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racisme

Plus tard, lorsque l'histoire des René et de leur drôle d'oiseau défraierait la chronique d' Uzès, ces gens qui lui avaient souri diraient à l'unisson qu'ils avaient bien vu, eux, que ce jeune étranger - ils diraient : cet émigré de merde qui vient manger le pain des Français, ce putain de métèque - était un escroc-né, un menteur comme tous les gens de sa race. Ils diraient aussi qu'il avait manoeuvré comme un fou, inventé des stratagèmes pour se rapprocher d'eux et devenir indispensable.

Auteur: Gazier Michèle

Info: Le merle bleu

[ malveillance ]

 

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repas

Le vrai manger de l'enfance, toutefois, c'est le goûter. Tout le monde déjeune, dîne et soupe. Seuls les enfants goûtent.
Je ne puis voir le dessin d'une marelle comme une ombre portée d'oiseau au sol, entendre une balle rebondir, une fillette fredonner une chanson de corde, sans que monte dans ma bouche le goût du pain de quatre heures. Il ne ressemblait à aucun autre. Il avait une saveur de dehors et de jeu, de récréation, de plaisir qu'on fait durer, de faim violente enfin rassasiée.

Auteur: Rouanet Marie

Info: Nous les filles

[ âge tendre ]

 

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capitalisme

Les riches comprendront trop tard que l'argent dont ils étaient les usufruitiers pleins d'orgueil ne leur appartenait ABSOLUMENT pas ; que c'est une horreur à faire crier les montagnes, de voir une chienne de femme à la vulve inféconde, porter sur sa tête le pain de deux cent familles d'ouvriers attirés par des journalistes et des tripotiers dans le guet-apens d'une grêve ; ou de penser qu'il y a, quelque part, un noble artiste qui meurt de faim, à la même heure qu'un banqueroutier crève d'indigestion !

Auteur: Bloy Léon

Info: Le désespéré

[ inégalités ]

 
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nourriture

Les historiens présentaient autrefois la cuisine médiévale comme grasse, lourde et indigeste. Cette vision est inexacte à en juger par les sauces. Celles-ci n'utilisent aucun corps gras, comme huile ou beurre. De la mie de pain, des amandes ou des noix pilées permettent de les épaissir. Ces sauces contiennent comme élément principal une substance + ou moins acide, telle que verjus -suc extrait du raisin cueilli vert-, vinaigre, parfois jus d'orange amère ou de citron. S'y ajoutent des épices, de sorte que la saveur acide-épicée est prédominante et permet d'éveiller le palais.

Auteur: Verdon Jean

Info: La vie quotidienne au Moyen Age

[ historique ] [ recettes ] [ diététique ]

 

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camp de concentration

- Viens, je vais te montrer où est ta mère !

Je sautais à terre et je la suivis en courant à l’extérieur, jusque devant l’entrée de la baraque.

- Tu vois cette fumée ? me demanda-t-elle en m’indiquant un endroit au-delà des nombreux blocs.

- Oui.

- Tu sens cette puanteur de chair humaine ?

- Mais…

- Ta mère était grosse ?

- Un peu…

- Alors elle est devenue du savon comme la mienne !




Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, p 53

[ distanciation ] [ pragmatisme ] [ déniaisement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Rends au double le pain que t'a donné ta mère
Et porte-la, comme elle t'a porté
Tu fus pour elle une fatigante et lourde charge
Elle ne se lassa pas lorsque tu vins à terme.
Sa nuque te porta,
Ses seins furent dans ta bouche, pendant trois ans
Elle ne prit pas en dégoût ta malpropreté
Et ne se découragea pas en disant: "Que faut-il encore faire!"
Lorsqu'elle te mena à l'école,
Alors que l'on t'apprenait à écrire, Chaque jour elle veilla à ta nourriture,
Portant le pain et la bière de sa maison.

Auteur: Ani

Info: Enseignements d'Ani env.1250 av JC

[ femmes-par-hommes ] [ historique ]

 

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dépendance

Besoin de lui

comme d'un champ

sarclé chaque matin



Dedans mes jours

il a tout mis

Le pain et le sel

la levure admirable

l'épice et le jasmin



Mes mots vont dans sa bouche

caresser l'ineffable

Il lève en moi le bleu

qui n'a point de maison



Sa voix dort dans ma voix

comme une déraison

qu'effeuillerait mon âge



Et je suis sans chemin

si ne suis son voyage

Auteur: Libert Béatrice

Info: L'amoureuse

[ déclaration d'amour ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maman

Rends au double le pain que t'a donné ta mère
Et porte-la, comme elle t'a porté
Tu fus pour elle une fatigante et lourde charge
Elle ne se lassa pas lorsque tu vins à terme.
Sa nuque te porta,
Ses seins furent dans ta bouche, pendant trois ans
Elle ne prit pas en dégoût ta malpropreté
Et ne se découragea pas en disant: "Que faut-il encore faire!"
Lorsqu'elle te mena à l'école,
Alors que l'on t'apprenait à écrire, Chaque jour elle veilla à ta nourriture,
Portant le pain et la bière de sa maison.

Auteur: Ani

Info: Extraits des enseignements

 

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ennui

Comment peut-on naître au sein de ce merdier ? J'ai grandi ailleurs, en Capitale, avec des saisons nettes, malodorantes et noyées d'oxyde de carbone, mais bien découpées. Un printemps sans oiseaux, un été vaseux dans les jupes des filles, un automne à contempler les balayeurs des parcs miteux, leur outil glissant le long des mains relâchées, un hiver de neige grise, sous le ciel gris, et toujours sans le moindre pigeon estropié pour venir picorer les miettes de pain lancées par des vieillards oubliés et oubliant. Une misère de vie citadine bien balisée par la monotonie.

Auteur: Di Rollo Thierry

Info: La lumière des morts

[ morne ] [ grisaille ] [ ville ]

 

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plaidoirie

L'avocat Garçon défendait aux assises un homme qui poussé à bout avait fini par tuer. Il lançait sur le procureur, tout au long de sa plaidoirie des petites boulettes de pain... le procureur : arretez, maître
- arrêtez, je vous dis
- allez-vous cessez à la fin
- c'est comme cela qu'on devient un assassin, monsieur le procureur !
Dans un autre tribunal ou les magistrats dormaient un peu, Garçon allume une bougie et fait semblant de chercher quelque chose sous le prétoire... intrigué le président l'apostrophe : - que cherchez-vous ?
- la justice, monsieur le président.

Auteur: Garçon Maurice

Info: Journal 1939-1945

[ anecdote ]

 

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