Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 152
Temps de recherche: 0.0528s

tueur

Les 10 métiers dans lesquels on compte le plus de psychopathes... Il s'agit principalement de postes à responsabilités ou de professions qui nécessitent un côté narcissique.

1 - Chef d'entreprise
2 - Avocat
3 - Figure médiatique (Télé, radio)
4 - Vendeur
5 - Chirurgien
6 - Journaliste
7 - Policier
8 - Clergé
9 - Chef cuisinier
10 - Fonctionnaire

Et voici les 10 métiers qui en comptent le moins. Ce sont surtout des professions de soin, qui impliquent d'être attentif aux autres.

1 - Aide à domicile
2 - Infirmière
3 - Thérapeute
4 - Artisan
5 - Esthéticienne/Styliste
6 - Employé dans un ONG
7 - Enseignant
8 - Artiste
9 - Médecin
10 - Comptable

Etes-vous un psychopathe ?
Bien qu'elle ne soit pas scientifiquement prouvée, on dit qu'il existe une raison simple de déterminer si quelqu'un a des penchants psychopathes. Il suffit de répondre à cette énigme...
"A l'enterrement de sa mère, une femme rencontre un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle en tombe éperdument amoureuse, mais celui-ci disparaît à la fin de la cérémonie sans qu'elle puisse lui demander son numéro de téléphone. Elle tente de retrouver sa trace, en vain. Quelques jours plus tard, elle tue sa soeur. Pourquoi?"
Si vous imaginez une sombre histoire de vengeance et de jalousie, parce que la soeur connaissait l'homme mystère, tout va bien. Mais si la première réponse qui vous est venue en tête est "parce qu'elle espérait que l'homme revienne à l'enterrement de sa soeur"... Vous avez sans doute le mode de pensée d'un psychopathe - ou d'un chef d'entreprise!

Auteur: Internet

Info: Express.be 2010

[ labeur ] [ profession ]

 

Commentaires: 0

intelligence

Mao était fin lettré qui, avant même d’entrer en politique, connaissait la sentence si fameuse, si décisive pour toute entreprise de guérilla, du traité de guerre des Trente-six stratagèmes dont l’auteur nous est inconnu mais que l’on sait inspiré du Yi-king : "Un grand général doit connaître l’art des changements." "Toujours l’actif s’affaiblit et le passif se renforce", dit ce même traité. L’art des changements, c’est l’art de monter en puissance se sachant faible, de transformer le discontinu en continu, et inversement. Sun-Tzu disait que "soumettre l’ennemi sans combat est ce qu’il y a de mieux", indépendamment des forces des uns et des autres, mais dépendamment des ruses de chacun pour affaiblir moralement l’adversaire avant tout combat.
Il fallut près de vingt ans à Mao pour parvenir à la puissance étant faible. Le coup d’État n’est qu’affaire de patience et de prudence. L’art des changements, en matière de guerre comme ailleurs, est un art de la situation, un potentiel de situation, c’est-à-dire un potentiel à l’inverser ou à la confirmer. L’art du changement est un art de la connaissance des causes des choses – tout stratège doit être assez philosophe pour comprendre où veut le mener son ennemi, et où lui-même veut aller, pour en tirer parti. Le but de la stratégie est l’inversion des rapports, et les tactiques ne sont que les opérations d’inversion, les changements, les ouvertures à d’autres situations. Là encore, ce sont des plis : Mao ne croit pas qu’il y ait une situation qui puisse un jour se présenter sous un aspect immuable, rien n’est irréversible ; comme l’indique le Livre des mutations, toutes les situations présentent en leur creux une face et son envers, une situation et son changement, une virtualité de renversement et une virtualité de maintien, de conservation.

Auteur: Bohm Antoine

Info: De Gandhi à Daech, Histoires honorables ou infâmes de guérillas, d'insurrections et de déstabilisations

[ détermination ] [ révolution ] [ Chine ]

 

Commentaires: 0

détail

Une crise d'urémie assez légère était cause qu'on lui avait prescrit le repos. Mais un critique ayant écrit que dans la Vue de Delft de Ver Meer (prêté par le musée de La Haye pour une exposition hollandaise), tableau qu'il adorait et croyait connaître très bien, un petit pan de mur jaune (qu'il ne se rappelait pas) était si bien peint, qu'il était, si on le regardait seul, comme une précieuse oeuvre d'art chinoise, d'une beauté qui se suffirait à elle-même, Bergotte mangea quelques pommes de terre, sortit et entra à l'exposition. Dès les premières marches qu'il eut à gravir, il fut pris d'étourdissements. Il passa devant plusieurs tableaux et eut l'impression de la sécheresse et de l'inutilité d'un art si factice, et qui ne valait pas les courants d'air et de soleil d'un palazzo de Venise, ou d'une simple maison au bord de la mer. Enfin il fut devant le Ver Meer qu'il se rappelait plus éclatant, plus différent de tout ce qu'il connaissait, mais où, grâce à l'article du critique, il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était rose, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune. Ses étourdissements augmentaient; il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu'il veut saisir, au précieux petit pan de mur. "C'est ainsi que j'aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune". Cependant la gravité de ses étourdissements ne lui échappait pas. Dans une céleste balance lui apparaissait, chargeant l'un des plateaux, sa propre vie, tandis que l'autre contenait le petit pan de mur si bien peint en jaune.

Auteur: Proust Marcel

Info: La Prisonnière. Vermeer

[ art pictural ] [ littérature ] [ peinture ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

conte

La ruse suivante de Dhu'l-Nûn l'Égyptien a été racontée par Yoûsouf, fils d'al-Housayn.
J'avais entendu affirmer, dit celui-ci, que Dhu'l-Nûn l'Égyptien connaissait le Nom de Dieu le plus grand.
Alors je m'en allai en Égypte et me mis à le servir durant une année. Au bout de cette période, je lui déclarai : – Ô cheikh, cela fait une année que je te sers gratuitement. j'ai donc un droit sur toi auquel il devient obligatoire de rendre justice. Je voudrais que tu m'apprennes le Nom de Dieu le plus grand.
– Je ferai cela pour te récompenser et te combler d'honneurs, répondit-il.
Puis il resta un certain nombre de jours sans rien me dire. Au bout de ce temps, il me présenta un plateau avec un couvercle dessus, tous deux enveloppés dans un grand mouchoir, et me demanda :
– Connais-tu Untel ?
– Oui, répondis-je.
– Porte-lui ceci.
Je pris le plateau et m'en allai vers le personnage en question. Après avoir marché un peu, je me dis en moi-même : "Dhu'l-Nûn l'Égyptien envoie à un ami un cadeau qu'il ne veut semblable à aucune chose au monde. Par Dieu, je vais voir ce que c'est."Je dénouai le mouchoir. Une petite souris souleva alors le couvercle. Je voulus l'attraper, mais ne pus l'empêcher de prendre la fuite. Alors je fus saisi d'une grande colère. Je me dis : "Ainsi, après une année de service, Dhu'l-Nûn se moque de moi de cette manière-là en me chargeant d'aller porter une souris !"
Je revins vers lui. L'irritation transparaissait sur mon visage. Lorsqu'il me vit approcher de lui, il dit :
– Ô le malheureux ! Celui à qui l'on ne peut confier une souris, peut-on lui confier le Nom de Dieu le plus grand ?
Il me laissa et s'en alla à ses occupations ordinaires.

Auteur: Khawam René R.

Info: Le Livre des ruses

[ trop curieux ] [ indiscret ]

 

Commentaires: 0

démarche religieuse

Alors, ce que je veux simplement, en vous quittant, accentuer, c’est qu’il y a quand même quelque chose qui se véhicule depuis le fin fond des temps, et qui s’appelle l’initiation.

L’initiation c’est ce dont nous avons des débris au titre de l’occultisme.

Ça prouve simplement que c’est la seule chose qui, en fin de compte, nous intéresse encore dans l’initiation.

Je ne vois pas pourquoi je ne donnerais pas à l’initiation, que l’Antiquité connaissait, enfin, un certain statut.

Tout ce que nous pouvons entrevoir des fameux Mystères - et tout ce qui peut nous en rester encore dans des pays ethnologiquement situables, de quelque chose de l’ordre de l’initiation - c’est lié, c’est lié à ce que quelque part, quelqu’un comme Mauss n’est-ce pas, avait appelé technique du corps - je veux dire que, ce que nous avons et qui nous concerne dans ce discours, autant analytique que scientifique, voire universitaire, voire celui du Maître et tout ce que vous voudrez… c’est que, elle se présente elle-même, l’initiation, quand on regarde la chose de près, toujours comme ceci : une approche, une approche qui ne se fait pas sans toutes sortes de détours, de lenteurs, une approche de quelque chose où ce qui est ouvert, révélé, c’est quelque chose qui, strictement, concerne la jouissance.

