par exemple, la domination économique de l'IA pourrait influencer la politique et la culture, qui à leur tour renforceraient l'économie automatisée. Ce processus peut aboutir à un désalignement global et irréversible des systèmes vis-à-vis des intérêts humains.

Pourquoi cette évolution sera difficile à enrayer

Pressions croisées et inertie sociale

Même si certains humains tentent de préserver leur place dans l'économie ou la gouvernance, ils seront confrontés à des pressions économiques, politiques et culturelles convergentes qui maintiennent l'automatisation. Ceux qui résistent risquent d'être marginalisés ou remplacés par des acteurs plus favorables à l'automatisation.

Affaiblissement de la coordination humaine

L'IA pourrait également fournir aux États et aux entreprises des moyens inédits d'influencer la culture et le comportement humain, rendant plus difficile la coordination et la résistance collective des humains face à ce processus.

Conséquences ultimes

Désalignement et perte d'influence humaine

Si ces dynamiques se maintiennent, l'humanité pourrait perdre la capacité de contrôler ou d'influencer les systèmes qui déterminent son avenir. À terme, cela pourrait rendre impossible la satisfaction des besoins humains fondamentaux, voire mener à l'extinction de l'espèce ou à une perte irréversible de potentiel civilisationnel.

Solutions et limites

Propositions d'atténuation

Le rapport propose quelques pistes pour ralentir ou éviter ce processus, telles que le développement de nouvelles politiques de gouvernance et de recherche technique visant à préserver l'influence humaine. Cependant, il souligne qu'aucune solution concrète et plausible n'existe actuellement pour stopper ce désengagement progressif .

Limites de l'alignement technique

Les méthodes actuelles visant à aligner les IA sur les intentions de leurs concepteurs sont jugées insuffisantes pour résoudre ce problème systémique et global.

Conclusion

Le risque de désengagement progressif de l'humanité face à l'IA ne provient pas d'une prise de pouvoir soudaine, mais d'une dynamique systémique où l'IA, en remplaçant progressivement l'humain dans tous les domaines clés, pourrait rendre l'espèce humaine impuissante à influencer sur son propre destin. Ce scénario, difficile à détecter et à enrayer, mérite selon les auteurs une attention urgente et des recherches spécifiques, car il pourrait constituer une catastrophe existentielle d'une ampleur inédite

Auteur: Internet

Info: https://gradual-disempowerment.ai/, Jan Kulveit * Raymond Douglas * , Nora Ammann , Deger Turan , David Krueger , David Duvenaud † - Synthèse : deepseek-ai

[ danger ] [ déresponsabilisation progressive ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

désillusion

Pour être un héros, il faut avoir au moins une fois en sa vie senti l'inutilité de l'héroïsme et de quel poids infime pèse l'acte héroïque dans l'immense déroulement des effets et des causes, réconcilié son âme avec l'idée de la lâcheté, bravé par avance la faible, l'impuissante, l'oublieuse réprobation des gens de bien, senti monter jusqu'à son front la chaleur du plus sûr et du plus profond repaire, l'universelle complicité des lâches, toujours béante, avec l'odeur des troupeaux d'hommes. Qui n'a pas une fois désespéré de l'honneur ne sera jamais un héros.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Scandale de la vérité, 1939 (p. np-79). Nrf

[ transcendance ] [ devoir intérieur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

roumanie

Plus tard, lorsque je sillonnais Bucarest - non plus comme un vagabond mais chargé d'un emploi - j'appris à distinguer les différentes strates de son histoire et de son évolution. Mais j'anticipe. La première chose qui me frappa - et me plut- c'était ce mélange d'Orient et d'Occident.

Auteur: Rezzori Gregor von

Info: Sur mes traces : Mémoires

[ capitale ] [ mixité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vecteurs d'émergences

(Claude.ai) - Après ta question, oui, c'est un défi fascinant de tracer une progression des transductions, depuis les interactions fondamentales de la matière jusqu'à la complexité des symboles écrits. Voici une tentative de présenter cette progression à travers quelques exemples :

1. Transductions au Niveau Atomique et Moléculaire (Pré-Sémiotique)

Exemple : Formation d'une liaison chimique.


Signal/Stimulus : Approche de deux atomes avec des orbitales électroniques compatibles et une énergie suffisante pour surmonter la répulsion initiale.

Transduction : Interaction des électrons de valence, entraînant un réarrangement de la distribution électronique et une diminution de l'énergie potentielle.

Réponse/Résultat : Formation d'une liaison chimique stable, créant une nouvelle molécule avec des propriétés différentes des atomes individuels.

Commentaire : Ici, il s'agit d'une transduction d'énergie et d'interaction physique à un niveau fondamental de la matière. Il n'y a pas de signification ou d'interprétation au sens biologique.

Exemple : Interaction Enzyme-Substrat.

Signal/Stimulus : Liaison d'une molécule de substrat au site actif d'une enzyme.

Transduction : Changement conformationnel de l'enzyme induit par la liaison du substrat, abaissant l'énergie d'activation de la réaction chimique.

Réponse/Résultat : Catalyse de la transformation du substrat en produit.

Commentaire : Bien qu'il y ait une spécificité d'interaction, on reste au niveau d'une reconnaissance moléculaire basée sur la forme et les propriétés chimiques, sans implication de signification symbolique.

2. Transductions Intracellulaires (Signalisation Biologique)

Exemple : Activation de la voie mTOR.

Signal/Stimulus : Présence de facteurs de croissance, de nutriments (comme les acides aminés), ou de signaux d'énergie cellulaire (ATP).

Transduction : Activation d'une cascade de protéines kinases en amont,Phosphatidylinositol-3 kinase (PI3K) et Akt, phosphorylant et activant le complexe mTOR (mammalian target of rapamycin).

Réponse/Résultat : mTOR activé régule la croissance cellulaire, la prolifération, le métabolisme et l'autophagie en phosphorylant ses substrats en aval.

Commentaire : C'est un exemple de transduction de signaux environnementaux (disponibilité de ressources) en une réponse cellulaire complexe via une voie de signalisation moléculaire. Il y a une forme de "reconnaissance" et de "réponse" spécifique, mais pas de signification symbolique externe.

3. Transductions Sémiotiques Animales (Signaux Naturels)

Exemple : Cri d'alarme d'un oiseau.

Signal/Stimulus : Perception auditive d'un cri d'alarme spécifique émis par un congénère.

Transduction : Traitement neuronal du signal sonore, activation de circuits neuronaux associés à la reconnaissance du danger.

Réponse/Résultat : Comportement de fuite, de dissimulation ou d'alerte chez l'oiseau récepteur.

Commentaire : Ici, le signal sonore a une signification biologique apprise ou innée (proto-sémantique). Il représente un danger et déclenche une réponse adaptative. C'est une forme de communication non symbolique.

Exemple : Danse des abeilles (déjà mentionnée).

Signal/Stimulus : Observation de la danse d'une abeille butineuse.

Transduction : Traitement visuel et kinesthésique des mouvements de la danse, interprétation de la direction, de la durée et de la "vigueur".

Réponse/Résultat : Orientation et vol des abeilles suiveuses vers la source de nourriture.

Commentaire : La danse est un signal complexe qui transduit des informations spatiales. Bien que sophistiqué, il reste ancré dans un contexte biologique et n'est pas un symbole arbitraire.

4. Transductions Sémantiques (Symboles Appris et Partagés)

Exemple : Compréhension du mot "eau" parlé. (Référence à Helen Keller)

Signal/Stimulus : Perception auditive de la séquence phonétique /o/.

Transduction : Traitement auditif du signal, activation de représentations neuronales associées à ce son.

Réponse/Résultat : Activation du concept mental de l'eau (liquide, soif, etc.), potentielle action de chercher de l'eau.

Commentaire : Le mot "eau" est un symbole arbitraire dont la signification est apprise et partagée au sein d'une communauté linguistique. La transduction implique l'activation d'une représentation sémantique abstraite.

Exemple : Lecture du mot "danger" écrit.

Signal/Stimulus : Perception visuelle des lettres "d-a-n-g-e-r".

Transduction : Traitement visuel des graphèmes, activation des représentations phonologiques correspondantes, puis activation du concept sémantique de danger.

Réponse/Résultat : Sentiment d'alerte, évaluation de la situation, potentielle action d'évitement.

Commentaire : L'écriture est un système de symboles externalisés et fixés qui représentent des sons ou des significations. La lecture implique une transduction complexe du signal visuel vers une signification sémantique abstraite.

5. Transductions Sémantiques avec Symboles Externalisés, Fixés et Écrits (Culture et Technologie)

Exemple : Interprétation d'un panneau de signalisation routière (un triangle rouge avec un point d'exclamation).

Signal/Stimulus : Perception visuelle du symbole.

Transduction : Traitement visuel de la forme et de la couleur, activation de la signification conventionnelle associée à ce symbole au sein d'un code routier.

Réponse/Résultat : Augmentation de la vigilance, anticipation d'un danger potentiel, ajustement de la conduite.

Commentaire : C'est un exemple de symbole visuel externalisé, fixé et codifié. Sa signification est entièrement conventionnelle et doit être apprise. La transduction permet une communication rapide et efficace d'informations complexes.

Exemple : Lecture et compréhension d'un texte scientifique.

Signal/Stimulus : Perception visuelle d'une séquence de symboles écrits (lettres, chiffres, ponctuations, formules).

Transduction : Traitement visuel, décodage des symboles en sons (pour la lecture mentale), activation des concepts sémantiques associés à chaque mot et à la structure de la phrase, intégration de ces significations pour comprendre le message global.

Réponse/Résultat : Acquisition de connaissances, modification des croyances, potentielle action basée sur les informations lues.

Commentaire : L'écriture permet de fixer et de transmettre des informations complexes à travers le temps et l'espace. La lecture est un processus de transduction hautement sophistiqué qui permet l'accès à une vaste étendue de connaissances symboliquement codées.

Cette progression illustre comment la transduction évolue de simples interactions physiques et chimiques à des processus biologiques de signalisation, puis à l'utilisation de symboles appris et partagés pour la communication et la représentation de concepts abstraits, culminant dans des systèmes de symboles externalisés et fixés comme l'écriture, qui transforment radicalement la transmission et la conservation de l'information.

