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réel élargi

D'où viennent l'espace, la masse et la charge ? La physique dit que nous ne le savons pas - ce qui n'est pas très utile - alors que ces concepts ne sont que des dérivés des premiers principes de la réalité. Nos particules ne sont pas vraiment des particules, mais des distributions de probabilités qui se matérialisent lorsqu'on les mesure. Et bien sûr, la vitesse de la lumière doit être une constante, elle ne peut être autre chose, car elle est la vitesse la plus rapide à laquelle on peut se déplacer d'un point à un autre dans cet espace d'information. Ces paradoxes deviennent accessibles à une logique déductive dès qu'on a la bonne perspective sur la nature de la réalité. Cette dernière se fonde sur l'information, pas sur la matière.

Auteur: Campbell Thomas W.

Info: My Big TOE - Awakening, Discovey, Inner Workings : The Complete Trilogy Unifying Philosophy, Physics, and Metaphysics

[ monde projeté ] [ niveau vibratoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Un être humain est une partie de la totalité, que nous appelons "univers", une partie limitée dans le temps et dans l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments, comme quelque chose de séparé du reste - une sorte d'illusion optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à notre affection pour quelques personnes les plus proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté. Personne n'est capable de réaliser cela complètement, mais tendre à cet accomplissement est en soi une part de la libération et le fondement d'une sécurité intérieure.

Auteur: Einstein Albert

Info:

[ incarnation séparation ] [ élévation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méta-moteur

[…] Jung a élargi le concept freudien de libido – manifestation psychique de la pulsion sexuelle – à celui de fondement énergétique de toutes les qualités possibles, dans leur opposition réciproque. En effet, c’est seulement si cette totalité parfaitement indéfinie de qualités est conçue comme l’état tensionnel de pôles contraires, et donc à la fois matérielle et spirituelle, c’est seulement, en d’autres mots, si l’énergie est considérée à l’un de ses pôles comme source des manifestations matérielles et instinctuelles et à l’autre pôle comme sources des manifestations que nous appelons spirituelles, c’est seulement à cette condition qu’il est possible de résoudre le problème, autrement insurmontable, que représente la réalité des activités humaines supérieures de la pensée, de l’art, de la science, de la religion, de la thérapie psychique d’individuation.

 

Auteur: Aurigemma Luigi

Info: Cahiers jungiens de psychanalyse n°53

[ érotisme ] [ pulsions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

âme

On peut comparer l'esprit d'un homme à un théâtre d'une profondeur indéfinie, dont la rampe est très étroite, mais dont la scène va s'élargissant à partir de la rampe. Devant cette rampe éclairée, il n'y a guère de place que pour un seul acteur... Au delà, sur les divers plans de la scène, sont d'autres groupes d'autant moins distincts qu'ils sont plus loin de la rampe. Au delà de ces groupes, dans les coulisses et l'arrière-fond lointain, se trouve une multitude de formes obscures qu'un appel soudain amène parfois sur la scène ou même jusque sous les feux de la rampe, et des évolutions inconnues s'opèrent incessamment dans cette fourmilière d'acteurs de tous ordres pour fournir les coryphées qui tour à tour, comme en une lanterne magique, viennent défiler devant nos yeux.

Auteur: Hadamard Jacques

Info: Taine, De l'intelligence cité par J.Hadamard dans Essai sur la psychologie de l'invention en mathématique

[ esprit ] [ hiérarchie ] [ introspection ] [ simultanéïté ]

 

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consumérisme

- Dans une société où tout ce qui n'est pas quantifiable se vend, où l'on assure la vie, s'achète une beauté, des organes, une mémoire, où l'on a privatisé à peu près tout, de la Lune au ciel d'Europe, de la mer Rouge aux fleuves et aux rues, où toute rencontre se paie, tout service humain a son prix, où les parents signent des contrats avec leur enfant où les collégiens prennent un crédit pour leurs études et licencient leurs profs, où l'on monnaie l'amour et l'intime, la santé et le temps de cerveau disponible... - Je suis fatigué, abrège... - Nous cherchons à ouvrir des brèches. A faire des trous dans la plaque en argent soudée aux os de nos crânes, et à les élargir, ces trous, pour qu'y passe un peu d'air, d'échange pur, de gratuité.

Auteur: Damasio Alain

Info: Aucun souvenir assez solide

[ oppression ] [ libération ]

 

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extraterrestres

Chaque mot ou concept est miroir de nous, donc de notre instabilité ; car le mot, ce quasi-esprit disait Peirce, présente de grandes variations quant à son signifié.

Pour des termes comme OVNI ou soucoupe volante c'est vraiment frappant car, comme ils ne représentent que ce que l'on imagine derrière eux, leur interprétation est beaucoup moins limitée. Elle est même quasi infinie, science-fictionnelle. Et comme les témoignages sont toujours subjectifs...

Pour élargir (ou resserrer) le propos sur ce sujet précis : chacun sait que n'importe quelle observation nocturne, avec quelques verres d'alcool dans le cornet, aura peu de comparaison avec la même observation faite de bon matin, juste après un bon petit footing bien roboratif.

Notons déjà ici combien les observations d'Ufos sont tellement plus nombreuses la nuit.

Et nous sommes si impressionnables...

Auteur: Mg

Info: 20 avril 2010

[ relatif ] [ archétype ouvert ] [ vocabulaire ] [ unicité ] [ mystère interprétation projection ]

 

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étymologie

Halluciner signifie : se leurrer, se tromper, s’illusionner, s’aveugler.
Le verbe dérive du latin Alucinari, qui a la même valence lexicale mais qui signifie aussi : rêver, voyager. Son antécédent grec Alàomai, ou Alùo, signifie d’ailleurs : errer, vagabonder avec l’âme. Intéressant est donc son lien avec Alaòs : non-voyant, aveugle ; de Lào : je regarde, j’observe, je désire. A noter l’affinité du verbe Lào avec le substantif Làos qui désigne les "gens", le "peuple", la "foule".
Hallucination d’un point de vue lexical peut être défini comme : erreur, vision, mirage, mais le terme contient en lui-même une référence implicite à la cécité, au rêve, au désir ; à l’individu et au collectif. Cet élargissement de sens doit être pris en compte pour être confronté avec la définition réductrice de "perception sans objet" qui est celle de la psychiatrie traditionnelle.

Auteur: Corrao Francesco

Info:

[ rapport au monde ] [ confusion des limites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

Dans cet ultime village désert, l'immense Cactus leur parla de lui. Il était djai'unt - ce que tous ensemble ils parvinrent à traduire par retardé. Une anthropofloristique ésotérique faisait conserver aux Cactacés du veldt quelques-uns de leurs bulbes, qu'ils maintenaient dans le coma plusieurs mois après la date où ils auraient dû naître. Tandis que leurs frères et soeurs rampaient par terre en braillant, les djai'unt tardifs continuaient de dormir et de grandir dans leur chorion. Leurs corps se distendaient pendant que les techniques occultes les empêchaient de naître. Lorsqu'ils s'éveillaient pour émerger enfin, ils étaient monstrueux. Et prodigieux. Leur déviance était douloureuse, leurs os ligneux, gauchis, leur peau, d'écorce, et bouillonnant d'excroissances. Ils souffraient sous l'effet de leurs sens élargis. Ils constituaient les gardiens, les combattants vigiles de leurs villages. Ils étaient tabous. Proscrits et révérés. Ils n'avaient pas de prénoms.

Auteur: Mieville China Tom

Info: Le Concile de Fer

[ fantastique ] [ littérature ]

 

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nomade

Exilé politique de naissance, j'ai connu les avantages réels et les lourds inconvénients du déracinement. Il élargit la vision du monde et la connaissance des hommes ; il dissipe les brouillards des conformismes et des particularismes étouffants ; il préserve d'une suffisance patriotique qui n'est en vérité que médiocre contentement de soi-même ; mais il constitue dans la lutte pour l'existence un handicap plus que sérieux. J'ai vu naître la grande catégorie des "apatrides", c'est-à-dire des hommes auxquels les tyrannies refusent jusqu'à la nationalité. Quant au droit de vivre, la situation des apatrides, qui sont en réalité les hommes les plus attachés à leurs patries et à la patrie humaine, ne se peut comparer qu'à celle de l'homme "sans aveu" du Moyen Âge qui, n'ayant ni maître ni suzerain, n'avait ni droit ni défense, et dont le seul nom est devenu une sorte d'insulte.

Auteur: Serge Victor

Info: Mémoires d'un révolutionnaire 1943, Robert Laffont 2001

[ indépendance ] [ déraciné ]

 

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temps inversé

Remonter le fleuve, c’était se reporter, pour ainsi dire, aux premiers âges du monde, alors que la végétation débordait sur la terre et que les grands arbres étaient rois. Un fleuve désert, un grand silence, une forêt impénétrable. L’air était chaud, épais, lourd, indolent. Il n’y avait aucune joie dans l’éclat du soleil. Désertes, les longues étendues d’eau se perdant dans la brume des fonds trop ombragés. Sur des bancs de sable argentés des hippopotames et des crocodiles se chauffaient au soleil côte-à-côte. Le fleuve élargi coulait au travers d’une cohue d’îles boisées, on y perdait son chemin comme on eût fait dans un désert et tout le jour, en essayant de trouver le chenal, on se butait à des hauts fonds, si bien qu’on finissait par se croire ensorcelé, détaché désormais de tout ce qu’on avait connu autrefois, quelque part, bien loin, dans une autre existence peut-être.

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info: Au coeur des ténèbres

[ régression temporelle ] [ jungle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel