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famine

Moi, la seule chose dont je me lasse pas, c'est de regarder le blé jaunir. J'ai eu tellement faim dans ma vie que ce que j'aime le plus, c'est voir le blé mûrir, les épis qui se balancent. Ça me fait le même effet qu'à vous de regarder un tableau dans un musée... même maintenant, je raffole pas du pain blanc, ce qu'il y a de meilleur, c'est du pain noir avec du sel, et du thé bien sucré.

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: La Fin de l'homme rouge - ou le temps du désenchantement. Dix histoires dans un intérieur rouge, Récit de Marina Tikhonovna Issaïtchik

[ post-URSS ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

famine

La disette était si grande en 1795 que le peuple de Paris n'avait qu'une très petite portion de pain chaque jour, ce qui fit dire que tout ce que la Convention avait fait, réduisait les Français à l'admiration (la demi ration). On chantait alors dans tous les spectacles le Réveil du peuple. Un jour qu'on le criait à l'Opéra plus haut encore qu'à l'ordinaire, un plaisant se lève et dit: " Ne l'éveillez pas ; qui dort dîne !

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Revolutioniana

[ jeu de mots ]

 

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trop-plein

La nourriture consommée de nos jours est aussi éloignée du régime naturel à l’homme que la civilisation actuelle l’est de la jungle primitive. Cependant, l’homme a toujours approximativement le même foie et le même appareil digestif que ses lointains ancêtres. S’il absorbe une nourriture naturelle, son foie remplit son rôle avec efficacité ; s’il remplit son estomac de pain chaud, de saucisses, de piments, de pâtisseries, le tout accompagné de café fort, son foie maltraité ne peut accomplir sa mission.

Auteur: Bieler Henry G.

Info: Les aliments sont vos meilleurs remèdes

[ diététique ] [ adaptation ]

 

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cycle

Selon Pline l'Ancien, une femme indisposée pouvait transformer le vinaigre en vin, provoquer la mort de millions d'abeilles, faire moisir le pain, ternir l'éclat des miroirs et provoquer des avortements subits chez les juments. Et tout cela sans que Pline eût connu ma soeur Glicinia ! Elle aurait pu transformer Fidel Castro en bègue, provoquer la colère d'un colibri et faire que ce pédé de Piruli s'éprît d'une femme. Dire qu'elle devenait "irritable" serait manqué de respect à la langue.

Auteur: Díaz René Vásquez

Info: Un amour qui s'étiole

[ menstruation ]

 

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solidarité

Lutter, affronter le danger ; se jeter à l'eau pour sauver, non seulement un homme, mais un simple chat ; se nourrir de pain sec pour mettre fin aux iniquités qui vous révoltent ; se sentir d'accord avec ceux qui méritent d'être aimés, se sentir aimé par eux - pour un philosophe infirme, tout cela est peut-être un sacrifice, mais pour l'homme et la femme pleins d'énergie, de force, de vigueur, de jeunesse, c'est le plaisir de se sentir vivre.

Auteur: Kropotkine Petr Alekseevitch

Info: La Morale anarchiste

[ pauvreté ] [ partage ]

 

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accueil

Quand ils avaient de la visite, les gadgé faisaient chauffer du café et disposaient quelques biscuits sur une petite assiette, mais, pour les Dunka, l’invité signifiait plus : ils ouvraient tout grand à leurs hôtes leur cœur et leur garde-manger, ils posaient sur la table leurs meilleurs saucissons, viande et jambon et, ensuite, il leur arrivait même d’emprunter, dussent-ils être à l’eau et au pain sec pendant un mois. S’ils avaient, ils donnaient ; s’ils n’avaient pas, ils donnaient pareillement…

Auteur: Smaus Martin

Info: Petite, allume un feu...

[ convivial ] [ générosité ] [ prodigalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

surpopulation

Cela ne doit pas être simple de remanier toute une ville ... en spéculant.
Vous voulez dire "rénover"! Il avança un peu. Savez-vous que, moi aussi, j'ai écrit. J'ai même édité un recueil de nouvelles quand j'avais vingt-trois ans, sous un pseudonyme. Maintenant, j'écris des projets. Bon... Peut-être... Avons-nous trop d'artistes... En affaire également.
Nous enfournons des pains trop gros dans des fours trop petits... On est trop nombreux à piocher dans le même capital et à picorer dans la même ville.

Auteur: Bang Herman

Info: Les corbeaux

 

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étymologie

Pendant la guerre de 1870, les fantassins bretons réclamaient davantage de pain et de vin à leurs officiers pour mieux botter le cul aux Prussiens. Ces soldats ne parlaient pas français. Et c’est en breton qu’ils revendiquaient du bara frais et des pichets de gwin.

Ils scandaient Bara ! Gwin ! Bara ! Gwin ! prêts à mettre la crosse en l’air.

— Cessez de baragouiner ! hurlaient les gradés.

Depuis Napoléon III la formule était restée. Et le mépris qui va avec.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: L'Enragé

[ sabir ] [ homophone ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mercantis

Naples me parut une ville vociférante, pauvre, riche, dépravée, humaine et insistante. Sur les marchés, on voulait nous vendre, nous imposer la marchandise ou les santons de la crèche : on nous mettait sous le nez les bergers, l’Enfant Jésus, la Vierge, les anges, Totò, le trio De Filippo, et les cornes porte-bonheurs. Se libérer du marchand n’était pas chose facile. Dans cette ville aristocratique et bruyante, le baise-main n’était pas rare et l’imagination, tout comme la chanson, faisait partie du décor.

Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, pp 140-141

[ casse-pieds ] [ italie du sud ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

survie

Ce qui nous maintient en vie, ce sont ces gestes de la micro-vie : puiser un seau d’eau sur la Gorokhovaïa ; puis compter chacune des marches que l’on monte, les jambes en coton, jusque chez soi ; puis faire chauffer, sur des bûchettes, une casserole de lavasse ; puis sucer enfin, aussi longuement que possible, son quignon de pain – voilà ce qui nous détourne et nous sauve de nos pensées, de nos sentiments, et pour nombre d’entre nous, tout simplement de la folie.

Auteur: Werth Alexander

Info: Leningrad, 1943

[ guerre ] [ URSS ]

 

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