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Islam

De toute façon, le niqab n'a rien à voir avec la religion. C'est une invention récente. Un cadeau des Saoudiens.
Dans le Coran il n'est écrit nulle part qu'on doit se couvrir le visage.
Personnellement je ne connais aucune femme qui porte le niqab par conviction.
Il y en a qui le mettent parce que leur mari ou leur père les y obligent...
Mais dans beaucoup de cas, c'est pour éviter d'être emmerdées dans la rue.
Si tu ne le portes pas, il y a des hommes qui vont penser que tu es une femme facile et ils te feront des propositions.
Sinon, ils peuvent aussi t'insulter. C'est hyper désagréable.

Auteur: Riera Pedro

Info: La Voiture d'Intisar : Portrait d'une femme moderne au Yémen

[ voile ]

 

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tristesse

Assis sur le lit, je regardai mon habit neuf, qui n’avait plus de raison d’être, et le désordre de ma chambre dans l’air frais du matin.

J’avais un mal de tête violent. Je songeai à ma vie triste, sans amis, sans argent. Je ne demandais qu’à aimer, qu’à être comme tout le monde. Ce n’était pourtant pas grand’chose.

Puis, subitement, j’éclatai en sanglots.

Bientôt, je m’aperçus que je me forçais à pleurer.

Je me levai. Les larmes séchèrent sur mes joues.

J’eus la sensation désagréable qu’on éprouve quand on s’est lavé la figure et qu’on ne se l’est pas essuyée.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ division subjective ] [ intériorisation du regard extérieur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

significations voilées

[…] je regardai la nappe et la menotte de Léna… elle était plus calme, sans tremblements marqués (mais cela pouvait justement prouver que c’était elle qui avait orienté le timon !) … et les autres mains, par exemple celle de Léon, endormie, ou celle de Lucien, érotiquement non érotique, et la patte de Bouboule, rouge comme une betterave, petit poing sortant de son bras épais de vieille sorcière, ce qui provoquait un malaise envahissant…qui devenait encore plus désagréable à la vue du coude, où la rougeur mobile se transformait en golfes bleus et violets qui annonçaient d’autres zones cachées. Combinaisons compliquées, fatigantes, de mains, analogues aux combinaisons du plafond, des murs, de partout… 

Auteur: Gombrowicz Witold

Info: Dans "Cosmos", trad. Georges Sédir, éd. Denoël, 1966, page 72

[ métonymiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

A un abattement généralisé et profond, à un abattement pour ainsi dire métaphysique de son maître, l'affection d'un chien peur apporter un véritablement soulagement ; mais lorsque les raisons du tourment sont circonscrites et précises (une lettre pénible à écrire, un paiement qui arrive à échéance, une rencontre désagréable à affronter) il n'y a pas de frétillements de queue qui tiennent ; les pauvres animaux essaient, encore et encore, continuent à s'offrir à l'infini, mais rien n'y fait ; leur dévouement s'adresse à des sphères supérieures et générales de l'affection humaine et leurs propositions tombent dans le vide contre des malheurs individuels ; un chien danois à caresser ne console pas d'une couleurvre à avaler.

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Le Guépard

[ réconfort ] [ limitation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

complexe de supériorité

Quand je me reporte en arrière, à ces années d'exil, je me vois, moi, et des milliers d'autres Russes, menant une existence bizarre, mais nullement désagréable, dans l'indigence matérielle et le luxe intellectuel, parmi des étrangers parfaitement insignifiants, Allemands et Français fantomatiques, dans les villes plus ou moins illusoires desquels nous, émigrés, venions à demeurer. Ces aborigènes étaient pour l'oeil de l'esprit aussi plats et transparents que des silhouettes découpées dans de la cellophane, et bien que nous nous servions de leurs accessoires, applaudissions leurs clowns, cueillions les prunes et les pommes sur les bords de leurs routes, aucune communication réelle, riche d'humanité de cette sorte si répandue dans notre propre milieu, n'existait entre nous et eux.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Autres rivages

[ europe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

...l'orthographe, bien sûr, les lauriers du pauvre, l'orthographe irréprochable, pas une erreur. La police de l'écrit. Etre agréable à celui qui vous lit. Ne pas laisser trahir, sauf justement peut-être dans cette obsession-là, de la perfection, dans cet excessif respect de l'autorité d'en face, sinon ne pas laisser trahir l'origine populaire, et la pauvreté, la misère, non, ne pas mettre mal à l'aise celui qui vous lira. Désagréable, une lettre bourrée de fautes. Les fautes, des péchés contre les beaux mythes égalitaires. Très embarrassant, une lettre maladroite, on prend pitié, on a envie de dire non, ça y est, c'est fini, on ne voit plus que cela, les fautes, et l'on oublie tout le reste, le fond, l'idée.

