Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 132
Temps de recherche: 0.0427s

principe de nirvana

Comment cela sera-t-il, à présent que Dieu et le Diable sont devenus un ? Sont-ils convenus de mettre la vie en arrêt ? Le combat entre les opposés fait-il partie des conditions indispensables de l’existence ? Et est-il en arrêt, celui qui reconnaît l’unité des opposés et la vit ? Il s’est entièrement placé du côté de la vraie vie et ne fait plus comme s’il appartenait à un parti et se devait de combattre les autres, il est le deux à la fois et a mis fin à leur dissension. Mais en soulageant ainsi la vie de ce fardeau, lui a-t-il également retiré tout élan ? 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans le "Livre Rouge", trad. Béatrice Dunner, La Compagnie du Livre rouge, Paris, 2012, page 463

[ dynamisme dialectique ] [ conjonction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Tout en vaquant à ses occupations de la journée - toujours en mouvement, toujours occupée -, Isabel sait instinctivement à quel endroit se trouve Lucy, reliée à elle par un fil d'amour invisible. Elle ne se met jamais en colère - sa patience vis-à-vis de l'enfant est infinie. Quand de la nourriture tombe par terre, quand des traces de mains sales tapissent les murs, cela ne provoque jamais de réaction, ni de regard désapprobateur. Si Lucy s'éveille en pleurant la nuit, Isabel la réconforte gentiment, avec amour. Elle accepte ce cadeau que la vie lui a envoyé. Et elle en accepte les fardeaux.

Auteur: Stedman M. L.

Info: Une vie entre deux océans

[ maman ]

 

Commentaires: 0

espérance

Mais nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir. Espoir de libération et d’indépendance. Espoir d’une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l’école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d’amour et de paix. Merci pour porter avec nous le fardeau de cet espoir.

Auteur: Darwich Mahmoud

Info:

[ innée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

immobilisme

La liberté est en contradiction avec le bonheur. La liberté authentique n’est pas satisfaction, mais risque, effort et non jouissance ; à l’extrême elle est l’angoisse de celui qui tient entre ses mains son salut et sa perte : la moins confortable des situations. Celui qui veut avant tout le bonheur doit sacrifier avant tout sa liberté, car la servitude le décharge du plus lourd des fardeaux : sa responsabilité – le conformisme est la première condition du confort. Le libéralisme répète à l’individu qu’être libre, c’est être heureux ; comme toute servitude apporte un semblant de paix, il finira par croire qu’être serf, c’est être libre.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "L'Etat"

[ paradoxe ] [ démythification ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

suicide

"Est-ce vrai que les Inuits laissent les vieilles personnes mourir sur la glace ?"
- Plus aujourd'hui ! Mais il y a longtemps, il était habituel que les vieilles personnes, lorsqu'elles sentaient qu'elles devenaient un fardeau, demandent à être laissées sur la glace. On ne les forçait pas, elles choisissaient. Il faut dire que mourir de froid n'est pas douloureux. J'en ai fait l'expérience moi-même : il y a quelques années, j'étais tellement fatigué de marcher dans la neige que je me suis assis un moment pour me reposer, et je me suis endormi confortablement... Si mes amis inuits ne m'avaient pas trouvé, je serais mort de froid.

Auteur: Riel Jorn

Info: Nartouk, le garçon qui devint fort, interview de l'auteur en fin d'histoire

[ pôle nord ] [ éthique ] [ communauté ] [ mort volontaire ]

 

Commentaires: 0

privilèges ploutocrates

L'endettement des étudiants est structuré de manière à être un fardeau pour la vie. Les endettés ne peuvent pas déclarer faillite, contrairement à Donald Trump. La dette étudiante actuelle approche les mille milliards de dollars. Il y aurait suffisamment de ressources pour cela, pensez à la dilapidation des forces armées et à l'énorme richesse privée concentrée qui s'est accumulée dans le secteur financier et les entreprises en général sous l'effet des politiques néolibérales. Il n'y a pas de raison économique pour que l'éducation gratuite ne puisse pas s'épanouir à partir des écoles jusqu'aux collèges et aux universités. Les obstacles ne sont pas d'ordre économique mais plutôt politique.

Auteur: Chomsky Noam

Info:

[ Etats-Unis ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

faux self

Un déprimé a toujours perdu son enfance, j’ai pu le constater chez mes patients. Tous avaient renoncé à leur position infantile, tentant par-là de soulager leurs parents du fardeau d’avoir à s’occuper d’eux. Ils avaient grandi trop vite, faisant un effort pour se montrer à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux. Ils achetaient ainsi le droit d’être approuvés et acceptés. Ils étaient devenus, ou ils avaient essayé de devenir, quelqu’un qui "fait", qui accomplit, et ils avaient découvert bien vite que ce bel accomplissement était dénué de sens puisqu’il se faisait aux dépens de leur être. Alors, incapables aussi bien d’être que de faire, ils étaient tombés en dépression.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", pages 233-234

[ satisfaction détournée ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

peur

Il peut être angoissant, à de certaines heures, d'avoir à supporter le poids de sa propre existence, le fardeau de sa vision personnelle. Alors, on sait que l'on est seul, seul devant sa liberté : espace effrayant, image de cauchemar. "Être seul pour être soi". Et l'on cherche fébrilement à se décharger de son effroi... dans une croyance, quelle qu'elle soit. L'on reprend pied comme l'on peut, avec un estomac qui digère bien, un voyage pittoresque, une fille à baiser, un livre à écrire ou un dieu à adorer. C'est qu'il n'est de liberté humaine qu'incarnée, et qu'il faut bien qu'une figure, n'importe quelle figure, réponde à notre attente angoissée.

Auteur: La Soudière Vincent

Info: C'est à la nuit de briser la nuit : Tome 1, Lettres à Didier, 1964-1974, p 217

[ thérapie ] [ compagnie ] [ solitude ]

 

Commentaires: 0

homme-par-femme

Il aimerait tant être comme elle, se dit-il encore, être à la hauteur juste de ses genoux, ses genoux ronds, lui donner raison de l’avoir choisi, lui, lui et pas l’autre. Il aimerait se jeter à ses pieds, lui demander pardon, pardon de lui avoir donné un fils parti trop tôt et trop vite. Pardon d’être jaloux et lâche, d’être con, minable, pauvre et raté. Pardon d’être vieux, pardon d’être fou bientôt, pardon d’être sale parfois, d’être flemmard souvent. Pardon de l’aimer trop, à l’étouffer, elle, la plante grimpante qui cherche le soleil, la lumière, la vie quand il s’entortille autour d’elle pour vivre un peu en même temps, par procuration.

Auteur: Najar Audrey

Info: Ordinaire

[ couple ] [ boulet ] [ fardeau ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

réminiscences

Matins d'hiver, lampe rouge dans la nuit, air immobile et âpre d'avant le lever du jour, jardin deviné dans l'aube obscure, rapetissé, étouffé de neige, sapins accablés qui laissiez, d'heure en heure, glisser en avalanches le fardeau de vos bras noirs, coups d'éventails des passereaux effarés, et leurs jeux inquiets dans une poudre de cristal plus ténue, plus pailletée que la brume irisée d'un jet d'eau... Ô tous les hivers de mon enfance, une journée d'hiver vient de vous rendre à moi ! C'est mon visage d'autrefois que je cherche, dans ce miroir ovale saisi d'une main distraite, et non mon visage de femme, de femme que la jeunesse va bientôt quitter...

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: Cadeaux de Noël

[ hiémales ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel