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cinéma

Hollywood est juste une machine, ils disposent d'un processus. Il ya cette hypothèse permanente entre les producteurs et les studios qu'aucun script n'est bon. Chaque script qu'ils achètent ou ont écrit doit être réécrit par plusieurs autres auteurs avant qu'ils ne le filment. Le problème est que la plupart des producteurs n'ont aucune jugeote. Par conséquent, si le projet donné d'un script est excellent et filmable, ils ne peuvent pas dire ou ne feront pas l'effort mental pour le déterminer. Donc ils le font automatiquement re écrire. Comme la plupart des scripts à Hollywood sont vraiment minables, ce processus a un effet d'homogénéisation qui améliore. Mais si le script est vraiment, vraiment bon, ce processus va réduire sa qualité.

Auteur: O'Bannon Dan

Info:

[ Usa ] [ normalisation ]

 

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cinéma

Anna Karina est une comédienne non sans gentillesse, non sans charme dans le genre mémère, mais sans le moindre talent d'actrice.
Vu à la télévision "La blonde ou la rousse" (George Sidney), d'une exécrable vulgarité, souligné par une V.F ordurière, qui met sans arrêt dans la bouche du héros le verbe foutre.
Sinatra devient ainsi un grossier personnage.
Rita Hayworth mal doublée, mal dirigée, mal filmée et mal maquillée, devient quelconque.
Kim Novak a l'air d'une motte de saindoux.
L'autre soir, Marguerite Duras passait à la télé, s'étant fait la gueule de Gide, et expliquait que son roman, "Détruire, dit-elle", avait été très facile à écrire sitôt qu'elle avait trouvé le personnage de Stein.
Cela m'a plongé dans une hilarité inexcusable.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Journal 1966-1974

[ vacherie ]

 

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cinéma

...nous sommes allés voir "Une Belle Fille Comme Moi" (Truffaut) au Rex, film merdeux, le contraire de ce que fait Renoir, la démagogie vulgaire et la démagogie de la vulgarité.
Vu à la télévision du caca.
Mocky est chaque fois un peu moins désagréable, mais c'est un individu brusque et assez bêta.
Le jeudi soir, dîner chez Bernadette Lafont, avec Anna Karina, Patricia Finaly, Laszlo Szabo et sa femme, l'assistante de Truffaut et un minet comédien.
Tous ces gens sont d'une sottise extraordinaire.
Vu à la TV "Salonique, Nid d'Espions (Pabst), film stupide.
Rien de plus navrant que Mandiargues disant que les pages d'André Breton seront plus tard dans les morceaux choisis de l'enseignement. Ce vieux débris n'envisage aucunement le renversement de la civilisation.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Journal 1966-1974

[ conventionnel ] [ vacherie ] [ parisianisme ]

 

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cinéma

Je ne supportais pas ces longs intervalles entre les prises. Les films coûtaient beaucoup d’argent parce que la plupart du temps les gens ne faisaient qu’attendre, attendre et attendre encore. Jusqu’à ce que ceci ou cela soit prêt, que l’éclairage soit prêt, que la caméra soit prête, que la coiffeuse ait fini de pisser, que le consultant ait été consulté, rien ne se passait. C’était du branlage délibéré, un salaire pour ceci, un salaire pour cela, un seul type qui avait le droit d’enfoncer une prise dans le mur, l’ingénieur du son qui en avait plein le cul de l’assistant réalisateur, et puis les acteurs qui ne se sentaient pas bien parce que c’était comme ça que les acteurs devaient se sentir, et ainsi de suite. Gaspillage, gaspillage et gaspillage.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 229

[ tournage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cinéma

De plus en plus je crois que le film est parlant, je crois que nous avons vécu - heureusement ça nous a donné de bien beaux films - l'époque du cinéma muet, mais nous en sommes sortis, nous en sortons à peine. On peut dire que la plupart des films parlants ne sont que des films muets dans lesquels on a remplacé les sous-titres par un peu de son qui sort d'une bouche. C'est tellement évident que certaines gens admettent le doublage ; si on admet le doublage, c'est que l'on admet que le dialogue n'est pas un vrai dialogue, c'est qu'on se refuse à croire enfin à cette espèce de connexion mystérieuse entre le tremblement de la voix, l'expression... enfin, c'est que l'on cesse de croire à l'unité de l'individu.

