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mortalité

Il en sera vite fait de ton existence ici-bas, tu n’as qu’à examiner ta condition. Un homme est là aujourd’hui, demain il n’est plus et il est vite oublié.

O sottise et dureté du cœur humain, qui ne pense qu’aux choses présentes et ne prévoit pas les futures !

Dans toutes tes actions et tes pensées, comporte-toi comme s’il te fallait mourir aujourd’hui.

Si tu avais bonne conscience, tu craindrais peu la mort.

Il vaut mieux éviter le péché que fuir la pensée de la mort.

Si tu n’es pas prêt maintenant, comment le serais-tu plus tard ? Le lendemain est incertain ; et sais-tu même s’il y aura encore pour toi un lendemain ?

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, page 58

[ vanité ] [ lucidité ] [ préparation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

politique

De Juvénal à Giono, la droite pratiquait le pessimisme aristocratique, la nostalgie du passé et la méfiance à l'égard des progrès de la technique, elle était pastorale, volonté végétarienne et rêvait d'un retour aux sources de notre culture.

Aujourd'hui la droite patauge dans l'optimisme, s'émerveille des découvertes de la science, admire l'Amérique, brocarde les sectateurs de Rousseau, ce névropathe, ce faussaire, ce responsable de tous nos maux. (...) que la gauche qui n'est attentive qu'aux modes nouvelles affecte de mépriser les humanités classiques, cela est excusable. En revanche la droite qui se purge matin et soir avec les pastilles "défense de l'occident" , devrait se garder d'écrire des sottises qui trahissent une singulière méconnaissance du patrimoine Grec et Latin.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: le taureau de phalaris (1987, 294 p.) page 202

[ évolution ] [ rapport au monde ] [ gauche-droite ]

 

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réflexion

AMITIE : La plus belle est celle qui n’exige pas de nous que nous épousions ses haines et ses amours.

BIEN : Notre seul bien est l’homme ; il est notre unique bien, véritablement… en cela que c’est le seul que personne ne peut nous enlever… pas même le destin.

COQUETTERIE : C’est une ombre, mais elle suffit à vêtir les âmes simples.

DISCOURS : Le discours dit autant qu'il cache ; le sot écoute et applaudi pendant que le sage entend les deux.

DISCRETION : C'est le silence qui tient compagnie à la parole.

FRERE : Ne célèbre pas ton frère si cela doit signifier la mort de son ennemi, car seuls les vivants se réconcilient.

Auteur: Aclinou Paul G.

Info:

[ méditation ]

 

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Ajouté à la BD par G. Paul

êtres humains

Un jour qu'on lui demandait de quels points de vue il jugeait ses officiers, il dit : "Je distingue quatre espèces. Il y a les officiers intelligents, les travailleurs, les sots et les paresseux. Généralement, ces qualités vont par deux. Les uns sont intelligents et travailleurs, ceux-là doivent aller à l'état-major. Les suivants sont sots et paresseux ; ils constituent 90% de toute armée et sont aptes aux tâches de routine. Celui qui est intelligent et en même temps paresseux se qualifie pour les plus hautes tâches de commandement, car il y apportera la clarté intellectuelle et la force nerveuse de prendre des décisions difficiles. Il faut prendre garde à qui est sot et travailleur, car il ne provoquera jamais que des désastres."

Auteur: Enzensberger Hans Magnus

Info: Hammerstein ou l'intransigeance : Une histoire allemande

[ catégorisés ] [ bêtise ] [ commandement ]

 

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penser

Il est bien triste d'avoir des idées et de ne savoir pas au juste la nature des idées.
Je l'avoue ; mais il est bien plus triste et beaucoup plus sot de croire savoir ce que l'on ne sait pas. Mais, si vous ne savez pas positivement ce que c'est qu'une idée, si vous ignorez d'où elles viennent, vous savez du moins par où elles vous viennent ?
Oui, comme les anciens Egyptiens, qui ne connaissant pas la source du Nil, savaient très bien que les eaux du Nil leur arrivaient par le lit de ce fleuve. Nous savons très bien que les idées nous viennent par les sens ; mais nous ignorons toujours d'où elles partent. La source de ce Nil ne sera jamais découverte.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967.<p.555-556>

 

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camp de concentration

(...) punir l'autre parce qu'il est autre, sur la base d'une idéologie abstraite, nous semblait le comble de l'injustice, de la sottise et de l'irrationalité. Pourquoi, en quoi, suis-je différent des autres ? Il y a ici une distinction importante à faire : les Juifs pieux, les Juifs croyants, comme tous les croyants, ne comprenaient pas, ne ressentaient pas cette injustice, ils y voyaient un châtiment divin, l'imputaient au dieu incompréhensible, au dieu inconnu, qui a le pouvoir de vie et de mort, qui ne suit que des critères inaccessibles à notre entendement, car tout ce que Dieu décide doit être accepté. Mais pour un laïc comme je l'étais, et comme je suis resté, c'était la plus grande iniquité possible, que rien ne pouvait justifier ou expliquer.

Auteur: Levi Primo

Info: Le devoir de mémoire, Editions Mille et Une nuits 2000, p 33

[ fatalisme ] [ incompréhension ]

 

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perdu

Croire au village, c'est donner une limite à sa vie ; c'est lui croire un sens, et elle n'en a pas. C'est un peu sot de s'imaginer que nous avons une raison d'être là plutôt qu'ailleurs. Continuer nos pères, pour quoi faire ? Ils ne savaient pas. La feuille a une attache qui lui suffit. Le cerveau est nomade. Pas de petite patrie. Une fuite résignée. Être n'importe où, ne jamais consentir à se fixer comme si un point dans l'univers nous était réservé. N'ayons pas d'orgueil ! Au premier éclair de lucidité nous verrions que nous sommes dupes, et nous serions pleins de pitié pour nous-mêmes. Livrons-nous à l'universelle loi d'éparpillement. Ne pas être un homme qui regarde son village avec une loupe. Rappelons-nous que ce monde n'a aucun sens.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal, Robert Laffont, Bouquins 1990 <3 novembre 1906 p.854>

 

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célébrité

Je ne suis guère touché d'entendre dire qu'un homme, que je tiens pour fou ou pour un sot, surpasse un homme ordinaire en de nombreuses occasions ou affaires de l'existence. Les épileptiques, en pleine crise, sont d'une force extrême ; les paranoïaques raisonnent comme peu d'hommes normaux savent le faire ; les maniaques atteints de délire religieux rassemblent des foules de croyants comme peu de démagogues (si même il en est) réussissent à le faire, et avec une force intérieure que ceux-ci ne parviennent pas à communiquer à leurs partisans. Et tout cela prouve seulement que la folie est la folie. Je préfère la défaite, qui reconnaît la beauté des fleurs, à la victoire au milieu du désert, emplie de cécité de l'âme, seule avec sa nullité séparée de tout.

Auteur: Pessoa Fernando

Info: Le livre de l'intranquillité, Texte n° 200

[ illusion ] [ certitude ] [ déséquilibre ] [ éristique ] [ pouvoir ]

 

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obligation

Le devoir est une chose triste, laide, inventée pour abêtir et duper les hommes. Rien que le mot est disgracieux. Il éveille la contrainte, l'ennui. Il n'y a que les sots pour le prendre au sérieux. Regardez la figure niaise d'un homme qui se félicite d'accomplir son devoir. Voyez comme sont peu aimables les femmes qui n'ont jamais oublié leur devoir. Rappelez-vous toutes les phrases hypocrites et creuses avec lesquelles on célèbre le devoir. Il en est du devoir comme de la vertu : chose et mot, c'est haïssable. Le plaisir est bien autrement important. Il ne faut jamais hésiter à le faire passer avant. La vie est si courte, si rapide ! Serons-nous encore là demain ? Il faut détester tout ce qui, sous une forme ou une autre, s'oppose au plaisir.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Le théâtre de Maurice Boissard, Oeuvres, Mercure de France 1988, p.1639

[ négatif ]

 

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plaidoyer

Dans le nombre des sots, il y a une certaine secte d’hypocrites, qui s’appliquent sans cesse à se tromper et à tromper autrui, mais plus autrui encore qu’eux-mêmes, quoique en réalité ils se trompent plus profondément qu’ils ne trompent les autres. Ceux-là réprimandent les peintres d’étudier, aux jours de fête, les choses appartenant à la connaissance de toutes les figures que prennent les oeuvres de la nature, et avec application de s’y perfectionner, autant qu’il leur est possible.
Que ces réprimandeurs se taisent ; car c’est le moyen de connaître l’Opérateur de tant de choses merveilleuses et aussi la vraie façon d’aimer un tel inventeur. Le grand amour naît de la grande connaissance de la chose qu’on aime : et si tu ne la connais pas, tu ne pourras l’aimer ou sinon pauvrement.

Auteur: Léonard de Vinci

Info: TEXTES CHOISIS DE LÉONARD DE VINCI, OUVRAGES DE M. PELADAN, LU. 77

[ beaux-arts ] [ Dieu ]

 

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