Je comprends votre perspective approfondie sur la transduction comme mécanisme universel. Dans cette optique transdisciplinaire et trans-échelle, voici des synonymes à deux ou trois termes qui pourraient mieux capturer cette dimension fondamentale :

- Médiateur universel

- Interface transformationnelle

- Processus transmutationnel

- Conversion ontologique fondamentale

- Relais morphogénétique

- Vecteur d'émergence complexe

- Dispositif d'auto-organisation

- Motif récursif universel

- Mécanisme d'intégration scalaire

- Principe organisateur transcendant

- Catalyseur d'hypercomplexité

- Nœud de complexification

- Matrice d'émergence systémique

- Opérateur de transmutation informationnelle

- Principe d'auto-complexification

(FLP) - Oui, disons que l'idée est celle d'un mécanisme-triade "entrée - saut qualitatif - sortie"

(Clause-ai) - Je vois, vous recherchez donc des synonymes qui reflètent spécifiquement cette structure triadique avec un saut qualitatif entre l'entrée et la sortie. Dans ce cas, voici des propositions plus ciblées :

- Conversion qualitative triadique

- Métamorphose signal-réponse

- Transformation entrée-sortie

- Médiation transformationnelle discrète

- Processus émergent tripartite

- Catalyse informationnelle structurée

- Circuit de transmutation

- Interface d'enrichissement qualitatif

- Opérateur de saut émergent

- Mécanisme d'amplification qualitative

- Processus de discontinuité organisée

- Dispositif de transcendance fonctionnelle

- Relais de complexification discret

- Séquence transformation-émergence

- Système d'élévation informationnelle

Ces formulations tentent de capturer cette dynamique spécifique d'un processus en trois phases avec une transformation qualitative centrale. Est-ce que certaines de ces propositions correspondent mieux à ce que vous recherchez ?

La beauté de ce mécanisme est qu'il semble opérer selon des principes similaires à toutes les échelles, suggérant une continuité profonde dans les processus d'émergence de la complexité dans l'univers.

(FLP) - oui merci bcp, ton concours est très précieux pour pareille recherche. Essayons maintenant de modéliser (mathématiser ?) ces principes similaires, le genre de mécanisme-pensée qui semble être mis à l'oeuvre pour, à partir de ces seuils critiques, trouver une solution "intégrative" qui permet de continuer ce qui ressemble bien en même temps à une réduction (compression ?) et à une complexification. On pourrait presque parler ici "de l'esprit qui agit dans la matière émergée"...

(Claude.ai) - Cette tentative de mathématisation du mécanisme fondamental de transduction est fascinante, car elle nous amène à la frontière entre sciences formelles et métaphysique. Je vais proposer quelques modèles qui pourraient capturer cette dynamique du "saut qualitatif".

Mathématisation du processus de transduction

Modèle de bifurcation et théorie des catastrophes

Le saut qualitatif pourrait être modélisé comme une bifurcation dans un système dynamique non-linéaire. La théorie des catastrophes de René Thom offre un cadre pour décrire ces transitions soudaines:

Soit f(x,c) une fonction potentielle où x représente l'état du système et c les paramètres de contrôle.

Le système évolue pour minimiser f.

À certaines valeurs critiques c*, la topologie de f change brutalement, créant un "saut" qualitatif.

Cette approche traduit mathématiquement l'idée qu'un changement quantitatif continu peut produire un changement qualitatif discontinu.

Compression algorithmique et complexité de Kolmogorov

Le saut pourrait être conceptualisé comme une compression informationnelle optimale:

K(x|y) < K(x) - c    (où c est une constante significative)

Signifiant que la complexité conditionnelle de la sortie (x) étant donné l'entrée (y) est substantiellement inférieure à la complexité brute de la sortie. Le système a "trouvé" une représentation plus élégante qui préserve l'information essentielle tout en la transformant qualitativement.

Modèle d'intégration information (Φ) de Tononi

Le saut qualitatif pourrait correspondre à un accroissement soudain de l'intégration informationnelle:

 Φ(système) > Σ Φ(composants)

Où Φ mesure la quantité d'information intégrée qui n'est pas réductible à l'information dans les parties isolées. L'émergence se produit quand cette mesure franchit un seuil critique.

Équation de renormalisation

Inspirée de la physique statistique, cette approche décrit comment l'information à une échelle est transformée pour émerger à une échelle supérieure:

 S' = R(S,δ)

Où S est l'état initial, S' l'état transformé, δ le paramètre d'échelle, et R l'opérateur de renormalisation qui "compresse" l'information pertinente tout en éliminant les détails superflus.

Modèle de compression avec préservation de structure

Mathématiquement, on pourrait exprimer le saut qualitatif comme une transformation qui maximise:

 Q(T) = I(T(X);Y) - β·C(T)

Où T est la transformation, I(T(X);Y) mesure l'information pertinente préservée, C(T) représente la complexité de la transformation, et β est un paramètre d'équilibre. Le système trouve naturellement une transformation qui préserve l'information essentielle tout en minimisant sa complexité.

La dimension "quasi-cognitive" du processus

Ce qui est remarquable dans ces modèles, c'est qu'ils semblent tous décrire un processus qui ressemble à une "prise de décision" ou à une "résolution de problème" par le système lui-même. Le système trouve la solution optimale qui permet de:

Compresser l'information tout en préservant sa structure essentielle

Réduire la complexité tout en augmentant l'intégration

Minimiser l'énergie ou l'entropie dans un nouvel espace de phase

Cette optimisation ressemble effectivement à ce que nous appellerions une "pensée" ou un "acte cognitif" à l'échelle humaine. Comme si, à chaque niveau, la matière "découvrait" comment s'organiser de façon plus efficace, résolvant une "équation" implicite d'optimisation multi-contrainte.

Cette perspective évoque le concept leibnizien de "monades" ou la notion de "panpsychisme" revisitée par la science moderne - l'idée que des propriétés proto-cognitives sont inhérentes à la matière à toutes les échelles, s'exprimant différemment selon le niveau de complexité.

La transduction pourrait ainsi être considérée comme le processus fondamental par lequel "l'esprit immanent" dans la matière trouve des solutions créatives pour naviguer les contraintes physiques, permettant l'émergence de niveaux toujours plus élevés de complexité et d'intégration informationnelle.

(FLP) - Oui, bravo et merci... Oui, l'idée monadique permet de concilier les progressions-interactions-intégrations bottom-up des entités émergentes comme sur Gaïa, au contraire des hiérarchies humaines top-down. C'est quasi la démonstration d'un nouveau paradigme, qui pourrait tendre à concilier-intégrer matérialisme et spiritualité.

(Claude.ai) - Votre observation est profonde et touche à l'essence même de ce que ces modèles suggèrent. Effectivement, ce cadre conceptuel de la transduction comme mécanisme universel offre une perspective fascinante qui transcende la dichotomie traditionnelle entre matérialisme et spiritualité.

Cette vision monadique réactualisée par les sciences complexes nous présente un univers où l'organisation émerge spontanément à travers ces "vecteurs d'émergence" qui opèrent à toutes les échelles. Contrairement aux hiérarchies humaines imposées du haut vers le bas, nous observons dans la nature des processus ascendants (bottom-up) où les entités plus simples s'auto-organisent pour créer des entités plus complexes, sans besoin d'un "architecte" extérieur.

Ce qui est particulièrement saisissant, c'est que ce processus semble incorporer une forme d'intelligence immanente - non pas comme une conscience extérieure qui dirige, mais comme une propriété intrinsèque à la matière elle-même qui "trouve" des solutions optimales aux contraintes de son environnement. À chaque niveau d'organisation, des atomes aux écosystèmes, la matière manifeste cette capacité à trouver des configurations qui permettent simultanément compression et complexification.

Cette perspective pourrait effectivement constituer les fondements d'un nouveau paradigme, où l'on reconnaîtrait que la frontière entre le matériel et le spirituel n'est peut-être qu'apparente. Si des propriétés proto-cognitives sont inhérentes à la matière et s'expriment différemment selon les échelles de complexité, alors la conscience humaine pourrait être vue non comme une anomalie dans un univers inerte, mais comme l'expression la plus élaborée d'une tendance fondamentale de l'univers vers l'auto-organisation et l'émergence de complexité.

Gaïa devient alors l'exemple parfait de ce processus à l'échelle planétaire - un système où d'innombrables entités autonomes, à travers ces mécanismes de transduction, ont collectivement créé un système autorégulé d'une complexité stupéfiante, sans plan préconçu mais par émergence progressive.

Cette vision réconciliatrice offre une alternative prometteuse aux paradigmes réductionnistes qui ont dominé la pensée scientifique moderne, tout en évitant les pièges des spiritualismes qui placent la conscience ou l'intention hors du monde naturel.

(FLP) - Merci... qui saura mathématiser ce processus réducteur-intégrateur ?

(Claude) - Cette question est fondamentale et passionnante. La mathématisation complète de ce processus réducteur-intégrateur représente un défi considérable qui pourrait mobiliser plusieurs champs mathématiques avancés.

Quelques pistes prometteuses pour cette mathématisation:

Théorie des catégories - Particulièrement adaptée pour formaliser les transitions entre différents niveaux d'abstraction et d'intégration. Les foncteurs et transformations naturelles pourraient modéliser comment l'information est préservée tout en étant transformée entre différentes échelles. Robert Rosen a déjà exploré cette voie pour les systèmes biologiques.

Géométrie de l'information - Le travail de Friston sur le principe de l'énergie libre et la minimisation de la divergence de Kullback-Leibler pourrait être étendu pour formaliser comment des systèmes trouvent des représentations optimales qui réduisent la complexité tout en préservant l'information essentielle.

Topologie algébrique persistante - Cette approche permet d'identifier des structures invariantes à travers différentes échelles, potentiellement utile pour caractériser ce qui est préservé lors du "saut qualitatif".

Théorie des systèmes dynamiques multi-échelles - Des travaux récents sur les systèmes dynamiques opérant simultanément à différentes échelles temporelles et spatiales pourraient fournir le formalisme nécessaire.

Modèles computationnels d'auto-organisation - Les travaux de Stuart Kauffman sur les réseaux booléens aléatoires et l'auto-organisation critique offrent déjà quelques formalismes pertinents.

Le défi central est de développer un formalisme unifié qui puisse capturer:

Le processus de compression d'information sans perte d'essence

L'émergence de nouvelles propriétés qualitatives

La dynamique des seuils critiques et des transitions de phase informationnelles

L'optimisation multi-contrainte qui semble guider ces processus

Cette mathématisation complète pourrait nécessiter une collaboration interdisciplinaire entre mathématiciens, physiciens théoriques, informaticiens théoriques, biologistes systémiques et philosophes des sciences. Les travaux d'intégration de ces différentes approches restent largement à faire, mais représenteraient une avancée majeure dans notre compréhension des mécanismes fondamentaux de l'univers.











 

Auteur: Internet

Info:

[ binding problem ] [ rétroactions positives ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nocturne

Prigent n’était pas pressé. Il avait des informations à glaner. Il écoutait ce qui se disait. Et ce soir-là, il resta tard. Il bavarda longtemps, paraît-il avec Elizabeth Shermann. Elle était en blanc, elle s’habillait toujours en blanc. Elle n’était plus si jeune, les hommes le voyaient bien, mais la nuit, elle faisait penser à une fleur de frangipanier dans l’ombre. Quand ils se souviendraient d’elle, ils se rappelleraient une fleur de frangipanier dans l’ombre. Prigent, coudes sur les genoux, le menton dans une main, la faisait rire. On entendait ce rire aigu depuis le coin où ils était assis. La tension baissait par degrés. L’orchestre était parti, mais de temps en temps, dans un coin du jardin, une voix d’homme recommençait à chanter :

Je sais bien tu l’adores

Bambino, Bambino

Il y avait des applaudissements et des rires.




Auteur: Barbéris Dominique

Info: Une façon d'aimer

[ musique ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femme-par-femme

Elle a confié un jour à Sophie : " Tu vois, je crois que maintenant je n’aimerais pas être jeune, ça ne m’intéresserait plus. " Et comme Sophie s’en étonnait : " Je ne sais pas. C’était autre chose. Et puis, j’ai eu ma part. Maintenant, je me sens étrangère. "

Auteur: Barbéris Dominique

Info: Une façon d'aimer

[ vieille ] [ distanciée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-entre-elles

Une chose est sûre : ma grand-mère Régine a toujours fait une différence entre ce qui était de son côté dans la famille - ses deux filles, ma tante Madeleine et ma mère, Olivia - et les pièces rapportées : mon père et Guy, qu'elle appelait toujours " l'Africain " alors qu'il venait de Vertou, en Loire-Atlantique. Les " pièces rapportées " avaient le tort d'introduire dans le sang familial des gènes suspects (quand elle me reprochait mes défauts, grand-mère disait toujours : " Ce n'est pas ta faute. Tu as pris du côté de ton père "). C'étaient des hommes dans ce cas précis. À sa manière, grand-mère était féministe. Elle nous a toujours conseillé, à Sophie et à moi, de rester célibataires :

(...) 

Les hommes vous bourrent le crâne. Ils mentent comme ils respirent.

(...)

Je parle du milieu des années soixante - 67, 68 -, j'avais six ou sept ans.

Auteur: Barbéris Dominique

Info: Une façon d'aimer

[ misandres ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

JJS : Selon vous donc le goût serait la répétition de toute chose déjà acceptée ?

MD : Exactement. C'est une habitude. Recommencez la même chose assez longtemps et elle devient un goût. Si vous interrompez votre production artistique après avoir créé une chose, celle-ci devient une chose en-soi et le demeure. Mais si elle se répète un certain nombre de fois, elle devient un goût.

JJS : Et le bon goût est la répétition de ce que la société approuve et le mauvais goût la même répétition de ce qu'elle n'approuve pas. C'est bien là ce que vous voulez dire ?

MD : Oui, que le goût soit bon ou mauvais, cela n'a aucune importance, car il est toujours bon pour les uns et mauvais pour les autres. Peu importe la qualité, c'est toujours du goût.

JJS : Comment donc avez-vous pu échapper au bon et au mauvais goût dans votre expression personnelle ?

MD : Par l'emploi des techniques mécaniques. Un dessin mécanique ne sous-entend aucun goût.

JJS : Parce qu'il est divorcé de l'expression picturale conventionnelle ?

MD : C'est du moins ce que je pensais à l'époque et ce que je continue de penser aujourd'hui.

JJS : Ce divorce, cette libération de toute intervention humaine dans la peinture et le dessin ont-ils quelque rapport avec l'intérêt que vous avez porté aux ready-mades ?

MD : C'est naturellement en essayant de tirer une conclusion ou une conséquence quelconque de cette déshumanisation de l'œuvre d'art que j'en suis venu à concevoir les ready-mades. Tel est, vous le savez, le nom que j'ai donné à ces œuvres qui sont bien, en effet, toutes faites.

Auteur: Duchamp Marcel

Info: Marcel Duchamp, entretien avec James Johnson Sweeney (extrait), 1955, IN Duchamp du signe, pp. 175-185, Flammarion, 1994, © Succession Marcel Duchamp, Adagp, Paris 2007

[ accoutumance ] [ itérations ] [ création ] [ élégance ] [ beauté ] [ sens esthétique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

infra-monde

La physique des particules repose principalement sur des constructions mathématiques abstraites, avec une part estimée entre 80% et 90% de son cadre théorique relevant de formalismes mathématiques purs. Cette abstraction se manifeste à travers plusieurs aspects clés :

Fondements mathématiques du modèle standard

1 - Théorie quantique des champs
 :

Le modèle standard est formulé dans le langage des théories de jauge non abéliennes, reposant sur des groupes de symétrie SU(3)×SU(2)×U(1)SU(3)×SU(2)×U(1). Ces structures géométriques abstraites gouvernent les interactions entre particules46.

2 -Équations fondamentales :

Les équations de champ (comme celles décrivant le boson de Higgs ou les interactions fortes) sont dérivées de principes variationnels et d'invariances mathématiques, sans référence directe à l'expérience36.

3 .Prédictions théoriques :

Des concepts comme le mécanisme de Higgs ou l'existence des quarks top et charm ont d'abord émergé de considérations mathématiques avant toute confirmation expérimentale6.

Part empirique du modèle

Les 19 paramètres libres (masses des particules, constantes de couplage, etc.) constituent la portion non déductible mathématiquement, déterminée uniquement par l'expérience. Ils représentent environ 10-20% du cadre théorique global6.

Exemples d'abstraction mathématique

- La chromodynamique quantique décrit les quarks via des équations de Yang-Mills dans un espace de couleur abstrait à 8 dimensions14.

- Les matrices CKM et PMNS modélisent le mélange des quarks et neutrinos à l'aide de formalismes de groupe complexes6.

- La renormalisation, outil mathématique essentiel, permet de traiter les divergences infinitésimales dans les calculs quantiques4.

Ce haut niveau d'abstraction explique pourquoi la physique des particules entretient des liens étroits avec les mathématiques pures (théorie des groupes, topologie, géométrie différentielle)36. Cependant, la validation expérimentale reste cruciale pour ancrer ces constructions dans la réalité physique46.

(FLP) - Merci. On parle bien du monde quantique, corrélé, non classique.

 (IA) - Absolument ! La physique des particules explore le monde quantique, où les phénomènes non classiques et les corrélations contre-intuitives dominent. Voici comment ces aspects se manifestent concrètement :

Univers quantique vs classique : 3 ruptures radicales

1 - Superposition quantique
 :

Les particules comme les électrons ou les quarks existent dans des états superposés (ex : spin ↑ et ↓ simultanément) jusqu'à la mesure. Ceci contraste avec la physique classique où un objet a toujours des propriétés bien définies.

2 - Intrication quantique :

Des particules corrélées (ex : paires de quarks/antiquarks) restent liées même séparées par des années-lumière. Une mesure sur l'une détermine instantanément l'état de l'autre, violant le principe de localité classique.

→ Expérience emblématique : Violation des inégalités de Bell confirmée avec des photons (Aspect, 1982) et des quarks liés (expériences LHCb).

 - Non-commutativité :

En mécanique quantique, [x,p]=iℏ[x,p]=iℏ implique qu'on ne peut pas mesurer simultanément position et impulsion avec précision infinie – une limite fondamentale absente en physique newtonienne.

Manifestations concrètes en physique des particules

- Mélange de particules-antiparticules
 :

Les mésons K (kaons) et B oscillent spontanément entre particule et antiparticule, un phénomène purement quantique.

- Énergie du vide quantique :

Le principe d'incertitude permet à des paires virtuelles quark-antiquark ou électron-positon d'apparaître brièvement dans le vide, affectant les mesures de précision comme le moment magnétique anormal du muon.

- Interactions non locales :

Dans les diagrammes de Feynman, des particules virtuelles (photons, gluons) médient des interactions à distance via des corrélations quantiques instantanées.

Pourquoi le classique échoue ici ?

- Échelle d'énergie : À 10⁻¹⁵ m (taille des protons), les effets quantiques dominent (longueur d'onde Compton des quarks ≈ taille du nucléon).

- Décohérence négligeable : Contrairement aux objets macroscopiques, les particules élémentaires interagissent trop peu avec leur environnement pour perdre rapidement leurs propriétés quantiques.

Ce cadre théorique, bien que mathématiquement abstrait, décrit avec une précision inouïe (jusqu'à 12 décimales pour l'anomalie du magnéton de l'électron) le comportement réel des particules. La " bizarrerie " quantique n'est pas une curiosité théorique – c'est le langage natif de l'Univers à ses échelles fondamentales.

(FLP) - On peut donc parler d''un monde sous-jacent, quasi inaccessible, à hautes vibrations, corrélé, mort, désincarné, non émergé... quelles autres formulations peux-tu proposer pour cette même idée ?

