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thérapie

Générateur de bruit ZEN
Depuis peu, la fonction ZEN est désormais agrémentée d'une option permettant de proposer un générateur de bruit dont le signal large bande a été conçu de telle sorte que sa distribution spectrale à long terme, en dessous de 1500 Hz, se rapproche de celle proposée par les harmonies ZEN. Pour des fréquences supérieures à 1500 Hz, le bruit ZEN présente des particularités spectrales dont le but est d'induire des phénomènes de masquage fréquentiel applicable à de fréquences aiguës soit pour plus de 75% des personnes sujettes à des acouphènes dont le signal perçu est un son pur.
Les options de réglage permettent en outre de désactiver la capture microphonique pouvant ainsi transformer l'aide auditive en un générateur de bruit unique.

Auteur: Internet

Info: https://www.blog-audioprothesiste.fr/zen-et-acouphenes/

[ sonore ]

 

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sociologie politique

Tout groupe dominé produit, de par sa condition, un “texte caché” aux yeux des dominants, qui représente une critique du pouvoir. Les dominants, pour leur part, élaborent également un texte caché comprenant les pratiques et les dessous de leur pouvoir qui ne peuvent être révélés publiquement. La comparaison du texte caché des faibles et des puissants, et de ces deux textes cachés avec le texte public des relations de pouvoir permettra de renouveler les approches de la résistance à la domination.
(...)
Ce n’est que lorsque ce texte caché est déclamé ouvertement que les dominés peuvent reconnaître pleinement dans quelle mesure leurs revendications, leurs rêves et leurs colères sont partagés par d’autres dominés avec lesquels ils n’ont jusqu’alors pas eu de contact direct.

Auteur: Scott James C.

Info: La Domination et les arts de la résistance : Fragments du discours subalterne

[ non-dits ] [ inégalités ] [ révolte potentielle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Vous croyez tout savoir sur les Aborigènes, parce que vous les avez vus conduire des camions ou des tracteurs, que leurs enfants vont à l'école et que leurs femmes suivent des cours de couture. Vous les avez peut-être vus boire des milk-shakes dans les cafés, en ville, ou même lire des journaux et des livres, ou aller au cinéma.
Vous les avez sans doute considérés comme des crétins qui manquent de force de caractère et étaient infiniment en dessous de votre superbe intelligence de Blancs.
Ça ne vous fera pas plaisir si je vous dis que l'Aborigène sauvage, dans son propre pays sans clôtures et sans fermes, vous considère comme de petits canetons naïfs et bavards qui ne demandent qu'à se faire tordre le cou.

Auteur: Upfield Arthur

Info: L'Homme des deux tribus

[ Australie ]

 

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blague

Un homme arrive à la finale de la coupe de football australien à Melbourne et constate avec surprise que le siège à côté de lui est vacant. Or généralement, tous les billets de finale sont vendus des mois à l'avance et il ne reste jamais le moindre place libre. L'homme s'étonne donc.
- excusez-moi dit-il à son voisin, mais comment se fait-il que cette place soit inoccupée?
- c'est la place de ma femme, réplique celui-ci, un peu morose. Malheureusement elle est décédée.
- Mais c'est affreux ! Je suis terriblement navré!
- Ouais. Elle n'a jamais raté un match de sa vie.
- Vous auriez pu proposer sa place à un ami ou a l'un de vos parents?
- Impossible : ils sont tous à l'enterrement.

Auteur: Bryson Bill

Info: Nos voisins du dessous : Chroniques australiennes

[ couple ] [ deuil ]

 

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nocturne

Haut sur la cime

Tout le jardin est lune,

Est lune d’or.

Plus précieuse en l’ombre

Ta bouche qui me frôle.



La voix de l’oiseau

Que la pénombre cache

Est devenue muette.

Dans ton jardin tu marches.

Quelque chose te manque, je le sais.



Cette autre coupe,

Le sabre qui fut sabre,

En d’autres mains,

La lune de la rue,

Dis, ce n’est pas assez ?



Dessous la lune,

Le tigre d’or et d’ombre

Regarde ses griffes.

Il ne sait pas qu’à l’aube

Elle ont brisé un homme.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: L'or des tigres - TANKAS

[ poème ] [ couple ] [ chagrin du poète ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

océan

En février, la mer peut être un miroir turquoise. Barrøy, couverte de neige, ressemble à un nuage dans le ciel. C’est le froid qui rend l’eau verte et plus claire, calme, et visqueuse, comme de la gelée. Elle peut se figer entièrement, se couvrir d’une pellicule, changer d’apparence. L’île a un liseré de glace qui entoure également les îlots les plus proches, elle s’est agrandie.

Ingrid marche avec ses chaussures en poil de chèvre sur un plancher de verre entre l’île et Moltholmen, et elle voit en dessous d’elle des algues, des poissons et des coquillages dans un paysage d’été. Oursins, étoiles de mer et pierres noires sur le sable blanc, poissons qui filent à travers des forêts oscillantes, la glace est comme une loupe, claire comme l’air.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Les invisibles

[ hiver ] [ insulaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

perdue

Je voulais tuer le moi en dessous. Ça me hantait jour et nuit. Quand vous réalisez que vous vous détestez tant, que vous ne pouvez supporter qui vous êtes, et que ce profond malaise était la motivation derrière votre comportement durant de nombreuses années, votre cerveau ne peut pas vraiment le supporter. Il s'efforcera très fort d'éviter cette prise de conscience; il tentera, dans un ultime effort, de conserver vivant ce qui reste, de le reconstruire. C'est, je crois, différent du désir suicidaire de ceux qui souffrent tellement que la mort devient un soulagement, différent du suicide que j'essaierais plus tard, pour tenter d'échapper à cette douleur. C'est un désir de se tuer soi-même; le terme tuer est trop doux. C'est la croyance que tu mérites torture lente et mort violente.

Auteur: Marya Hornbacher

Info: Wasted: A Memoir of Anorexia and Bulimia

[ maladie ] [ angoisse ] [ haine de soi ] [ adolescence ] [ auto-destruction ]

 

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paysage

Dimanche matin, la pluie cessa. Derrière les nuages se profila, jaune pâle, le disque solaire, puis de nouveaux lambeaux de nuages plus sombres se glissèrent devant, et le soleil disparut encore. Comme s’il jouait à cache-cache. Rien ne bougeait. Je trouvais étrange que là-haut dans le ciel les nuages remuent, et qu’ici, à terre, tout soit si calme. Plus silencieux qu’à l’accoutumée. Un morne lierre rampait à l’assaut des hauteurs, enserrant le sumac de son étreinte mortelle. Les gouttes de pluie en dévalaient les feuilles grasses et luisantes, puis glissaient sur les feuilles en dessous… Ainsi de suite, toujours un cran plus bas jusqu’à toucher terre. Et former une flaque dans l’herbe. Les allées de béton parcouraient la pente de zébrures scintillantes et convergeaient vers le portail.
Je me tenais à ma fenêtre.

Auteur: Nadas Peter

Info: Dans "La Bible", traduction de Marc Martin

[ urbain ] [ observation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

maison

Brigitte Abiven fit visiter la cuisine à Mary, la souillarde, qu'elle appelait "la pièce de service", la cave où le producteur de porc entreposait ses bonnes bouteilles, puis l'étage qui comportait quater chambres de belles proportions, meublées de lourdes armoires d'acajou, de lits hauts en merisier ciré, et de deux salles de bains aux appareils sanitaires démodés qui avaient dû être le comble du luxe un siècle plus tôt. Enfin, les dessous de toit où six chambres mansardées à peine plus grandes que des placards - probablement celles de la domesticité - apparaissaient dans tout leur dénuement : plancher de sapin lavé, murs de plâtre nu, qui n'avaient jamais connu la tapisserie, lits de fer aux matelas épais comme des annuaires téléphoniques et paraissant aussi durs, ampoules nues pendant au bout de leur fil au plafond.

Auteur: Failler Jean

Info: Forces noires

[ meubles ] [ littérature ]

 

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honte

Je trouve passablement ironique que ce soit un Français qui ait pris les plus belles et les les plus authentiques photographies des Indiens d'Amérique que j'aie jamais vues. Guy Le Querrec a l'oeil splendide mais impitoyable d'un tragédien "Le Parcours de la Mémoire de Big Foot", organisé afin de commémorer le centième anniversaire de Wounded Knee, a eu lieu au mois de décembre, par un froid terrible: il a fait au dessous de moins quinze pendant des jours et des jours. Malgré cette température polaire, ces photos allumeront un feu dans votre esprit, un feu qui durera toujours si vous êtes un être humain digne de ce nom. Il reste à décider si en Amérique nous sommes collectivement des êtres humains. L'âme de notre nation restera condamnée tant que sur cette affaire nous n'agirons pas avec honneur.

Auteur: Harrison Jim

Info:

[ colonialisme ] [ Etats-Unis ]

 
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