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homme-animal

Quiconque a eu la chance d’observer assez longtemps une colonie de phoques au soleil a dû reconnaître : pas plus que l'intelligence, la connerie n'est une spécificité humaine. L'espace ne manque pas sur leurs immenses rochers ; les emmerdeurs non plus. Préférant les endroits occupés aux places disponibles , ils engagent des conflits inutiles, provoquent des cris et des des blessures, empoisonnent la vie des autres par tous les moyens - soit qu'ils plongent en éclaboussant partout, soit qu'ils cherchent à déloger des plus forts qu'eux, et parfois des moins forts. Voilà le drame de toute communauté. Partout où il y a des interactions, il y aussi des cons.

Auteur: Rovere Maxime

Info: Que faire des cons ? pour ne pas en rester un soi-même (156)

[ en troupeau ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

travail

En été le troupeau montait à la montagne où l’herbe était plus fraîche. Là-haut nous produisions du fromage et les "ricotte" (fromage blanc) et je devais me lever à quatre heures du matin, prendre mon sac à dos et monter de l’altitude 1060 mètres du village jusqu’à 200 mètres où pâturaient nos bêtes. Je devais me charger les "ricotte" sur le dos pour les rapporter au village. J’y arrivais vers neuf heures du matin, trempé de sueur. Il me fallait cinq heures pour monter et redescendre la montagne, et je devais le faire un jour sur deux.
A mon retour au bistrot je m’attaquais à ma besogne journalière.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 25

[ souvenir ] [ enfance ] [ tâche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

Mondes entiers formés dans un vide fécond: pas de simples mondes sphériques, mais dodecasphériques, et encore bien plus compliqués que cela. Pas seulement sept couleurs pour jouer avec, mais sept dès la septième et jusqu'à la septième encore. Etoiles vives dans la lumière vive. Vous qui n'avez vu des astres que dans les ténèbres, taisez-vous! Avec les astéroïdes qu'ils mangeaient comme des cacahouètes, c'était comme des géants métamorphiques. Galaxies telles des troupeaux d'éléphants déchaînés. Ponts si longs que leurs deux extrémités disparaissaient par dessus les bords de vitesse de la lumière. Chutes d'eau, d'une eau si fine, bondissant hors des amas de galaxie comme si elles étaient des blocs de rochers.

Auteur: Lafferty Raphaël Aloysius

Info: Sky, 1971

[ univers ] [ espace ]

 

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communauté

Dis-moi quelque chose, toi. Moi je m'ennuie…
Ali hésite et puis, il lâche, tout à trac :
— Je suis devenu jayah.
C'est la première fois qu'il avoue ce sentiment. Il sait que, même si Mohand n'est pas un ami, il peut le comprendre. C'est comme cela qu'on désigne l'animal qui s'est éloigné du troupeau et l'émigré qui a coupé les liens avec la communauté. Jayah, c'est la brebis galeuse. Celui qui n'a plus rien à apporter au groupe, qu'il s'agisse de la famille, du clan ou du village. Jayah, c'est un statut honteux, une déchéance, une catastrophe. C'est ce que ressent Ali. La France est un monde-piège dans lequel il s'est perdu.

Auteur: Zeniter Alice

Info: L'Art de perdre

[ désolidarisation ] [ séparation ] [ exclusion ]

 

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épreuve divine

L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Job, 1, 8-12

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

démocratie

Sans doute en toute occasion, ceux qui ordonnent sont moins nombreux que ceux qui obéissent, mais précisément parce qu'ils sont peu nombreux, ils forment un ensemble. Les autres, précisément parce qu'ils sont trop nombreux, sont un plus un plus un, et ainsi de suite. Ainsi la puissance d'une infirme minorité repose malgré tout sur la force du nombre. Cette minorité l'emporte de beaucoup en nombre sur chacun de ceux qui composent le troupeau de majorité. Il ne faut pas en conclure que l'organisation des masses renverserait le rapport ; car elle est impossible. On ne peut établir de cohésion qu'entre une petite quantité d'hommes. Au-delà, il n'y a plus que juxtaposition d'individus, c'est-à-dire faiblesse.

Auteur: Aïvo Frédéric Joël

Info: Le président de la république en afrique noire francophone

[ hiérarchie ] [ élites ]

 

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perdu

Ce que clament ces "clercs " sans église se perd dans le tumulte de la place publique, où, à leur exemple, chacun fait la leçon, se flattant mêmement d’être le verbe de la justice et du droit, sans assurer son crédit par rien qui distingue sa vie de celle du troupeau. On les prend parfois à déplorer que leur parole demeure lettre morte tout en se félicitant de vivre en un temps d’heureuse tolérance où la parole n’expose plus au bûcher comme si l’un n’impliquait pas l’autre, comme s’il était naturel que la foule écoutât docile et recueillie des mots qui coûtent peu à ceux qui les prononcent et qui ne les engagent à rien.

Auteur: Caillois Roger

Info: Approches de l'imaginaire

[ nostalgie ] [ ordre ] [ paradoxe ]

 

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collégiens

Lila regrettait parfois l'école primaire. Plus proche. Plus petite. Plus calme. Les élèves du collège lui faisaient penser à un troupeau de gorets.

Se méfier surtout des 4èmes. Qui faisaient constamment les malins. Qui méprisaient les 6èmes et les 5èmes. Qui se prenaient pour des grands. Pas encore aussi grands que les 3èmes. Mais bien plus excités et bien plus cons.

Les 3èmes marmonnaient entre eux la plupart du temps. Les 4èmes ne marmonnaient pas. Les 4èmes gueulaient-meuglaient-beuglaient en permanence. "Mytho !" "Suce ma bite !" "Ta mère !" "Je te défonce !" Les mecs de 4ème se traitaient de "grosse pute !" entre eux et ça les faisait marrer.

Auteur: Guéraud Guillaume

Info: Plus de morts que de vivants, p. 20

[ entre eux ] [ hiérarchie ] [ intégration linguistique ] [ castes ] [ écoliers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

somnolence

Le hululement du sifflet ponctuait son sommeil ; puis l'éclatante boule du soleil surgit au-dessus de la terre fertile, l'éblouissant par l'interstice du rideau moucheté d'escarbilles ; les champs opulents se déployant en éventail, en nervures et en volutes vertes, un troupeau de vaches, un chien, des meules de foin près d'un bouquet d'arbres, une ferme en silhouette se découpant sur l'Est ensoleillé. Des faisceaux de clarté orange se glissant sous le rideau baissé, son et lumière si confusément mêlés, au point d'être interchangeables : les rails vibrant dans ses os et ses yeux comme la lumière, les rayons du soleil assaillant ses tympans dans une cacophonie incessante. Et puis, les voyageurs lève-tôt, les nouveaux arrivants, les envahisseurs...

Auteur: Alken Conrad

Info: Un Coeur pour le Dieu du Mexique

[ voyage ] [ train ]

 

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déclarations d'amour

Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile ; tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres sur les pentes de la montagne de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, qui montent du lavoir, qui toutes ont des jumeaux, pas une d'elles n'est stérile. Tes lèvres sont comme un fil écarlate, et ta bouche est agréable ; ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile. Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour y suspendre des armures ; mille boucliers y sont suspendus, tous les pavois des vaillants hommes. Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle, qui paissent parmi les lis.

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du chapitre 4, 1 à 5

 

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