Je veux dire qu’il n’est pas impensable que le corps, le corps en tant que nous le croyons vivant, soit quelque chose de beaucoup plus calé que ce que connaissent les anatomo-physiologistes.

Il y a peut-être une science de la jouissance, si on peut s’exprimer ainsi.

L’initiation en aucun cas ne peut se définir autrement.

Il n’y a qu’un malheur, c’est que de nos jours, il n’y a plus trace, absolument nulle part, d’initiation.

Auteur: Lacan Jacques

Info:

[ religion ] [ contention ] [ régulation ] [ prudence ] [ exploration plaisir ] [ voluptueuses découvertes ] [ physiologie mémétique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

procréation médicalement assistée

Qu’Indy décide de recourir à la PMA parce que son mari était stérile, il pouvait bien entendu le comprendre ; qu’elle choisisse en plus de recourir à la GPA, c’était déjà plus discutable, à ses yeux tout du moins, mais il était peut-être victime de conceptions morales dépassées, la marchandisation de la grossesse était peut-être tout à fait légitime, il ne croyait pas à vrai dire, mais il évitait en général de trop penser à ces questions. Qu’elle se rende en Californie pour procéder à l’ensemble de ces opérations, parfait, c’était l’option la plus performante sur le plan technologique, c’était également la plus chère – mais elle semblait avoir les moyens, il se demandait d’ailleurs d’où pouvait venir l’argent, ce n’était certainement pas son salaire de "journaliste de société" qui lui permettait ces fantaisies, et même si elle avait été une "grande plume", comme on dit, cela serait resté hors de portée. C’étaient probablement ses parents qui avaient payé, elle-même était plutôt radine, du genre à aller en Belgique ou en Ukraine. Tout cela, bon, admettons, mais qu’est-ce qui avait bien pu lui prendre, parmi l’immense catalogue de géniteurs qui devait avoir été mis à sa disposition par la société califor-nienne de biotech dont elle avait utilisé les services, de choisir un géniteur de race noire ? Sans doute la volonté d’affirmer son indépendance d’esprit, son anticonformisme, son antiracisme par la même occasion. Elle avait utilisé son enfant comme une sorte de placard publicitaire, comme un moyen d’afficher l’image qu’elle souhaitait donner d’elle-même – chaleureuse, ouverte, citoyenne du monde – alors qu’il la connaissait comme plutôt égoïste, avare, et surtout conformiste au dernier degré.

Ou bien – et l’hypothèse était encore pire – elle avait souhaité par ce choix humilier Aurélien, faire savoir à tous dès la première seconde qu’il n’était pas, ne pouvait en aucun cas être le père véritable de l’enfant. Si telle avait été son intention, elle avait pleinement réussi.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Anéantir, p 205

[ . ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par Bandini

rapports humains

OK, maintenant amusons-nous un peu. Parlons de sexe. Parlons des femmes. Freud a dit qu'il ne savait pas ce que les femmes voulaient. Je sais ce que veulent les femmes. Elles veulent plein de gens à qui parler. De quoi veulent-elles parler? De tout.
Que veulent les hommes? Ils veulent beaucoup de copains, et ils aimeraient que les gens ne s'énervent pas autant contre eux.
Pourquoi tant de gens divorcent aujourd'hui? C'est parce que la plupart d'entre nous n'avons plus de famille élargie. Autrefois, quand un homme et une femme se mariaient, la mariée avait beaucoup plus de gens à qui parler de tout. Le marié augmentait les copains à qui raconter des blagues débiles.
Actuellement quelques Américains, mais très peu, ont encore des familles élargies. Les Navajos. Les Kennedy.
Mais la plupart d'entre nous, si nous nous marions de nos jours, ne sommes qu'une personne de plus pour l'autre. Le marié a un ami de plus, mais c'est une femme. La femme peut parler de tout avec une personne de plus, mais c'est un homme.
Lorsqu'un couple se dispute, on peut penser que c'est pour une question d'argent, de pouvoir ou de sexe, ou encore de la façon d'élever les enfants, etc. Mais ce qu'ils se disent vraiment, les uns les autres, sans s'en rendre compte, c'est ceci: "Vous n'êtes pas assez nombreux!"
Un jour j'ai rencontré un homme au Nigeria, un Ibo, il avait six cents parents qu'il connaissait bien. Sa femme venait d'avoir un bébé, la meilleure nouvelle possible dans une famille élargie.
Ils allaient l'emmener à la rencontre de toute sa famille, Ibos de tous âges et de toutes tailles et formes. Il allait même rencontrer d'autres bébés, des cousins pas beaucoup plus âgés que lui. Et puis tous ceux qui étaient assez grands et assez stables allaient pouvoir le porter, le câliner, gargouiller et lui dire à quel point il était beau et tout.
N'aimeriez-vous pas être ce bébé?

Auteur: Vonnegut Kurt

Info: God Bless You, Dr. Kevorkian

[ tribus ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

instant de la mort

Le nazi mit en rang ses hommes pour atteindre, selon les règles, la cible humaine. Le jeune homme dit: "Faites au moins rentrer ma famille". Soit: la tante (94 ans), sa mère plus jeune, sa sœur et sa belle-sœur, un long et lent cortège, silencieux, comme si tout était déjà accompli.

Je sais - le sais-je - que celui que visaient déjà les Allemands, l'attendant plus que l'ordre final, éprouva alors un sentiment de légèreté extraordinaire, une sorte de béatitude (rien d'heureux cependant), - allégresse souveraine ? La rencontre de la mort et de la mort ?

A sa place, je ne chercherai pas à analyser ce sentiment de légèreté. Il était peut-être tout à coup invincible. Mort - immortel. Peut-être l'extase. Plutôt le sentiment de compassion pour l'humanité souffrante, le bonheur de n'être pas immortel ni éternel. Désormais, il fut lié à la mort, par une amitié subreptice.

À cet instant, brusque retour au monde, éclata le bruit considérable d'une proche bataille. Les camarades du maquis voulaient porter secours à celui qu'ils savaient en danger. Le lieutenant s'éloigna pour se rendre compte. Les Allemands restaient en ordre, prêts à demeurer ainsi dans une immobilité qui arrêtait le temps.

Mais voici que l'un d'eux s'approcha et dit d'une voix ferme : "Nous, pas allemands, russes", et, dans une sorte de rire : "armée Vlassov", et il lui fit signe de disparaître.

Je crois qu'il s'éloigna, toujours dans le sentiment de légèreté, au point qu'il se retrouva dans un bois éloigné, nommé "Bois des bruyères", où il demeura abrité par les arbres qu'il connaissait bien. C' est dans le bois épais que tout à coup, et après combien de temps, il retrouva le sens du réel. Partout, des incendies, une suite de feu continu, toutes les fermes brûlaient. Un peu plus tard, il apprit que trois jeunes gens, fils de fermiers, bien étrangers à tout combat, et qui n'avaient pour tort que leur jeunesse, avaient été abattus.

Auteur: Blanchot Maurice

Info: L'instant de ma mort

[ sauvé par le gong ] [ miraculé ] [ in extremis ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

discours confus

"Loin de Moscou ― c'est un livre ― un livre ― comme on dit ― un livre ― je veux dire un livre ― où on ― où ils, c'est à dire dans ce livre ― l'auteur nous raconte ― nous raconte ou plutôt nous décrit ― ce qui est arrivé ― nous raconte ― la vie, quoi, là-bas, le travail... comment ça s'est passé là-bas ― loin de Moscou, c'est ça ― très loin de Moscou n'est-ce pas? et l'auteur raconte ― décrit ce qu'ils ont fait ― comment ils ont travaillé... pas vrai ! ― bien travaillé, les camarades, ou pas tellement bien que ça... certain, c'est à dire, ben, y en avait qui travaillaient pas si bien que ça... mais après ils ont compris qu'il le fallait... parce que... ils travaillaient pour eux... là-bas, dans ces contrées... dans ces contrées... loin de Moscou... loin de la capitale de l'Union soviétique... parce qu'il n'y avait plus de capitalistes... qui extorquaient... qui exploitaient... les ouvriers et il fallait améliorer... comment qu'on appelle ça... ah oui, c'est ça, les normes parce que les travailleurs... travaillent pour le peuple alors à la fin ils ont compris... ils ont pris des... comment dire des initiatives là-bas... ils ont pris des engagements sovié... socialistes seulement ça a été dur parce qu'il fallait expliquer aux gens qui ne comprenaient pas... et les curés qui leur disaient qu'ils iraient en enfer s'ils travaillaient...et il y avait aussi des Koulaks... des saboteurs dans ce pays-là, loin de Moscou, loin de la capitale de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques..."

Le sous-lieutenant Prouza se remit enfin de sa stupeur. Il savait que les soldats ne possédaient pas comme lui le don de la rhétorique, mais il ne soupçonnait pas un telle carence de moyens d'expression ― et en plus, il avait l'impression que l'adjudant ne connaissait pas grand-chose au livre. Il se demandait même ce que les curés venaient faire là-dedans.

Auteur: Skvorecký Josef

Info: L'Escadron blindé : chronique de la période des cultes

[ paroles embrouillées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

matière

Une bactérie qui fabrique des minéraux dans ses cellules
Une nouvelle espèce de bactérie photosynthétique vient d'être mise en évidence: elle est capable de contrôler la formation de minéraux (carbonates de calcium, magnésium, baryum, strontium), à l'intérieur même de son organisme. Publiée dans Science le 27 avril 2012, une étude qui révèle l'existence de ce nouveau type de biominéralisation dont le mécanisme est encore inconnu. Cette découverte a d'importantes implications pour l'interprétation du registre fossile ancien.
Les cyanobactéries focalisent depuis longtemps l'attention des scientifiques. Capables de photosynthèse, ces micro-organismes ont joué un rôle majeur dans l'histoire de la Terre, conduisant notamment à l'oxygénation de l'atmosphère. Certaines cyanobactéries sont capables de former des carbonates de calcium à l'extérieur de leur cellule, notamment celles associées aux stromatolites, des roches carbonées qui datent d'environ 3,5 milliards d'années et comptent parmi les plus anciennes traces de vie sur Terre. Des cyanobactéries fossiles pourraient donc se retrouver au sein de ce type de formation. Pourtant, les premières cyanobactéries fossiles datent seulement de 700 millions d'années bien après le début de l'oxygénation de la Terre qui remonterait à 2,3 milliards d'années. Pourquoi un tel laps de temps ?
Une équipe française vient peut-être d'apporter une réponse. Dans des stromatolites recueillis dans un lac de cratère mexicain et cultivés au laboratoire, les scientifiques ont mis en évidence une nouvelle espèce de cyanobactérie, Candidatus Gloeomargarita lithophora. Ce micro-organisme est issu d'une lignée qui a divergé précocement chez les cyanobactéries. Sa principale caractéristique: grâce à un mécanisme de biominéralisation encore inconnu, cette cyanobactérie fabrique des nanoparticules de carbonate de calcium intracellulaires, d'environ 270 nanomètres. Si l'on connaissait l'existence de cyanobactéries capables de former du carbonate de calcium extracellulaire au sein des stromatolites, c'est la première fois que l'on révèle une formation à l'intérieur de la cellule. Autre particularité de cette nouvelle espèce: elle accumule le strontium et le baryum pour l'incorporer aux carbonates.
Cette découverte a d'importantes implications pour l'interprétation du registre fossile ancien. En effet, si les cyanobactéries associées aux stromatolites formaient des carbonates à l'intérieur de leurs cellules et non pas à l'extérieur, elles n'auraient pas été préservées dans le registre fossile et pourraient expliquer le laps de temps entre leur apparition (il y a au moins 2,3 milliards d'années) et les plus vieux fossiles retrouvés (il y a 700 millions d'années). Reste désormais à découvrir pourquoi et comment cette cyanobactérie fabrique ce carbonate de calcium.

Auteur: Internet

Info: 21 avril 2012, An Early-Branching Microbialite Cyanobacterium Forms Intracellular Carbonates, E. Couradeau, K. Benzerara, E. Gérard, D. Moreira, S.Bernard, G. E. Brown Jr.

[ historique ] [ biologie ]

 

Commentaires: 0