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question

Par exemple : mes paroles vous entraînent à entretenir certaines pensées. Mais qu'est-ce qu'une relation causale ? Qu'est-ce que le fait qu'une chose en cause une autre ? Est-ce que la causalité est une relation nécessaire entre objets ou entre évènements ? Quand une cause existe, doit elle être suivie par son effet ? Si une cause vous amène à faire quelque chose, est-ce que cela veut dire que vous n'êtes pas libre ? D'ailleurs, êtes vous en mesure de faire quelque chose librement, ou votre comportement est-il déterminé par les lois de la nature ? Au fond, que signifient ces expressions : "être libre" ou "lois de la nature" ?


Auteur: Rea Michael

Info: Metaphysics, p 1

[ interrogation ] [ interactions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

corps-esprit

La sensibilité, c’est la faculté de tendre ou de désirer et par suite d’éprouver du plaisir et de la douleur ; la nature et l’intensité des affects éprouvés sont déterminées par une sensibilité à l’œuvre.

Si l’on reconnaît désormais le rôle primordial des dimensions affectives de la cognition dans l'ensemble de nos manières incarnées de construction du sens de - et d'engagement dans - notre monde, et s’il y a lieu d’explorer les modes profondément affectifs par lesquels nous engageons notre monde à un niveau qui précède et sous-tend nos expériences émotionnelles conscientes, c’est bien la conception de l’affectivité qui reste à questionner.



 

Auteur: Andrieu Bernard

Info: Vocabulaire international de philosophie du sport, tome 2 : Les nouvelles recherches

[ émotivité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

explication

Le nom pour cette figure essentielle de l’humanité qui surpasse l’ancien type, c’est "le Surhomme". Par là, Nietzsche n’entend point quelque spécimen isolé du genre humain, dans lequel les capacités et visées de l’homme habituellement connu auraient été agrandies et accrues jusqu’au gigantesque. "Le Surhomme" n’est pas non plus la race d’homme qui naîtrait par une application à la vie de la philosophie de Nietzsche. Le nom de "surhomme" nomme l’essence de l’humanité qui, en tant que moderne, commence à entrer dans l’accomplissement de l’essence de son époque. "Le surhomme", c’est l’homme qui est homme à partir de la réalité déterminée par la volonté de puissance et pour cette réalité.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "Le mot de Nietzsche "Dieu est mort"" in Chemins qui ne mènent nulle part, pages 303-304

[ conformité ] [ concept ] [ anthropocentrisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

unicité

Les unes manifestes, les autres latentes, seule une conscience supérieure peut mettre en lumière les opérations du Yin et du Yang. Le Ferme est bon comme il peut être mauvais; il en va de même pour le Souple. Rester dans le Milieu, voilà tout. Les deux énergies primordiales et les Cinq Agents en se transformant donnent naissance aux dix mille êtres. Les Cinq Agents différencient, alors que les deux énergies constituent la réalité même. Or Ces deux-là ne sont fondamentalement qu'un. C'est ainsi que dix mille ne fait qu'un, et qu'un dans sa réalité se divise en dix mille. Dix mille et un ont chacun leur place correcte, petit et grand chacun leur position déterminée.

Auteur: Zhou Dunyi

Info: Tongshu, § 22, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997

[ Tao ] [ Dieu ] [ plérôme ]

 

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oppression

Au-delà, nous avons toutes deux rapidement mesuré à quel point le poids de la présence israélienne restait capital pour comprendre les dynamiques internes à la société palestinienne. Les mobilités quotidiennes, les demandes de permis de construire, les départs en voyage, les inscriptions à l'école : tous les actes, jusqu'au plus banal de la vie des Palestiniens, restaient déterminés par l'Etat d'Israël.
C'est la raison pour laquelle la restitution du vécu et ressenti de la situation sur le terrain ne pouvait être évacuée si facilement de nos recherches : acteurs de la vie publique comme habitants ordinaires avaient à traiter au jour le jour avec les multiples contraintes d'une occupation étrangère qui ne disait plus son nom.

Auteur: Bontemps Veronique

Info: Vivre sous occupation : Quotidiens palestiniens. Ecrit avec Aude Signoles

[ sionisme ] [ judaïsme ]

 

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philosophe-sur-philosophe

La "vérité", pour Heidegger, est donc la "clairière" (historiquement déterminée) où nous apparaissent les choses dans un horizon de sens particulier, c’est-à-dire comme faisant partie d’un certain "monde" époqual. La vérité n’est donc ni "objective" ni "subjective" : elle désigne simultanément notre implication active dans le monde et notre ouverture extatique au monde qui laisse les choses advenir à leur essence. Plus fondamentalement encore, la vérité, considérée comme un mode époqualement déterminé de la révélation de l’être, ne repose précisément sur aucun fondement transcendantal (la Volonté divine, les lois de l’évolution de l’univers...) : elle est, dans son être même, un "événement", quelque chose qui arrive époqualement, qui a lieu, qui ne fait que "se produire".

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, page 115

[ définie ] [ relativité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

langues comparées

Le français place le déterminant après le déterminé: "une tasse à café". En allemand, c’est l’inverse: Eine Kaffeetasse. Si vous appliquez ce principe à la structure de la phrase, vous obtenez une accumulation d’éléments chargés de déterminer quelque chose qui n’est formulé que plus tard. De la part du locuteur, cela demande une discipline de fer. C’est pourquoi les présentateurs des informations télévisées lisent en général leur texte: il est malaisé d’improviser correctement en Hochdeutsch. Par ailleurs, cette structure syntaxique limite la spontanéité de l’échange car elle oblige l’interlocuteur à attendre la fin de la phrase pour savoir de quoi il est question. D’où les remarques critiques de Madame de Staël sur l’impossibilité d’avoir une conversation en allemand…

Auteur: Wismann Heinz

Info:

[ saxonne ] [ latine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbiose

L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. C’est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir. […] Les échanges d’influences entre milieux très différents ne sont pas moins indispensables que l’enracinement dans l’entourage naturel. Mais un milieu déterminé doit recevoir une influence extérieure non pas comme un apport, mais comme un stimulant qui rende sa vie propre plus intense. Il ne doit se nourrir des apports extérieurs qu’après les avoir digérés, et les individus qui le composent ne doivent les recevoir qu’à travers lui.

Auteur: Weil Simone

Info: L’enracinement, 1943, éditions Gallimard, 1949

[ ancrage-passage ] [ interactions ] [ appartenance ]

 

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représentation

Le Monde en tant qu’image conçue ne devient pas, de médiéval, moderne ; mais que le Monde comme tel devienne image conçue, voilà qui caractérise et distingue le règne des Temps Modernes. Pour le Moyen Age au contraire, l’étant est l’ens creatum, ce qui est créé par le Créateur, Dieu personnel agissant en tant que cause suprême. Être un étant signifie alors : appartenir à un degré déterminé de l’ordre du créé et correspondre, en tant qu’ainsi causé, à la cause créatrice (analogia entis). Jamais l’être de l’étant ne réside ici en ce que, amené devant l’homme en qualité d’objet, il soit fixé et arrêté dans son domaine d’assignation et de disponibilité, devenant étant seulement de cette manière.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "L'époque des "conceptions du monde"" in Chemins qui ne mènent nulle part, page 118

[ absurde ] [ collectif-individuel ] [ angoisse ] [ époques ]

 

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survenance

La supervénience est un concept utilisé pour décrire la relation entre deux ensembles de propriétés, où les propriétés d'un ensemble sont déterminées ou "supervennus" via les propriétés de l'autre ensemble. Il est généralement utilisé pour expliquer comment les propriétés physiques sont déterminées par les propriétés mentales sous-jacentes. Par exemple, les propriétés physiques d'un tableau sont déterminées par les propriétés mentales de l'artiste qui l'a créé. Ce qui signifie que la composition physique du tableau dépend des intentions, du sens et des idées de l'artiste. On peut donc dire que les propriétés physiques du tableau "superviennent" des propriétés mentales de l'artiste. Le concept de superposition est souvent utilisé pour expliquer comment l'expérience consciente découle de processus physiques dans le cerveau.

Auteur: Internet

Info: explication fournie par chatgpt en mars 2023, pour tenter de préciser ce concept philosophique de Donald Davidson

[ définie ] [ émergence ] [ tiercité ] [ singularité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel