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psychanalyse

Jung a construit sa psychologie sous le chef d’une finalité proclamée. Là où Freud, et encore plus Lacan à sa suite, valorisait de ce fait le "non-sens" inhérent de la vie, renvoyant le "sens" à une attitude religieuse, Jung va être amené à insister au contraire sur un sens qu’il s’agit à la fois de découvrir et de construire […].

Auteur: Agnel Aimé

Info: Le vocabulaire de Jung

[ responsabilité ] [ gourous ] [ différents ]

 

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priméité

On peut appeler divin ce qui est premier dans l’ordre de l’être et de la puissance ; quelque chose qui enveloppe et déborde tout le reste, sans que l’on y puisse échapper ; ce qui est le plus compréhensif et le plus profondément vrai ; la religion d’un homme se confondrait alors avec son attitude à l’égard de ce qu’il considère comme la vérité première.

Auteur: James William

Info: Les formes multiples de l'expérience religieuse. Essai de psychologie descriptive

[ bytié ] [ Éternel ] [ noumène ] [ inconscient ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

coquetterie spirituelle

Pour se donner un air de profondeur, d’aucuns affichent une spiritualité plutôt qu’une appartenance religieuse. On soupçonne une foi de n’être qu’un héritage familial, alors qu’une spiritualité vous prête une vie intérieure. Les simagrées de la méditation et du recueillement en jettent plus que la prière. Dites que vous fricotez avec le mystère, une indicible présence, le numineux, on oubliera que votre âme n’est qu’un fantôme dans la machine — et sans doute finirez-vous par être la dupe de cette tartuferie jouée aux autres comme à vous-même.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Lassitudes

[ attitude ] [ tendance ] [ politiquement correct ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nourriture

Dis-moi comment tu manges et je te dirais qui tu es! La façon dont vous mangez est un fidèle reflet de votre personnalité - avec ses forces et ses faiblesses -, de vos croyances, plus ou moins rationnelles, mais aussi de votre histoire familiale et personnelle. Vos comportements alimentaires trahissent encore votre adhésion à des traditions culturelles et religieuses ou votre rejet de celles-ci, votre appartenance à une communauté, un pays, une époque, une classe socio-économique. On y décèle votre parcours social, vos fidélités et vos révoltes.

Auteur: Apfeldorfer Gérard

Info: Maigrir, c'est dans la tête

[ attitude ]

 

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ouverture

Notre ignorance du cosmos est trop vaste pour défendre l'athéisme, d'un autre côté nous somme trop renseignés pour nous engager dans une religion particulière. Une troisième position, l'agnosticisme, est souvent une position inintéressante dans laquelle une personne se demande simplement si son histoire religieuse traditionnelle (par exemple, un homme avec une barbe sur un nuage) est vraie ou non. Mais avec le Possibilianisme, j'espère définir une nouvelle attitude - une position qui met l'accent sur l'exploration de nouvelles possibilités inconsidérées. Le possible, c'est d'avoir de multiples idées en tête ; sans être intéressé à s'engager dans une histoire particulière.

Auteur: Eagleman David

Info:

[ croyances ]

 

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modération

Mais s’il faut se tenir en garde contre les voies faciles, il n’est pas vrai pourtant que la vie spirituelle se confonde avec la recherche de la difficulté. Se proposer comme idéal la réalisation de certains exploits capables de gagner l’admiration des autres, ou la nôtre envers nous-mêmes, c’est méconnaître complètement l’essence de la spiritualité. L’esprit étouffe dans le laisser-aller, mais il ne vit pas d’athlétisme : il vit de charité ; or, rien ne simplifie comme l’amour, il y a donc un genre de difficultés – la complication – que l’âme fiancée de Dieu évite avec soin. Ce qui est juste est simple, ce qui est faux est compliqué. La simplicité est le signe de Dieu.

Auteur: Anonyme moine chartreux

Info: Dans "Amour et silence", éditions du Seuil, 1951, page 133

[ équilibre ] [ attitude religieuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépendance

"Ah ! c’est bon, n’est-ce pas ? d’être sous l’aile du pouvoir. On y est mieux que sous l’aile de Jésus-Christ. Car il y en a d’autres, peut-être, pour qui obéir en aveugle est une attitude doctrinale, contestable, mais du moins religieuse et sincère. Pour vous, obéir, c’est être quoi qu’il arrive la protégée du pouvoir. Du pouvoir qui vous fera abbesse. Car on veut obéir, mais c’est qu’on veut commander. Obéir aux grands, pour commander aux petits, et leur commander à sa guise. Notre liberté à nous est celle des enfants de Dieu : elle nous mène aux prisons. La vôtre est la liberté des enfants de Bélial : pouvoir faire n’importe quoi, parce qu’on le fera toujours impunément. "

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Port-Royal, page 135, éditions Gallimard, 1954

[ contrainte ] [ confort ] [ sacré vs profane ] [ religieux vs politique. ]

 
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écrivain

Celui-ci qui, au début du XVIe siècle, a fait des études médicales fort poussées [...] a écrit sous le nom d’Angelus Silesius un certain nombre de distiques des plus saisissants. Mystiques ? Ce n’est peut-être pas le terme le plus exact. Il y est question de la déité, et de ses rapports avec la créativité qui tient par essence à la parole humaine, et qui va aussi loin que la parole, jusqu’au point même où elle finit par se taire. La perspective peu orthodoxe dans laquelle Angelus Silesius s’est toujours affirmé est en fait une énigme pour les historiens de la pensée religieuse. [...]

La fin de sa vie a été troublée par les guerres dogmatiques de la Réforme et de la Contre-Réforme dans lesquelles il a pris une attitude extrêmement passionnée. Mais les livres du Pèlerin chérubinique rendent un son transparent, cristallin. C’est un des moments les plus significatifs de la méditation humaine sur l’être, un moment pour nous plus riche de résonances que La nuit obscure de saint Jean de la Croix, que tout le monde lit et personne ne comprend.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 357-358

[ résumé ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

attitude religieuse

Si donc quelqu’un, obéissant au besoin intime de son cœur, ou se sentant en accord avec les sagesses les plus anciennes de l’humanité, ou encore s’appuyant sur le fait psychologique qu’il existe des perceptions "télépathiques", voulait conclure que la psyché participe dans son tréfonds à une entité sans temps ni espace et qu’elle appartient ainsi à ce que nous appelons maladroitement et symboliquement "éternité", le raisonnement critique ne pourrait lui opposer d’autre argument que le non liquet de la science. Il aurait en outre l’avantage non méprisable de se trouver en harmonie avec un "penchant" de l’âme humaine, qui existe depuis des temps immémoriaux et est universellement répandu. Qui n’aboutit pas à cette conclusion, par scepticisme ou par rébellion contre la tradition, par manque de courage, par manque d’ampleur de son expérience psychologique, ou par une ignorance irréfléchie, aura très peu de chance de devenir un pionnier de l’esprit ; il aura par contre l’indubitable certitude de se trouver en contradiction avec les vérités de son sang. Que celles-ci soient des vérités absolues ou non, on ne pourra jamais le démontrer. Il suffit qu’elles existent comme "penchant" ; nous savons assez ce que c’est que de s’engager à la légère dans un conflit avec ces "vérités" ; c’est comme si l’on voulait se mettre consciemment au-dessus des instincts, c’est le déracinement, la désorientation, l’absurdité de la vie, quel que soit le nom donné à tous ces symptômes d’infériorité. […] S’écarter des vérités du sang conduit à l’agitation névrotique que nous connaissons aujourd’hui plus que suffisamment. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'énergétique psychique", trad. Yves Le Lay, Librairie de l'Université, Genève, 1956, pages 230-231

[ valorisation ] [ guide spirituel ] [ argumentation rationnelle ] [ bénéfices ] [ croyance personnelle ] [ inclination mystique ]

 
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philosophie politico-scientifique

Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1965, professeur au Collège de France et directeur de l'Institut Pasteur, Jacques Monod, qui s'est situé à l'avant-garde de la biologie par les travaux qu'il a menés avec André Lwoff et François Jacob sur le code génétique, déborde avec ce livre le domaine scientifique et tente de dégager de la biologie moderne des implications à la fois épistémologiques, éthiques et politiques.

Jacques Monod  part d'une distinction, à ses yeux fondamentale, entre les êtres vivants et les autres structures existantes. Les vivants sont des objets doués d'un projet, propriété qu'il appelle téléonomie. En outre, contrairement aux objets fabriqués, les êtres vivants sont des machines qui se construisent elles-mêmes et qui se reproduisent elles-mêmes de façon invariante. Le projet téléonomique fondamental d'une espèce est d'assurer à la génération suivante la transmission d'un contenu spécifique d'invariance reproductive. La distinction entre téléonomie et invariance se trouve justifiée par des considérations chimiques.

Mais le principe d'objectivité de la nature, pierre angulaire de la science, qui refuse toute explication finaliste, paraît en contradiction avec la téléonomie. Selon Jacques Monod, cette contradiction se résout si l'on fait de l'invariance la propriété primitive et de la téléonomie une propriété seconde. Cette thèse est conforme à la théorie de l'évolution sélective, qui rend compte du raffinement progressif des structures téléonomiques par des perturbations survenues dans une structure possédant déjà la propriété d'invariance. Ainsi, l'évolution apparemment orientée des espèces s'explique par un mécanisme de sélection d'une série de hasards (les mutations), mécanisme qui obéit à des lois biologiques et physico-chimiques nécessaires.

Au contraire, estime Jacques Monod, les idéologies religieuses et la plupart des systèmes philosophiques nient le hasard et font appel à un principe téléonomique universel, responsable d'une évolution cosmique qui a pour but l'épanouissement humain. Cette interprétation est également présente, selon Jacques Monod, dans le progressisme scientiste du XIXe siècle et dans le matérialisme dialectique de Marx et d'Engels.

Résolument indéterministe en ce qui concerne aussi bien l'avènement de l'homme que celui de la cellule primitive, Jacques Monod estime que l'un comme l'autre disposaient, dans la loterie de l'univers, d'une chance voisine de zéro. Cette idée, à laquelle conduit la connaissance objective, est très difficilement acceptable, parce que les hommes ont toujours eu besoin, pour dissiper leur angoisse, de croire qu'ils occupent dans les plans de la nature une place nécessaire.

Jacques Monod, dans les dernières pages, les plus célèbres de son livre, appelle l'homme contemporain à abandonner les valeurs millénaires pour adopter une éthique de la connaissance. Cette éthique définit une valeur transcendante, la connaissance vraie, et propose à l'homme de la servir. Monod y voit la seule attitude rationnelle sur laquelle s'édifierait un véritable socialisme. Emergé par hasard dans l'immensité de l'univers, l'homme peut choisir de se libérer des servitudes mensongères de l'animisme.

Auteur: Favrod Charles-Henri

Info: https://www.letemps.ch/, 27 octobre 2000 - Les grands livres du XXe siècle. "Le hasard et la nécessité" de Jacques Monod

[ univers laïc ] [ post-darwinisme ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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