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déclarations d'amour

Jane
Je pâlis et tombe en langueur :
Deux beaux yeux m'ont blessé le coeur.

Rose pourprée et tout humide,
Ce n'était pas sa lèvre en feu ;
C'étaient ses yeux d'un si beau bleu
Sous l'or de sa tresse fluide.

Je pâlis et tombe en langueur :
Deux beaux yeux m'ont blessé le coeur.

Toute mon âme fut ravie !
Doux étaient son rire et sa voix ;
Mais ses deux yeux bleus, je le vois,
Ont pris mes forces et ma vie !

Je pâlis et tombe en langueur :
Deux beaux yeux m'ont blessé le coeur.

Hélas ! La chose est bien certaine :
Si Jane repousse mon voeu,
Dans ses deux yeux d'un si beau bleu
J'aurai puisé ma mort prochaine.

Je pâlis et tombe en langueur :
Deux beaux yeux m'ont blessé le coeur.

Auteur: Leconte de Lisle Charles-Marie

Info: Recueil, Chansons écossaises

[ poésie ]

 

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solitude

L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira l'isolement. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. Ah ! si la qualité de la société pouvait être remplacée par la quantité, cela vaudrait alors la peine de vivre même dans le grand monde : mais, hélas ! Cent fous mis en un tas ne font pas encore un homme raisonnable.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851, Collection Quadrige, PUF 1943 p.16

[ retraite ]

 

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chronos

Peu de gens au vingtième siècle virent, hélas, ceux des âges futurs qui leur tendaient la main et vivaient à leurs côtés ; peu ressuscitèrent, durant leur vie, en dehors du temps. Il ne faut point s’en étonner puisque nous-mêmes, qui avons entrevu ces âges futurs autant que passés et présents, sommes incapables d’en parler sans employer les absurdes expressions de "passé" et d’ "avenir" imposées par le langage à trois dimensions et qui ne signifient rien lorsque l’on sait que toute réalité et toute personnalité ne peut exister qu’en qualité. Le mot lui-même de résurrection implique une fausse idée de succession dans le temps, alors que la résurrection véritable peut se produire à tout moment de la vie, pour un esprit qui réalise, au poste de combat où il est placé, humble ou sublime, un désir de la Conscience unique.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 281

[ sémantisme inapproprié ] [ inadéquat ] [ imprécision ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

technicisation

Oh ! dans la prochaine inévitable guerre, les tanks lance-flamme pourront cracher leur jet à deux mille mètres au lieu de cinquante, le visage de vos fils bouillir instantanément et leurs yeux sauter hors de l’orbite, chiens que vous êtes ! La paix venue vous recommencerez à vous féliciter du progrès mécanique. "Paris-Marseille en un quart d’heure c’est formidable !" Car vos fils et vos filles peuvent crever : le grand problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la vitesse de l’éclair. Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ? Hélas ! C’est vous que vous fuyez, vous-mêmes – chacun de vous se fuit soi-même, comme s’il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau… On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La France contre les robots"

[ déshumanisation ] [ fuite en avant ] [ accélération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vivre

Comment peut-on avoir envie de visiter Luc et Le Cheylard ? C'est une chose qui dépasse la puissance de mon imagination. Pour ma part, je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour marcher : par amour du voyage. L'important est de bouger, de sentir de plus près les nécessités et les besoins de la vie quotidienne, de quitter le lit douillet de la civilisation pour toucher de nos pieds le granit de la terre parsemé de silex coupants. Hélas, tandis que nous avançons en âge, nous sommes plus préoccupés de nos affaires, il nous faut travailler, même pour mériter quelques jours de vacances. Maintenir un paquet sur un bât contre le vent glacé du nord, n'est pas un art supérieur, mais cela sert du moins à occuper et à calmer l'esprit. Quand le présent est si absorbant, qui pourrait se tourmenter de l'avenir ?

Auteur: Stevenson Robert-Louis

Info: Voyage avec un âne dans les Cévennes, p. 47, Chapitre 2, Cheylard et Luc, Partie 2, Le Haut Gévaudan

[ action ] [ sérénité ]

 

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dialogue

- C'est absolument passionnant, nous confia-t-il. Hélas, je reconnus bien là le chant de l'érudit, aussi facilement identifiable que le cri de la grive. Le sang de Frank ne fit qu'un tour : répondant aussitôt à l'appel de l'individu de son espèce, il entama la danse rituelle du chercheur et les deux hommes se lancèrent à corps perdu dans une conversation "absolument passionnante" sur les archétypes et les parallèles entre superstitions archaïques et croyances modernes. Je poussai un soupir et jouai des coudes vers le bar. J'en revins bientôt avec une fine à l'eau dans chaque main. Sachant par expérience à quel point il était difficile de détourner l'attention de Frank lorsqu'il était plongé dans ce genre de discussion, je lui pris la main, y plaçai le verre et rabattis ses doigts autour, lui laissant néanmoins la responsabilité de porter son cognac à la bouche.

Auteur: Gabaldon Diana

Info: Outlander, tome 1 : Le Chardon et le Tartan

[ exclusif ] [ homme-par-femme ]

 

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dernières paroles

Le joyeux chansonnier Désaugiers, atteint de la maladie à laquelle il a succombé (la pierre), disait à son camarade Brazier, avec la bonne humeur qui lui était habituelle : "Comment se fait-il qu'on me jette la pierre à moi qui n'ai jamais fait de mal à personne? " Il chansonna sous mal pendant l'opération de la lithotritie. Le lendemain il écrivait à un ami : "Je suis à la fin de ma carrière."
Des symptômes graves s'étant manifestés, il fallut recourir à l'opération de la taille. Désaugiers s'y résigna avec courage et, prêt à se livrer aux chirurgiens, des mains de qui il ne devait pas sortir vivant, il fit pour lui-même cette épitaphe facétieuse :
Ci-gît, hélas ! sous cette pierre,
Un bon vivant mort de la pierre ;
Passant, que tu sois Paul ou Pierre,
Ne va pas lui jeter la pierre.

Auteur: Désaugiers Antoine

Info: in Originaux de la dernière heure d'Emile Colombey

[ jeu de mots ]

 

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santé

J’ai dormi par bribes mais enfin bien (sauf asthme qui me restait) et tout étonné de me réveiller sans apercevoir devant moi la désolation. J’en ai profité pour rester douze heures dans mon lit, mon pouls est tombé de 120 à 76 et j’ai pu hier aller dîner chez Durand avec Brancovan sans avoir de crise ni pendant le dîner, ni après, ni cette nuit, ce qui est une nouveauté depuis mes soirées quotidiennes. Bien plus, moi qui ces jours-ci faisais des ravages de poudre (ayant été repris de mon asthme), j’ai fumé à peine vers cinq heures du matin en me mettant au lit et plus une seule fois jusqu’à huit heures ce soir, c’est-à-dire infiniment moins que quand j’étais couché. J’ai refait douze heures de lit et je me suis levé pour dîner vers huit heures, mais mes ennuis sont un peu repris, hélas.

Auteur: Proust Marcel

Info: Lettre à Jeanne Proust (sa mère), 18 août 1902

[ fragile ] [ état maladif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

obèse

Malgré son embonpoint extrême et sa prodigieuse grosseur, Gibbon était très galant.
Pendant le séjour qu'il fit à Lausanne, il devint amoureux de madame de Crouzas. Un jour qu'il se trouvait seul
avec elle, il se jeta à genoux en lui déclarant son amour dans les termes les plus passionnés. Mme de Crouzas lui répondit de manière à lui ôter l'envie de recommencer cette jolie scène. Gibbon prit un air consterné, et cependant il restait à genoux, malgré l'invitation réitérée de se mettre sur sa chaise; il était immobile et gardait le silence. " Mais, monsieur, lui dit Mme de Crouzas, relevez-vous donc ! - Hélas ! madame, reprit le malheureux amant, je ne puis pas! " En effet, la grosseur énorme de sa taille ne lui permettait pas de se relever sans aide. Mme de Crouzas sonna et dit au domestique qui survint: "Relevez M. Gibbon !"

Auteur: Genlis Madame de

Info: Mémoires

[ anecdote ]

 

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répartie

Cecile : Vous êtes dispo pour un shooting ? pour faire un book de plusieurs tenues ?
Dark Photo : J'ai un agenda un peu plus libre. Ça dépend des dates que vous voulez, et aussi du prix ! :)
Cecile : sais payant ?
Dark Photo : Hélas non, il y a encore des gens peu scrupuleux comme moi qui considère qu'un travail durement accomplit mérite salaire
Cecile : N'importe quoi ! Je vais pas payer pour faire mon book ! Sa va la photo c'est une passion pas un travail !!!!
Dark Photo : Sinon on peut s'arranger. On couche ensemble, et l'affaire est conclu. Juste avant de faire les photos. Ça vous va ?
Cecile : C'est quoi cette blague ????
Cecile : Vous me prenez pour une pute ???
Dark Photo : N'importe quoi ! Je ne vais quand même pas payer pour faire l'amour. C'est une passion pas un travail !!!!

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ prostitution ] [ dialogue-web ]

 

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