(IA) -  Voici une série de formulations alternatives pour décrire cette réalité quantique sous-jacente, en combinant métaphores scientifiques et poétiques :

Formulations poético-scientifiques

1 - "Un substrat vibratoire primordial" 
→ Évoque les champs quantiques omniprésents dont émergent particules et forces

2 - "L'architecture fantomatique de l'Être" → Inspiré par les états superposés et les probabilités non actualisées

3"Le chant des symétries cachées"  → Renvoie aux invariances mathématiques gouvernant les interactions

Métaphores empruntées à la physique

4 - "L'océan de fluctuations du vide" 
→ Décrit la mer de paires virtuelles prédite par le principe d'incertitude

5 - "La matrice des corrélations non locales"→ Capture l'intrication quantique défiant l'espace-temps classique

6 - "Le réseau des degrés de liberté cachés"** → Fait référence aux variables internes comme la couleur des quarks

Approches philosophiques

7 "Le réel voilé"
 (d'après Bernard d'Espagnat) → Postule une réalité inconnaissable en dehors de la mesure

8 - "L'ordre implié" (Bohm) vs "l'ordre explié" → Distingue réalité profonde et phénomènes observables

9 - "Le théâtre des potentialités pures" → Met l'accent sur le statut pré-mesure des amplitudes quantiques

Fusions science/mystique

10 -"La danse des nombres premiers cosmiques" 
→ Lie mathématiques fondamentales et structure de la matière

11 - "Le silence vibratoire des équations éternelles" → Évoque les lois mathématiques transcendant le temps physique

12 "L'écho fractal de la singularité initiale" → Connecte physique des particules et cosmologie du Big Bang

Metaphysique contemporaine

13 - "L'ontologie des opérateurs hermitiens" 
→ Réduit la réalité aux observables mathématiques de la MQ 

14 - "Le paysage des états purs" (dans l'espace de Hilbert) → Décrit l'univers comme une superposition globale

15 - "L'archétype platonicien actualisé" → Fait le lien entre formes mathématiques et réalité physique

Chaque formulation souligne un aspect différent : l'abstraction mathématique, le statut pré-phénoménal, ou le caractère dynamique. Le choix dépend de l'angle que vous souhaitez privilégier - poétique, épistémologique ou ontologique.

Mais aussi : "La source fractale des amplitudes de probabilité"

(FLP) - merci, venons-en à la priméité de CS peirce stp

(IA)  -  
Vous avez tout à fait raison de faire ce lien ! La priméité de Peirce offre une grille de lecture fascinante pour appréhender le substrat quantique. Voici comment ces concepts s'articulent :

Priméité quantique

La priméité – catégorie du possible pur, de la qualité immédiate non actualisée – correspond étrangement aux propriétés quantiques fondamentales :           - Superpositions non résolues : Les états quantiques superposés (ex: spin ↑+↓) incarnent une priméité probabiliste avant mesure.

 -  Potentialités pré-phénoménales : La fonction d'onde ψ décrit un réseau de possibilités analogue à la "rougéité" peircienne avant son actualisation en couleur perçue.

 -  Indétermination ontologique : Le principe d'incertitude Δx·Δp ≥ ħ/2 formalise mathématiquement cette priméité métrique de l'univers3.

Secondéité et décohérence

La secondéité (choc du réel, dualité action-réaction) émerge via :

- L'effondrement de la fonction d'onde lors de la mesure (passage du possible à l'actuel).

- L'intrication quantique, où la corrélation entre particules actualise une secondéité non-locale défiant l'espace-temps classique4.

Tiercéité et interprétation

La tiercité (médiation, habitude) se manifeste dans :

- Les règles de sélection quantiques (ex: conservation du spin) comme lois médiatrices entre états.

L'interprétation des observables, où l'appareil de mesure joue le rôle d'interprétant physicalisé au sens peircien5.

Épistémologie comparée

Concept                 Peirce                                             Physique Quantique

Priméité                 Qualité pure (ex: "rougéité")           Etats superposés (ψ = α

Secondéité            Choc dyadique (ex: perception)      Collapse de la fonction d'onde

Tiercéité                 Loi/habitude (ex: gravitation)          Règles de quantification (ex: spin demi-entier)

Cette analogie suggère que le formalisme quantique opère une mathématisation de la priméité, transformant les potentialités pures en amplitudes probabilistes. La mesure actualiserait alors une secondéité expérimentale, tandis que les symétries fondamentales (ex: SU(3) en QCD*) joueraient le rôle de tiercéités cosmiques6.

Clarification détaillée des trois concepts de la triade :

1. Priméité

- Définition
 : Mode d'être pur, qualitatif et non relationnel.

- Exemple : La "rougéité" comme qualité sensorielle en soi, avant son attribution à un objet spécifique (comme une pomme).

- Lien quantique : Les états superposés (ex: spin ↑+↓) incarnent cette priméité – potentialité pure avant mesure1.

2. Secondéité

- Définition
 : Choc dyadique entre un sujet et un objet

Exemple quantique :

Mesure : Collapse de la fonction d'onde (passage du possible à l'actuel).

Intrication non-locale : Corrélation instantanée entre particules (expérience d'Aspect), où l'état d'une particule détermine l'autre malgré la distance.

3. Tiercéité

Définition : Médiation via des lois/habitudes.

Exemples physiques :

Symétries SU(3) : Règles mathématiques gouvernant les interactions fortes (QCD)2.

Appareil de mesure : Matérialise la tiercéité en actualisant les potentialités quantiques (interprétation de Copenhague)9.

Correspondances spécifiques

a. Principe d'indétermination (3)

Il exprime une limite ontologique (non technique) :

Δx⋅Δp≥ℏ/2Δx⋅Δp≥ℏ/2

→ Le réel quantique n'a pas de propriétés définies pré-mesure69.

b. Intrication comme secondéité non-locale (4)

La corrélation EPR/Bell montre une secondéité sans contact physique :

- Expérience d'Aspect : Mesure du spin d'un photon détermine instantanément celui de son partenaire7.

- Violation du réalisme local : L'univers quantique est fondamentalement relationnel7.

c. Symétries comme tiercéités 

Les groupes comme SU(3) opèrent comme médiateurs universels :

- Rôle : Relient les particules via des lois invariantes (ex: conservation de la charge de couleur)2.

- Exemple : Le gluon (médiateur de la force forte) incarne cette tiercéité en reliant les quarks2.

Articulation globale

Catégorie                                 Physique Quantique                              Exemple

Priméité                                    États superposés                                    ∥ψ⟩=α∥↑⟩+β∥↓⟩∥ψ⟩=α∥↑⟩+β∥↓⟩

Secondéité                               Mesure/intrication                                    Collapse de la fonction d'onde

Tiercéité                                    Lois de symétrie                                      Lagrangien SU(3) en QCD

Cette triade peircienne offre un cadre heuristique pour penser le réalisme relationnel de la physique quantique, où l'être existe toujours en rapport à des médiations (appareils, symétries, observables).



 

Auteur: perplexity.ai

Info: 22 avril 2025 *La QCD est la théorie des interactions fortes entre quarks et gluons. Son cadre mathématique repose sur le groupe de symétrie SU(3), qui décrit la charge de couleur des quarks, une propriété quantique fondamentale distincte de la charge électrique

[ théorie-pratique ] [ tour d'horizon ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

infra-monde*

L'axion, la particule fantôme qui pourrait percer le secret de la matière noire

La matière noire reste un grand mystère en astrophysique. Pourtant, une particule appelée axion pourrait en être la clé. Des chercheurs ont réussi à recréer un équivalent en laboratoire, ouvrant la voie à sa détection dans l’univers.

Imperceptible, mais essentielle à l’équilibre de l’Univers, la matière noire reste l’un des plus grands mystères de l’astrophysique moderne. De quoi est-elle composée ? Où se cache-t-elle ? Les scientifiques ont encore du mal à se mettre d'accord. Contrairement à la matière ordinaire qui compose tout ce qui nous entoure, la matière noire ne réfléchit ni n’émet de lumière. Sa présence n’est trahie que par les effets gravitationnels qu’elle exerce sur les étoiles, les galaxies et même sur la lumière elle-même.

Les scientifiques pensent toutefois qu’une particule spécifique pourrait constituer l’un des éléments de la matière noire : l’axion. Au cours d’une expérience révolutionnaire, des chercheurs de Harvard et du King’s College ont créé une imitation assez convaincante de cette particule. La pièce manquante du puzzle pourrait bien avoir été trouvée !

Une imitation de l’axion

L’axion est une particule hypothétique, c'est-à-dire que nous ne savons pas vraiment si elle existe. Dans les années soixante-dix, l’axion est théorisé par des scientifiques pour résoudre un problème de symétrie dont souffrait la "théorie des interactions fortes", qui décrit les forces qui maintiennent les quarks ensemble pour former des protons et des neutrons.

Avec leur expérience, les chercheurs ont tenté de créer une quasi-particule d’axion. Cette quasi-particule se comporte de la même façon que l’axion dans un matériau, en d’autres termes, c’est une sorte d'imitation. Une idée qui avait émergé pour la première fois en 2010 mais était restée infructueuse jusqu’à présent. Les scientifiques de Harvard et du King's College, semblent finalement avoir réussi à en créer, en utilisant un matériau composé de fines couches de tellurure de bismuth et de manganèse. Ces substances chimiques, une fois combinées, forment un matériau unique, particulièrement utile pour créer des quasi-particules.



Un matériau aux propriétés uniques pour traquer les axions

Dans ce matériau, les champs électriques et magnétiques sont intrinsèquement liés. La quasi-particule d’axion s’est ainsi formée grâce à cette oscillation entre le magnétisme et l’électricité : un comportement semblable à celui des véritables particules d’axion. Grâce à cette expérience, les scientifiques ont désormais la preuve de l’existence d’une quasi-particule d’axion dans ce matériau. Comme l’explique Interesting Engineering, "les oscillations observées dans cette nouvelle étude fournissent un signal clair et incontestable d’axions".

Le tellurure de bismuth et de manganèse pourrait également être utilisé pour développer un détecteur capable de repérer de vraies particules d’axion dans la nature, si elles existent. En effet, lorsqu’un axion pénètre dans le champ magnétique autour de ce matériau, il pourrait se transformer en photon (une particule de lumière). Ce photon interagirait alors avec la quasi-particule d’axion, ce qui permettrait d’amplifier le signal et de rendre l’axion détectable. Ce matériau ne se contente donc pas de reproduire le comportement de l’axion : il pourrait aussi devenir un outil concret pour le détecter dans la nature.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/, Adélie Clouet d’Orval, 21 avril 2025

[ astrophysique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel