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repli individualiste

Rythme (du rock) : répétition : refus et négation. Mais de l’Autre. Et consentement au capitalisme. Refus de l’Echange. Pour une sécurité terrée, égoïste, mécanique.

Ce rythme est pire que conservateur. Il est réactionnaire et porte en lui une violence de refus fascisante. Il doit interdire à tout prix l’histoire, la reconnaissance. Le rock est la musique de la majorité "bruyante" de la nouvelle petite bourgeoisie, du consentement au système (complément à la majorité "silencieuse" des "anciens" petits bourgeois). Surtout ne pas être dérangé de son conformisme. Que ça continue. Que ça se répète. A jamais.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, pages 98-99

[ symptôme ] [ machinal ] [ critique ]

 

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désœuvrement

Plus de débouchés pour le cadet, le trop plein de classe. Que reste-t-il ? Saint-Germain-des-Prés. Des bandes d’artistes. Puis le campus. Des bandes d’étudiants. Et quelle concurrence alors. La névrose – cette surenchère narcissique du narcissisme de classe – ne suffit plus pour faire carrière d’artiste. Car elle est devenue objective, de consommation courante. Il faudra politiser, à outrance. Pour se différencier. Ce sera le gauchisme. Une autre carrière. La bande à Cohn-Bendit.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 75

[ engagement politique ] [ inutiles ]

 

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pouvoir

La nouvelle bourgeoisie est une culture "morale" : celle de l’incivisme qui sait jusqu’où il ne faut pas aller trop loin. Ni hors la loi ni dans la loi : les grands libéraux-libertaires sont des malins et des hommes forts. Et des créatures sensibles : la sentimentalité a été l’outil de leur promotion.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 71

[ dominants ] [ description ] [ manipulation ] [ canailles ]

 

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look masculin

Mais les cheveux longs permettent surtout de surajouter une plus-value esthétisante au visage. Ils aménagent la joliesse : flou artistique, fond scénique, auréole : boucles et ondulations frisonnantes, cascadantes, ruisselantes sur les épaules. Ovale cadré, affiné, auréolé. Portrait encadré d’un tel décoratif que le visage en est stylisé, purifié.

Il aura cette touche, féminine et tendre, de l’homme pur et romantique. L’iconographie spiritualiste et idéaliste a toujours enrobé de cette auréole enjoliveuse le visage de ses messages. Le Christ, le romantique, le hippie, B.-H. Lévy… Elle est devenue même le meilleur moyen de la récupération révolutionnaire : Guevara.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 54

[ récupération politique ] [ hippy ] [ bobo ] [ moquerie ] [ ironie ]

 

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politique

Le plan Marshall est bien l’acte étymologique de notre modernité. Son rôle est fondamental. Dans l’immédiat après-guerre, il a greffé une économie d’abondance sur une économie de la rareté, de la misère même. Et il a greffé le modèle américain culturel dans une société traditionnelle, rurale. Cette acculturation radicale a autorisé ainsi un phénomène radicalement nouveau : l’immanence de l’économique et du culturel. Alors que dans la société traditionnelle, les deux termes se disposent selon la plus grande distance possible et conservent une autonomie relative certaine, la modernité sera l’immanence de leurs rapports d’expression. Le culturel sera l’expression des besoins idéologiques du marché. C’est la définition de la société civile, que Hegel avait prévue et dénoncée.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, pages 38-39

[ conséquences ] [ historique ]

 
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christianisme

Si chaque vertu théologale peut être soumise à la corruption, c’est essentiellement parce que la "théologie" est divine et la "vertu" humaine. Le propre des vertus théologales, c’est en effet d’apprendre à la substance humaine à se conformer à sa finalité divine. Dans sa pratique, aucune vertu n’est de soi, sanctification. Elle prépare seulement la substance humaine à la réception de la grâce, bien que, dans sa réalité essentielle, elle corresponde à une qualité divine, et qu’ainsi elle soit une grâce en tant que Dieu consent miséricordieusement à laisser les créatures participer, selon leur capacité, à l’infini de Ses trésors. Nous disons par là que la vertu théologale présente un double aspect, existentiel dans sa réalité humaine, et essentiel dans sa réalité divine. Si la grâce du sacrement descend du Ciel vers la terre, la grâce de la vertu nous permet de monter de la terre vers le Ciel.

La vertu n’est au fond rien d’autre que la grâce de cette aspiration vers le Haut, et l’on peut dire à cet égard, puisque les vertus ont une essence commune, que chacune d’elles se retrouve dans les deux autres. La foi, adhésion à une connaissance anticipée, est l’espérance d’atteindre la Vérité de Dieu et l’amour de cette Vérité. L’espérance repose sur la foi, comme sur son motif initial et se justifie dans l’amour qui ne peut nous tromper. Enfin la charité combine la foi et l’espérance parce qu’elle réalise, autant que le comporte la nature de l’ici-bas, ce que la foi promet et ce que l’espérance attend. C’est pourquoi la charité, sur l’échelle des vertus qui monte de la terre vers le Ciel, est la plus proche du Ciel, quand encore elle n’y touche pas dans sa plus haute expression.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 17-18

[ naturel-surnaturel ] [ triade ]

 

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exomonde

Cassini livre de nouvelles informations sur l’océan liquide de Titan

(Photo : La plus grande lune de Saturne, Titan, visible aux côtés de la planète et de ses anneaux.")

Lancée en 1997, la sonde spatiale Cassini-Huygens de la NASA a passé 20 ans à explorer le système saturnien avant de plonger dans l’atmosphère de la géante gazeuse en 2017. Bien que terminée, la mission continue de fournir des données cruciales sur Saturne et ses lunes. Les informations recueillies sur Titan, la plus grande lune de Saturne, révèlent notamment de nouveaux détails sur ses océans d’hydrocarbures.

Un monde fascinant

Titan, la plus grande lune de Saturne, est un monde unique dans notre système solaire. Avec un diamètre d’environ 5 150 kilomètres, elle est plus grande que la planète Mercure et est la seule lune connue à posséder une atmosphère dense. Cette dernière est composée principalement d’azote, avec une petite quantité de méthane. Elle réunit des conditions météorologiques semblables à celles de la Terre, avec des vents et des pluies, mais à base de méthane.

Titan est particulièrement intéressante pour les scientifiques en raison de ses vastes lacs et mers d’hydrocarbures principalement composés de méthane et d’éthane, ainsi que de ses possibilités de chimie prébiotique qui pourrait fournir des indices sur les origines de la vie.

Grâce aux données radar collectées par Cassini il y a plusieurs années, une équipe d’astronomes de l’Université Cornell a récemment analysé ces réserves d’hydrocarbures.

Dans le détail, grâce à un " radar balistique ", l’équipe de Cassini avait dirigé un faisceau radio vers Titan qui avait ensuite été réfléchi vers la Terre. Ces opérations, réalisées lors de quatre survols entre 2014 et 2016, avaient alors permis de collecter des données précieuses sur l’océan polaire de cette lune de Saturne. Plus précisément, en examinant les réflexions de surface lorsque Cassini s’approchait et s’éloignait de Titan, les chercheurs ont pu déduire la composition et la rugosité des mers.

Des mers calmes de méthane

Les données collectées lors de cette opération ont aujourd’hui révélé que les mers de Titan, notamment Kraken Mare, Ligeia Mare et Punga Mare, sont étonnamment calmes avec des vagues ne dépassant pas 5,2 millimètres.

Cette tranquillité, que les examens antérieurs n’avaient pas révélée, ouvre de nouvelles perspectives sur la dynamique des mers d’hydrocarbures de Titan. De plus, les observations ont montré que la composition des couches superficielles des mers varie en fonction de la latitude et de l’emplacement. Par exemple, les données radar ont indiqué que les régions méridionales de Kraken Mare réfléchissent particulièrement bien les signaux radar, ce qui pourrait être dû à des variations dans la composition chimique ou à des différences dans la rugosité de la surface.

Les données montrent également que les rivières qui alimentent les mers de Titan sont composées de méthane pur jusqu’à leur embouchure, où elles se mélangent à l’éthane des mers. Ce phénomène est similaire à celui observé sur Terre, où les rivières d’eau douce se mélangent à l’eau salée des océans.

Ces découvertes confirment enfin les modèles météorologiques de Titan qui prédisent des pluies principalement composées de méthane avec de petites quantités d’éthane et d’autres hydrocarbures.

L’équipe de Cornell continue de travailler avec les vastes données collectées par Cassini au cours de ses treize années d’étude sur Titan, ce qui promet de nouvelles découvertes à venir.

Les informations recueillies pourraient également avoir des implications pour la recherche de vie extraterrestre. Les océans d’hydrocarbures de Titan offrent en effet un environnement unique pour étudier les processus chimiques et les conditions qui pourraient soutenir la vie.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 22 juillet 2024

[ exoplanète ] [ exo-monde ]

 

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hindouisme

[…] [le déroulement cyclique de la manifestation dans la tradition hindoue] comprendrait deux phases ou aspects essentiels, le pravrittî-mârga et le nivrittî-mârga. La première phase est celle où l’esprit absolu connaît la détermination, la finitude, se relie à des formes et à des délimitations […], celles qui sont visibles dans toutes les choses et tous les êtres qui nous entourent. Ce processus se développe jusqu’à une certaine limite, après quoi la direction s’inverse, cédant la place à la seconde phase, le nivrittî-mârga, au sens d’un retour, d’un rejet de tout ce qui est fini, formé et manifesté, d’une rupture du rapport d’identification de l’esprit avec la manifestation, rapport propre à la phase antérieure.

Brahmâ et Vishnou, entendus l’un comme le dieu qui crée, l’autre comme le dieu qui conserve, dominent durant le pravrittî-mârga, mais c’est Çiva qui règne sur le nivrittî-mârga. Sur le plan des orientations, des vocations profondes et des attitudes, la "Voie de la Main Droite" (dakshinâcâra) se rattache à la première phase, la "Voie de la Main Gauche" (vâmâcâra) à la seconde. A l’aspect créateur, positif et conservateur de la manifestation, correspondent des lois, des normes et des cultes bien précis ; l’éthique qui s’y rapporte est celle de la fidélité à sa nature propre (svâdharma) dans le cadre de la tradition. Dans la seconde phase, c’est la voie opposée qui s’exprime : le détachement, le rejet de tout cela. Pour parvenir à ce détachement, deux solutions sont proposées : ascétique l’une, destructrice et dissolvante l’autre. C’est celle-ci qui caractérise le vâmâcâra, la "Voie de la Main Gauche" au sens propre, liée aussi aux pratiques tantriques de ce qui est appelé le "rituel secret" (pancatattva, littéralement les "cinq éléments"), la direction ascétique étant représentée, de façon éminente, par le Laya-Yoga, ou Yoga des dissolutions. Le terme vâma ("gauche", d’où vâmâcâra) est aussi interprété dans certains textes dans le sens de "contraire" : il faut entendre là l’opposition à tout ce qui est propre au pravrittî-mârga, aux aspects créateurs et conservateurs de la manifestation et, subséquemment, une attitude, non seulement de détachement, mais de mépris pour toute loi et norme, l’éthique de l’antinomisme ou, mieux, de l’anomie chez celui qui se place sous le signe du nivrittî-mârga. Techniquement, "la méthode indiquée par les maîtres [de cette voie] consiste à utiliser les forces de pravrittî [les forces de la phase positive et contraignante de la manifestation] de façon à les rendre autodissolvantes". Le siddha, l’adepte de cette voie, ne connaît pas de lois, il est appelé svecchâcârî, "celui qui peut faire tout ce qu’il veut".

Une autre interprétation admise de vâma, gauche, est "femme" : ce qui renvoie en particulier au rôle que peuvent jouer l’usage de la femme et l’ivresse (le Pancatattva tantrique implique, outre l’usage de la femme, celui de boissons enivrantes) dans la "Voie de la Main Gauche". […]

Les deux voies doivent cependant être considérées comme deux méthodes différentes pour parvenir au même but. Il s’agit seulement d’établir cas par cas laquelle des deux voies convient aux inclinations et à la nature propre de chacun. A ce sujet, Woodroffe a justement observé qu’au lieu de dire "c’est mal", chacun devrait dire "ce qui ne m’est pas adapté" et au lieu de dire "c’est bien", "ce qui m’est adapté" ; chose qui correspond à la maxime antique : non licet omnibus Citheram adire.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 151-152

[ définition ] [ signification ] [ construction-destruction ]

 

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brique du vivant

Un " oxygène noir " fabriqué dans les abysses de l'océan Pacifique a été découvert

Des scientifiques ont détecté dans le centre du Pacifique un "oxygène noir" issu de sortes de galets contenant des métaux, et non pas d’organismes vivants. Cette découverte questionne la théorie sur les origines de la vie sur Terre.

(Photo : Relicanthus sp, une nouvelle espèce collectée à 4 100 mètres de profondeur dans la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique)

Dans les abysses de l'océan Pacifique et l'obscurité la plus totale, des scientifiques ont découvert avec stupeur de l'oxygène provenant non pas d'organismes vivants mais de sortes de galets contenant des métaux.

Cet étrange "oxygène noir" a été détecté à plus de 4 kilomètres de profondeur, dans la plaine abyssale de la zone de fracture géologique de Clarion-Clipperton, dans le centre du Pacifique, selon une étude parue lundi.

Une cible de choix pour l'exploitation minière sous-marine en raison de la présence de nodules polymétalliques, des concrétions minérales riches en métaux (manganèse, nickel, cobalt...) nécessaires notamment à la fabrication des batteries pour véhicules électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques et téléphones portables.

C'est dans cette zone qu'un navire de l'Association écossaise pour les sciences marines (SAMS) a effectué des prélèvements, financés par les sociétés The Metals Compagny et UK Seabed Resources qui convoitent ces précieux nodules. Objectif des recherches : évaluer l'impact d'une telle prospection sur un écosystème où l'absence de lumière empêche la photosynthèse et donc la présence de plantes, mais qui regorge d'espèces animales uniques.

"On essayait de mesurer la consommation d'oxygène" du plancher océanique, en mettant ses sédiments sous des cloches appelées chambres benthiques, explique à l'AFP Andrew Sweetman, premier auteur des travaux parus dans Nature Geoscience.

En toute logique, l'eau de mer ainsi emprisonnée aurait dû voir sa concentration en oxygène diminuer, à mesure que ce dernier était consommé par les organismes vivants à ces profondeurs.

C'est pourtant l'inverse qui a été observé : "le taux d'oxygène augmentait dans l'eau au-dessus des sédiments, dans le noir complet et donc sans photosynthèse", développe le Pr Sweetman, responsable du groupe de recherche sur l'écologie et la biogéochimie des fonds marins de l'association SAMS.

La surprise a été telle que les chercheurs ont d'abord pensé que leurs capteurs sous-marins s'étaient trompés. Ils ont mené des expériences à bord de leur navire pour voir si la même chose se produisait en surface, en faisant incuber, dans le noir, ces mêmes sédiments et les nodules qu'ils contenaient. Et constaté une nouvelle fois que le taux d'oxygène croissait.

"À la surface des nodules, nous avons détecté une tension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA", décrit le Pr Sweetman, en comparant ces nodules à des "batteries dans la roche".

Repenser l'origine de la vie sur Terre

Ces étonnantes propriétés pourraient être à l'origine d'un processus d'électrolyse de l'eau, qui sépare ses molécules en hydrogène et en oxygène à l'aide d'un courant électrique. Cette réaction chimique intervient à partir de 1,5 volt — la tension d'une pile — que les nodules pourraient atteindre quand ils sont regroupés, selon un communiqué de l'association SAMS joint à l'étude.

" La découverte de production d'oxygène par un processus autre que la photosynthèse nous incite à repenser la manière dont est apparue la vie sur Terre", liée à l'apparition de l'oxygène, commente le Pr Nicholas Owens, directeur de SAMS.

La vision "conventionnelle" étant que l'oxygène "a été fabriqué pour la première fois il y a environ 3 milliards d'années par des cyanobactéries qui ont mené au développement d'organismes plus complexes", développe le scientifique.

"La vie aurait pu commencer ailleurs que sur la terre ferme et près de la surface de l'océan", avance le Pr. Sweetman. "Puisque ce processus existe sur notre planète, il pourrait générer des habitats oxygénés dans d'autres 'mondes océaniques' comme Encelade ou Europe (des lunes de Saturne et de Jupiter)" et y créer les conditions d'apparition d'une vie extra-terrestre.

Il espère que ses conclusions permettront de "mieux réguler" l'exploitation minière en eaux profondes, sur la base d'informations environnementales plus précises.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet 23/ juillet /2024

[ élément chimique ] [ O ]

 

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symbole

Dans le symbolisme traditionnel, en effet, les "Eaux" ont représenté la substance indifférenciée de toute vie, à savoir la vie à l’état antérieur à toute forme, à l’état libre de toutes les limites de l’individuation. Sur cette base, dans les rites de nombreuses traditions, "l’immersion dans l’eau symbolise la régression dans le préformel, la régénération totale, la nouvelle naissance, car une immersion équivaut à une dissolution des formes, à une réintégration dans le monde indifférencié de la préexistence" [Mircea Eliade, Traité d’histoire des religions, 1949, p.173]. Selon cette signification, les Eaux figurent l’élément qui "purifie" et, en termes religieux, exotériques, qui "lave du péché" et régénère, précisément : on sait qu’un contenu de ce genre, présent dans la riche variété des rites de lustration, s’est conservé dans le sacrement chrétien du baptême.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 141

[ explication ]

 
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