Auteur: Filippetti Aurélie

Info: Les Derniers Jours de la classe ouvrière, Editions Stock 2003, p.74

[ présentation ]

 

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lâcher-prise

Qu'y a-t-il de mal à chercher l'agréable et se détourner du désagréable ? La rivière de la vie coule entre les rives de la souffrance et du plaisir. Il n'y a de problème que si le mental refuse de couler avec la vie et reste cloué aux rives. Ce que j'entends par couler avec la vie, c'est l'acceptation, laisser venir ce qui vient et laisser aller ce qui va. Ne désirez pas, n'ayez pas peur, observez le présent tel qu'il est et quand il arrive, car vous n'êtes pas ce qui arrive, mais celui à qui ça arrive. Et au fond, vous n'êtes même pas l'observateur. Vous êtes la potentialité ultime dont la conscience qui embrasse tout est la manifestation et l'expression.

Auteur: Nisargadatta Maharaj Sri

Info: Je suis, p. 19

[ prise de conscience ] [ réalisation du Soi ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par Bandini

cinéma

...nous sommes allés voir "Une Belle Fille Comme Moi" (Truffaut) au Rex, film merdeux, le contraire de ce que fait Renoir, la démagogie vulgaire et la démagogie de la vulgarité.
Vu à la télévision du caca.
Mocky est chaque fois un peu moins désagréable, mais c'est un individu brusque et assez bêta.
Le jeudi soir, dîner chez Bernadette Lafont, avec Anna Karina, Patricia Finaly, Laszlo Szabo et sa femme, l'assistante de Truffaut et un minet comédien.
Tous ces gens sont d'une sottise extraordinaire.
Vu à la TV "Salonique, Nid d'Espions (Pabst), film stupide.
Rien de plus navrant que Mandiargues disant que les pages d'André Breton seront plus tard dans les morceaux choisis de l'enseignement. Ce vieux débris n'envisage aucunement le renversement de la civilisation.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Journal 1966-1974

[ conventionnel ] [ vacherie ] [ parisianisme ]

 

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homme-animal

J’abrite dans mon cœur un visage triangulaire couleur de nuée, des yeux de raisins verts, un petit corps souple et fourré. Cet amour s’est emparé de moi, et c’est comme au premier jour. Nulle altération dans le ravissement qui me saisit chaque fois que je le vois.

Cela fait douze ans que nous vivons ensemble, lui et moi. Douze ans, et aucune dispute entre nous. Peut-être a-t-il des choses à me reprocher – des visites désagréables et que je juge obligatoires pour sa santé par exemple – mais quant à moi, non, je n’ai jamais ressenti aucun désaccord avec lui, j’ai la chance de partager la vie d’un être parfait. Cela fait douze ans que nous voguons sur un petit nuage, mon chat et moi.

Auteur: Detcherry Chantal

Info: La vie plus un chat

[ couple parfait ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insociable

Chaque fois que je dis aux gens que je suis un misanthrope, ils réagissent comme si c'était quelque chose de négatif, les idiots. Je vis à Londres, Bon sang. Vous êtes-vous promené dans Oxford Street récemment ? La misanthropie est la seule chose qui permette de s'en sortir. Ce n'est pas un trouble de la personnalité, juste une compétence.

Et ça n'a rien à voir avec le nombre. Amenez-moi dans un cottage isolé des Hébrides et j'en viendrai à mépriser le facteur, même s'il ne vient qu'une fois par an. Je ne supporte pas les autres, avec leur puanteur, leur bruit et leurs sonneries désagréables. Un jour Bill Hicks a qualifié la race humaine de "virus à godasses", et si vous me demandez s'il était excessivement dur avec les virus, je pourrais envisager une carrière de tueur en série, si le salaire n'était pas si mauvais.

Auteur: Brooker Charlie

Info: Screen Burn

 

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Ajouté à la BD par miguel