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équipe

Les études menées dans le monde entier sur les groupes d'affaires, les équipes sportives et même les armées ont révélé l'existence d'un chiffre idéal pour une équipe de travail. Ce chiffre idéal se situe entre huit et douze individus. Il est possible à huit ou douze personnes de se connaître suffisamment pour exploiter au maximum les ressources du groupe. Dans les groupes dépassant ce nombre, il devient très difficile d'établir un réseau de communication entre tous les individus. On les enferme dans des catégories qui déclenchent le processus de dépersonnalisation. La participation et l'engagement se relâchent, la mobilité en souffre, la direction du groupe se fait manipulatrice et politique.

Auteur: Twitchell Hall Edward

Info: Au-delà de la culture

[ collaboration ] [ efficacité ]

 

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pensée-de-femme

À chaque séquence de son viol correspondait un ou plusieurs termes : par exemple, "impuissance", "incrédulité", au moment où [...] l'avait renversée par terre ; "peur", "répulsion", quand il l'avait pénétrée ; "colère", "rage", quand elle avait voulu le repousser en lui martelant le torse avec les poings ; "répugnance", "dégoût", quand il avait éjaculé en elle, le visage déformé par la jouissance ; "humiliation", "écoeurement", lorsqu'elle s'était relevée en titubant pour s'enfermer dans la salle de bains, puis, dans un deuxième temps, "culpabilité". Car, tout compte fait, c'était sans doute elle la plus coupable des deux. Elle l'avait provoqué. Elle n'avait ce qu'elle méritait. Elle n'était qu'une traînée.

Auteur: Seskis Tina

Info: Six femmes

[ subir ]

 

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expérience absolue

Mes rêves sont avant tout une liqueur, une sorte d'eau de nausée où je plonge et qui roule de sanglants micas. Ni dans la vie de mes rêves, ni dans la vie de ma vie je n'atteins à la hauteur de certaines images, je ne m'installe dans ma continuité. Tous mes rêves sont sans issue, sans château-fort, sans plan de ville. Un vrai remugle de membres coupés.



Je suis, d'ailleurs, trop renseigné sur ma pensée pour que rien de ce qui s'y passe m'intéresse : je ne demande qu'une chose, c'est qu'on m'enferme définitivement dans ma pensée.



Et quant à l'apparence physique de mes rêves, je vous l'ai dit: une liqueur.

Auteur: Artaud Antonin

Info: "Textes surréalistes" . Œuvres complètes, Paris : Gallimard, 1972, p. 327.

[ retranchement ] [ fascination ] [ songes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sémiose grégaire

Peirce et Wittgenstein on montré le non sens qu'il y a à vouloir situer spatialement la pensée et les bienfaits de l'externalisme, au moins méthodologique. Peirce externalise le mental et l'émancipe du cerveau humain en reprenant à nouveaux frais la notion de signe et celle de pensée : penser c'est opérer avec des signes, internes ou externes. Par la suite, employant la même définition de la pensée Wittgenstein cherche à déconstruire la structure grammaticale intérieur/extérieur, qui est à l'origine du mythe de l'intériorité. Son externalisme de méthode nous libère du mythe selon lequel : "nos pensées se déroulent dans l'intériorité d'une conscience où elles sont recluses et par opposition à laquelle tout enfermement physique est ouverture."

Auteur: Chauviré Christiane

Info: Intellectica, 2012, 57. Résumé de "Y a-t-il un sens à situer spatialement la pensée ?" pp. 101-114 In numéro thématique : Les lieux de l’esprit

[ savoir collectif ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

école

Je n'en avais plus la force, poursuivit-il, j'avais surtout perdu la foi, je ne voyais pas l'intérêt de poursuivre des études, il me suffisait de regarder mon père pour voir ce que peut faire de nous cette fausse certitude, cette conscience mensongère entretenue par les autres qu'on sait tout, qu'on est au-dessus de tout, simplement parce qu'on a des diplômes. Les diplômes nous masquent le monde, rétrécissent notre vision, nous enferment dans un cadre, parce qu'ils prescrivent toujours ce qu'il faut faire, ce qu'il convient de croire ou de soutenir. Je ne veux pas être spécialiste d'un unique domaine, je préfère ne m'y connaître en rien, ou bien tout savoir, d'ailleurs la vie parle d'autre chose, et moi, j'aime Antonia.

Auteur: Hàsz Robert

Info: La Forteresse

[ inutile ] [ fermeture ]

 

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religion

L'Un a été entrevu seulement par ceux qu'on appelle les mystiques. Ce sont des gens comme vous et comme moi, qui ont trouvé l'un en eux-mêmes, et qui partent de là pour s'approcher de l'Un. Les mystiques existent non seulement parmi les chrétiens, les juifs, les musulmans, mais aussi les zoroastriens, les hindous, les bouddhistes, les taoïstes. Aucun mystique n'a jamais levé la main pour faire la guerre. Quand on tue au nom de Dieu, c'est Dieu compris par l'intellect, et en suivant des commandements établis par la raison. Les mystiques, au contraire, on les a emprisonnés et suppliciés. De nos jours on les enferme dans des hôpitaux psychiatriques. Ce sont pourtant eux qui ont vu la plus grande lumière.

Auteur: Green Eugene

Info: La communauté universelle

[ pacifisme ] [ visionnaires ]

 

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conteur

Le Voyageur de Minuit aimait à se retirer, à s'isoler, se taisant des jours entiers.
Il se laissait captiver des heures durant par la grâce d'un feuillage. Il goûtait sa danse dans les bras de la brise. Il ne se lassait pas du chant des oiseaux.
Il était fou, évidemment.
Certains pensèrent à l'enfermer.
D'autres s'y opposèrent. Il était fou, pour sûr, mais nullement dangereux ni susceptible de faire du tort à quiconque. Il divertissait les enfants et les simples. Et puis, il contait bien, le Madjnoûn : ses histoires, ses délires de fou déclenchaient l'hilarité.
Seuls les enfants étaient attentifs au fil secret de ses récits.
Seuls, ils écoutaient avec l'âme.
Seuls ils trouvaient un sens où les autres riaient.

Auteur: Majrouh Sayd Bahodine

Info: Le Voyageur de minuit

[ contemplation ] [ magie ]

 

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administration

Les rares fois où le nom correspondait, Ben passait immédiatement à l'action et se rendait à l'aéroport pour intercepter le suspect de terrorisme avec la police thaïlandaise. Ce qui revenait inévitablement à enfermer un innocent homme d'affaires saoudien,et à attendre les heures nécessaires pour vérifier et revérifier ses papiers à l'aide des diverses bases de données de Washington. Bien entendu, Ben ne parlait ni thaï ni arabe, les Thais ne parlaient, eux,ni arabe ni anglais, et l'homme suspecté d'être un terroriste ne parlait qu'arabe ou un autre obscur langage tel que l'ourdou ou le farsi.
La plus grande partie de la journée était donc consacrée à communiquer des choses simples comme: j'ai faim ou j'ai besoin d'aller aux toilettes.

Auteur: Haskell Smith Mark

Info: Salty

[ internationale ]

 

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hôpital psychiatrique

Mise à part la torture, quel autre traitement vous conduirait plus vite à la folie? Ces femmes sont envoyées dans cet endroit afin d'être guéries. Je conseille à ces mêmes experts qui m'ont envoyées à l'asile - une décision qui a prouvé leur valeur - d'enfermer n'importe quelle femme en bonne santé et saine d'esprit, de la forcer à rester assise sur des bancs à dossier droit de six heures du matin à huit heures du soir, de la priver de lecture et d'accès au monde extérieur, de lui donner pour toute récompense des coups et une nourriture infecte, et de voir combien de temps cela prendra pour qu'elle devienne folle. Deux mois de ces mauvais traitements suffiraient à la transformer en loque humaine

Auteur: Bly Nellie Elizabeth

Info: Dix jours dans un asile, P.76

[ prison ] [ nocebo ]

 

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isoloir

Dans les vitrines des brocanteurs où traînait un bric-à-brac des plus hétéroclite, je trouvais enfin une des choses que je souhaitais voir au cours de mon voyage : une cabine d'ivrogne individuelle avec le rideau de cuir ; là, le buveur s'enferme lui-même (comme un cheval dans son box) pour être seul ; seul avec son whisky et sa douleur, sa foi et son incrédulité, il s'abîme dans les profondeurs du temps, dans le caisson étanche de la passivité, aussi longtemps que son argent le lui permet, jusqu'à ce qu'il soit forcé de réapparaître à la surface du temps, forcé d'aller travailler dans un endroit quelconque, de s'exténuer à ramer à contre-courant, agitation impuissante et insensée : chaque barque descend inexorablement les eaux sombres du Styx.

Auteur: Böll Heinrich

Info: Journal irlandais, pp 20-21, livre de poche

[ guérite ] [ refuge ] [ curiosité ]

 

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