Auteur: Renoir Jean

Info:

[ factice ] [ image-son ]

 

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cinéma

Même dans le pire des films on a désormais adopté ce que j'inventai tout au début du parlant : mettre sur le visage de celui qui écoute la voix de celui qui parle, faire entrer dans une pièce le monde extérieur, modifier suivant l'intention l'intensité d'un bruit de pas (alors qu'aujourd'hui encore le décorateur peindra du bois en imitation marbre, oubliant que le son photographie aussi), se servir d'une conversation ou d'un éclat de rire lointain comme faisant partie d'une trame sonore au lieu de laisser l'acteur faire un solo dans un monde vide, dramatiser l'espace par l'écho, la résonance (Oscar pour mes techniciens qui protestent par écrit contre ce seul emploi possible du son), et une douzaine d'autres choses, a b c de la technique sans lequel le son serait sans intérêt.

Auteur: Sternberg Josef von

Info: Cité dans "Passage du cinéma, 4992", éd. Ansedonia - p. 458 - tiré de "Plus de lumière (II)", publié dans les Cahiers du cinéma, n.64, novembre 1956

[ hors-champ ] [ dialectique ] [ génie ] [ vantard ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

cinéma

En tant que critique, je me considérais déjà comme cinéaste. Aujourd'hui je me considère toujours comme critique, et, en un sens, je le suis plus encore qu'avant. Au lieu de faire une critique, je fais un film, quitte à y introduire la dimension critique. Je me considère comme un essayiste, je fais des essais en forme de romans ou des romans en forme d'essais: simplement, je les filme au lieu de les écrire. Si le cinéma devait disparaître, je me ferais une raison: je passerais à la télévision, et si la télévision devait disparaître, je reviendrais au papier et au crayon. Pour moi, la continuité est très grande entre toutes les façons de s'exprimer. Tout fait bloc. La question est de savoir prendre ce bloc par le côté qui vous convient le mieux.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info:

[ réflexion ] [ réfléchir ]

 

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cinéma

L'erreur des cinéastes de 1930 fut de croire que seul était important le problème du traitement cinématographique du son, et que la solution du problème de la parole, qui se posa en second lieu - introduire à l'intérieur d'un art d'expression visuelle ce mode autonome de signifier qu'est le langage - pouvait être obtenue à titre de simple corollaire à la solution donnée au premier. Tous les efforts, par la suite, allèrent dans les sens d'un affaiblissement de la puissance propre du mot. (...) Ce n'est pas parce qu'un personnage prononce une maxime de La Rochefoucault en réparant son poste de T.S.F. ou en conduisant une voiture dans une rue encombrée, et prend soin de couper son texte d'interjections et de bégaiements, qu'il parlera un vrai langage de cinéma. (...)

Auteur: Rohmer Eric

Info:

[ image-son ]

 

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cinéma

La série américaine " The Wire ", produite par la chaîne HBO et diffusée aux États-Unis de 2002 à 2008, est devenue une série culte outre-Atlantique et, plus récemment, elle connaît un succès important en France. [...] Coréalisée par un ancien journaliste du Baltimore Sun, Davis Simon, et un ancien policier, puis enseignant à Baltimore, Ed Burns, The Wire propose, à partir d'une description fine des quartiers ghettoïsés de cette ville de la côte est, une critique radicale de la société américaine. La série a été comparée à des oeuvres littéraires majeures comme celle de Dickens ou de Balzac pour la profondeur de ses analyses. Elle a, en particulier, emporté l'adhésion d'un public de classes moyennes et intellectuelles habituellement peu consommateur de télévision. Elle s'est d'ailleurs très vite imposée comme référence universitaire et l'on peut probablement ajouter à sa liste de récompenses celle de série la plus étudiée par les sciences sociales.

Auteur: Bacqué Marie-Hélène

Info: The Wire : l'Amérique sur écoute

[ télévision ]

 

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cinéma

Il y a plusieurs années, j'ai eu l'occasion de voir une courte séquence cinématographique qui présentait une petite fille. Vêtue d'une jolie robe, elle remontait en sautillant une rue étroite pavée de galets. Les passants souriaient tendrement en la regardant. L'image granuleuse en noir et blanc tendait à accentuer la gaieté de la scène, et la légèreté de la musique estivale conférait un sentiment de bien-être. L'attention du public était totalement concentrée sur l'enfant.
Et puis le film a été présenté de nouveau. Identique, mais avec une musique différente : une musique sinistre. Les spectateurs ont retenu leur souffle. Tous venaient de remarquer pour la première fois un homme au visage lugubre qui, à l'extrémité de la sombre allée, fumait une cigarette en observant la petite fille.
Le public avait beau connaître la fin, je peux vous dire qu'il y a eu dans la salle de profonds soupirs de soulagement quand la fillette a fini par rejoindre sa mère.
Même film, musique différente.

Auteur: Rachel Abbott

Info: Le piège du silence

[ éclairage sonore ] [ relativité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste