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sagesse

Fungai suivait une étrange théorie selon laquelle il ne devait se déplacer qu'à pied. Il affirmait qu'en tant que philosophe, marcher le rapprochait de la vérité. Si on lui demandait d'approfondir le raisonnement, il disait qu'il y a un état naturel pour toute chose. Et que comme les voitures ne sont pas naturelles et se déplacent anormalement vite, elles ne se permettent pas de voir le monde pour ce qu'il est vraiment. En marchant, l'homme est plus près du monde et l'observe avec plus d'attention.

Auteur: Tendai Huchu

Info: Le meilleur coiffeur de Harare

[ promenade ] [ ballade ] [ déplacement ] [ ambulation ]

 

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langage

Si on me demandait : "Quelle est la plus grande invention de l'humanité?", je dirai : "la phrase".
Il y a des civilisations, je ne me souviens pas si c'était les Aztèques ou les Incas - de très grandes civilisations - qui ne connaissaient pas la roue. Mais ils ont dû avoir la notion de la phrase, car c'est par la phrase que nous pensons, que nous communiquons, que nous décidons... de la loi, que nous décidons de la guerre. La phrase est l'unité de base de l'être humain.

Auteur: Banville John

Info: Entretien dans "Les carnets de route" de François Busnel, 10 avril 2014

[ sens ] [ direction ] [ modulation ]

 

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duplication

Cotton sortit la feuille de la machine, fit glisser le carbone et laissa tomber les deux exemplaires sur la table. Janey en prit un sans rien dire. Cotton coinça à nouveau le carbone entre deux feuilles et introduisit le tout dans la machine. (Comment s'appelait-il? ce célèbre écrivain auquel on demandait s'il avait des conseils à donner à un auteur débutant et qui avait répondu: "Ne jamais oublier que le côté brillant du papier carbone doit se trouver face à soi." ce matin, il ne trouvait pas ça amusant.)

Auteur: Hillerman Tony

Info: La Mouche sur le mur

[ décalque ] [ machine à écrire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

simulation

Désidéria : Viola lui demandait toujours d'être sodomisée : C'était la forme d'érotisme qu'elle préférait. Mais dans la position qu'obligatoirement elle adoptait, elle ne pouvait pas voir le visage d'Érostrato, qui en profitait pour lui faire des grimaces, même lui tirer la langue pendant qu'il la pénétrait. Il se mettait aussi bien à gémir, à respirer bruyamment tout en restant de bois. Il finissait quelquefois par hurler, par lui planter ses dents dans la nuque, par enfoncer ses ongles dans ses épaules pour lui faire croire qu'il était en train de jouir.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Desideria

[ sexualité ] [ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vingtième siècle

Si le gouvernement opprimait le corps des salariés, la Religion, elle, opprimait leur âme et empoisonnait à sa source le fleuve du Progrès. Elle demandait à l’ouvrier de placer ses espoirs dans une vie future, pendant qu’ici-bas on lui faisait les poches et on lui inculquait toutes les fausses vertus prônées par le capitalisme : frugalité, humilité, obéissance. Le sort de l’humanité se jouait là, dans l’ultime corps à corps entre l’Internationale Rouge du Socialisme et l’Internationale Noire de l’Eglise Catholique, tandis qu’ici, aux Etats-Unis, "régnaient les ténèbres insondables de l’Evangélisme américain…"

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ abrutissement religieux ] [ pouvoir ] [ Usa ] [ prolétariat ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Si le gouvernement opprimait le corps des salariés, la Religion, elle, opprimait leur âme et empoisonnait à sa source le fleuve du Progrès. Elle demandait à l'ouvrier de placer ses espoirs dans une vie future, pendant qu'ici-bas on lui faisait les poches et on lui inculquait toutes les fausses vertus prônées par le capitalisme : frugalité, humilité, obéissance. Le sort de l'humanité se jouait là, dans l'ultime corps à corps entre l'Internationale Rouge du Socialisme et l'Internationale Noire de l'Eglise Catholique, tandis qu'ici, aux Etats-Unis, "régnaient les ténèbres insondables de l'Evangélisme américain..."

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ église ] [ prolétariat ] [ Usa ]

 

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colonisateurs

Très souvent, la population se demandait si les Blancs étaient bien des mortels normaux. Leurs chaussures donnaient l’impression qu’ils n’avaient pas d’orteils. Et comme, dans de grandes parties de l’Afrique subsaharienne, le blanc était la couleur de la mort (la couleur des os humains, des termites, des défenses d’éléphant), ils devaient certainement venir du pays des morts. On les considérait comme de pâles esprits aux pouvoirs magiques sur la vie et la mort, des gens qui ouvraient des parasols et pouvaient provoquer la mort d’un animal à une centaine de mètres de distance.

Auteur: Van Reybrouck David Grégoire

Info: Congo, une histoire

[ croyances projetées ] [ imaginaire tribal ] [ exotiques entités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

La classe de sixième se divisa bientôt en deux clans : il y avait celles qui avaient des seins et celles qui n'en avaient pas. Celles qui avaient des seins se mirent à mépriser celles qui n'en avaient pas. Elles discutaient beaucoup avec les grandes qui, toutes, avaient des seins. On aurait dit qu'elles avaient des secrets à partager. Modesta faisait partie de celles qui n'avaient pas de seins. Deux petits mamelons gonflaient pourtant sa poitrine, des bourgeons de seins. Mais les grandes, Modesta se demandait pourquoi, n'avaient pas voulu l'accueillir dans leur secte.

Auteur: Mukasonga Scholastique

Info: Notre-Dame du Nil

[ Afrique ] [ adolescent ] [ conflits ]

 

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survie

Un homme mourait et, depuis le ciel, il contemplait sa vie qui se matérialisait comme une immense plage sur laquelle il voyait cheminer les marques de ses propres pas. À côté, il y avait d'autres traces de pas: celles de Dieu, qui l'accompagnait. Mais aux moments les plus difficiles de son existence, il n'y avait plus qu'une seule marque de pas. Alors l'homme demandait à Dieu pourquoi il l'avait abandonné quand il avait le plus besoin de lui. Et Dieu répondait: Je ne t'ai pas abandonné. Dans ces moments-là, c'est moi qui te portais.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Des noeuds d'acier

[ dépassement ]

 

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délire conjugal

[...] un jour j’avais traversé le parc McArthur

à ses côtés tandis qu’elle repérait les hommes avec

des têtes intéressantes et

j’allais les voir et leur demandait si elle

pouvait sculpter leurs têtes. je leur ai même

proposé de l’argent, ils ont tous

refusé, conscients que quelque chose ne tournait pas

rond. Je sentais moi aussi que quelque chose ne tournait pas

rond, particulièrement chez moi

c’est peu de temps après ça que

la sculptrice et moi on a

rompu. [...]

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, " coups de têtes"

[ monomaniaque ] [ couple ] [ rupture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson