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instanciation

Condenser un fait à partir de la vapeur des nuances.

Auteur: Stephenson Neal

Info: Snow Crash

[ inductive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

discerner

Percevoir consiste donc en somme à condenser des périodes énormes d’une existence infiniment diluée en quelques moments plus différenciés d’une vie plus intense et à résumer ainsi une très longue histoire. Percevoir signifie immobiliser.

Auteur: Bergson Henri

Info: Matière et mémoire : Essai sur la relation du corps à l'esprit

[ fixer ] [ focaliser ]

 

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plénitude

On peut bien piétiner l'amour, le maudire, il n'empêche que lui et lui seul nous donne le sentiment de vivre à haute altitude et de condenser dans les brefs instants où il nous enfièvre les étapes les plus précieuses d'un destin.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: La Tentation de l'innocence

 

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bipolarité

Face aux choix cruels que nous impose l’existence tels que : fromage ou dessert, moquette ou parquet, mer ou montagne, champagne ou whisky, essence ou diesel, il [Shakespeare] a préféré tout condenser en une seule alternative : "être ou ne pas être". C’est apparemment génial !

Auteur: Lacroix Grégoire

Info: Il Suffit d'une Balle

[ essence de la dualité ]

 

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nature

Le soleil allait bientôt se lever, l’air se réchauffer et se condenser en une brume de rosée étincelante, comme si la nature anticipait le jour. Ces détails avaient toujours surpris la femme. Quand elle mourrait, les petites perfections de la création lui manqueraient. Alors elle inspira longuement l’odeur de résine et de terre humide, fit un pas de côté et libéra ses intestins d’un pet bruyant, parce que l’un des avantages de la vieillesse est justement de pouvoir désacraliser la perfection de la création.

Auteur: Carrisi Donato

Info: La maison sans souvenirs

[ symbole ] [ flatulence ] [ aube ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

Sommes nous plantes d'un nouvel âge, un mécanisme de vie qui externaliserait son ADN sous forme de "connaissances", ces dernières, conservées de manière collective, constituant la matière première nomade qui permettra à l'espèce humaine de survivre plus loin, ailleurs, sur une autre planète. L'intelligence communautaire dématérialisée devenant le marqueur principal d'une ethnie planétaire de type I. Suite à cette remarque d'une très aimable lectrice qui aurai voulu reformuler ainsi : "Ne cherche-t-on pas aujourd'hui à condenser nos "connaissances" sous forme d'ADN ?"... Je dois concéder que sa formule fonctionne aussi. Avec ici des raisons d'efficacité puisque la manière dont fonctionne l'ADN pour maximiser cette efficacité de stockage des informations est tout à fait stupéfiante.

Auteur: Mg

Info: 13 mai 2019

[ civilisation humaine ]

 

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fluides

Venons-en à présent aux liquides : ceux-ci se comportent comme s'ils avaient une peau. Voilà pourquoi certains insectes sont capables de se promener sur l'eau !

En surface, les molécules d'eau se "serrent les coudes", ce que l'on appelle la tension superficielle.

Lorsque la température s'élève, les liquides se dilatent quelque peu. Les molécules, en se déplaçant plus rapidement, s'écartent en effet davantage les unes des autres.

Le mercure grimpe d'autant plus vers le haut que le liquide est chaud.

Dans le cas des liquides à l'air libre, certaines molécules peuvent vaincre les forces de cohésion et faire une percée au travers de sa surface : elles s'évaporent.

Inversement, des molécules moins énergétiques de la phase gazeuse peuvent revenir (se condenser) dans la phase liquide.

Auteur: Depovere Paul

Info: A la découverte de la chimie

[ aqua simplex ] [ chaleur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

intraduisible

Ereignis (de l'allemand) représente un concept central et complexe de la philosophie de Heidegger ; il n'a pas de traduction directe en anglais ou en français (note de FLP). On le traduit souvent par " événement " ou " appropriation ", mais ces signifiants n'en saisissent pas pleinement le sens.

L'Ereignis fait référence à l'" événement de l'être " -  moment où ce dernier émerge (entre en présence) et se révèle.

 Il ne s'agit pas d'un état statique, mais d'un événement ou d'une occurrence dynamique qui se déroule de manière continue.

L'Ereignis n'est pas quelque chose qui nous arrive, mais quelque chose auquel nous participons. Lorsque nous rencontrons quelque chose et que nous lui permettons de se révéler tel qu'il ou elle est, nous participons à la manifestation de l'Ereignis.

Ce vocable devient un concept fondamental, sinon central, de la philosophie de Heidegger dans les années 1930. Il est le "mot-directeur" de toute sa pensée à partir de cette époque.

L'Ereignis est un concept qui permet à l'être et au temps d'appartenir l'un à l'autre. C'est la connexion et la coappartenance de toutes les relations qui existent.

Ce mot veut condenser l'idée de "ce qui rend possible la différence et l'identité au cœur de l'être."

Heidegger voyait dans l'Ereignis un moyen de dépasser la métaphysique objectiviste qui avait dominé la philosophie occidentale. Il représente un changement vers la compréhension de l'être comme un événement dynamique et participatif plutôt que comme une substance ou un objet statique.

L' Ereignis est un concept complexe et difficile à appréhender. Heidegger l'a développé dans ses derniers écrits, plus "expérimentaux" et "ésotériques", qui n'étaient pas destinés à un large public. Des écrits qui utilisent un langage poétique spécialisé qui s'écarte du discours philosophique commun. Ce qui n'aide pas à comprendre ou formaliser ce concept central de la pensée de Heidegger.

De manière générale ce vocable représente un changement profond de la philosophie de Heidegger vers une compréhension plus dynamique, participative et relationnelle de l'être et de la vérité. Nous avons là une notion complexe et multiforme qui est essentielle pour comprendre la trajectoire et les derniers travaux de Heidegger.

Auteur: perplexity.ai

Info: Lorsqu'on demanda à perplexity.ai son avis sur "Les fils de la pensée" le bot donna quelques indications assez correctes, soulignant qu'il y voyait une parenté avec ce mot-idée-concept de Heidegger

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ volonté de conclure ] [ unification ] [ appartenance ] [ participation ] [ singularités interconnectées ] [ difficile définition ] [ cycles ] [ incarnations secondéités ]

 

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french kiss

Nous ne nous sommes même pas embrassés ni regardés dans les yeux. Nos lèvres se sont juste introduites par effraction dans des labyrinthes intérieurs profondément enchâssés entre nos oreilles, les ont remplis de la musique secrète des mots vicieux, les siens dans de nombreuses langues, les miens dans le goût douteux de ma seule langue, jusqu'à ce que nos langues remuent, et nos consonnes ont tourné et crissé, cliqueté plus fort, hésité, foncé plus vite, les syllabes se sont bientôt mêlées aux grognements, ou les grognements ont trouvé une prise dans des mots nouveaux, ou des mots anciens, ou des mots inventés, jusqu'à ce que nous mélangions nos chaleurs et refusions de les libérer, goûtant trop le sombre langage sur lequel nous venions de trébucher, désirant et sidérant, pas vraiment une communication, plutôt une canalisation de nos désirs balbutiés, les siens pour ce que j'en sais partis vers les Forêts Noires et les loups, les miens réintégrant brutalement une forme familière, ce grand mystère spectral dont je ne pouvais qu'entendre la forme, qui en dépit de nos désirs distincts et cris individuels continuait à nous entrainer dans des tonalités plus étrangères, notre désir commun de continuer à étreindre la brûlure alimentée par le bruit, ses hurlements stridents, les miens - je ne les entendais pas - seulement les siens, probablement en contrepoint des miens, un cri haut perché, puis un murmure chutant de manière imprévue et se changeant presque en jappement, en grognement, je ne sais pas trop, et soudain plus la moindre courbe, juste la fuite en avant, une ligne franchie où tous les sons fracturés déjà prononcés finissent par se condenser en un long mot agonisant, qui excède aisément la centaine de lettres, même le tonnerre, et anticipe l'inévitable relâchement, quand la chaleur devient enfin trop pesante, et menace de brûler, marquer, déchirer, mais suffisamment tentante pour qu'on s'y raccroche encore ne serait-ce qu'une seconde, afin d'étirer le tout, si nous le pouvons, comme si en s'approchant autant de la chaleur, en s'en enveloppant à ce point, allait se révéler... ce qui, lorsque nous nous sommes étreints, tenus, retenus, s'était finalement révélé trop, trop de quelques secondes, et impossible à refuser, et donc faisant tout exploser, frissons et tremblements, et donc tout au fond de sa gorge un millier de lettres s'écrasant en une longue chute non modulée, résonnant profondément dans mon oreille et le long du nerf auditif, un dernier sursaut de rage décrivant en détails durables la forme de choses déjà survenues.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles

[ pelle roulée ]

 

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mémorisation

Comment le cerveau sélectionne les souvenirs qu'il veut garder

C'est loin de n'être que du travail nocturne

La nuit, pendant que nous nous reposons, notre cerveau s'active. Il trie les souvenirs de la journée, en stocke certains dans la mémoire à long terme, en supprime d'autres jugés inutiles. Il révise, assimile, nettoie ses toxines et sa mémoire de travail. Dormir permet aussi de reposer notre hippocampe, cette région responsable du fonctionnement de la mémoire et des apprentissages.

En bref: le cerveau travaille dur. Seulement, des chercheurs se sont récemment demandé comment ce dernier faisait pour sélectionner et organiser nos souvenirs. Dans une récente étude publiée par la revue Science, ils ont mis en évidence la façon dont notre cerveau ne les assimile pas seulement la nuit mais le fait aussi au cours de la journée. Lors de phases jugées au ralenti, il commence alors un " pré-tri " de nos souvenirs.

Par l'émission d'ondulations cérébrales, nos neurones se rassemblent et créent des ondulations dites aiguës qui viennent indiquer au cerveau les souvenirs jugés importants, ou non. Ce sont ces informations qui seront ensuite triées dans la soirée. Ces ondulations aiguës nous obligent à condenser notre collection de souvenirs pour mieux les trier par la suite.

Des pauses fondamentales

Ainsi, une fois que nous dormons, le cerveau va plus facilement découper les expériences de la journée pour venir les combiner avec d'autres, pour enfin en supprimer certaines, ou en garder d'autres, créant ainsi nos souvenirs. " De nombreuses parties de nos expériences de la veille sont découpées et liées à d'autres expériences dans l'hippocampe ", explique l'auteur principal de l'étude, György Buzsáki, professeur de neurosciences à la faculté de médecine de l'université de New York. 

Pour que le cerveau puisse correctement faire son tri en journée, il faut pouvoir lui offrir des moments de pause. Une session de jogging ou un café permettent par exemple de mieux se souvenir des connaissances ou compétences que l'on vient d'emmagasiner. Lors de ces moments, notre cerveau effectue un travail de collecte et de stockage, ce qui permet de comprendre le mécanisme par lequel tout cela s’assemble.

Au micro d'Europe 1, la neuropsychologue Sophie Chokron conseille également une courte sieste, après le déjeuner par exemple, pour reposer notre cerveau. Selon elle, lors de ces phases de suspens, " notre cerveau consolide tout ce que nous avons appris, associe des idées et renforce nos souvenirs ". Mais attention à ne pas dépasser trente minutes de sieste, détaille-t-elle: ensuite, " le cerveau est trop inactif, et donc, il y a un risque de déclin cognitif ".



 

Auteur: Internet

Info: Discover magazine - Mona Delahais - 22 mai 2024

[ mécanisée ] [ science ]

 

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